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mardi 30 décembre 2025 - 15h05
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Mon corps ce matin frémit sous le satin,
Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
J'ai besoin d’amour, je viens à vous, mon Amour,
Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes
Je devine le frémissement de votre verge
je rêve de votre dague dressée près de mes berges
Dans cet océan de plaisir qui me rapproche de vous
J'écarte mes genoux. Là... je suis à vous... mon amour
Entourez moi de vos bras ... Là... Venez en moi...
Merveille de ne faire qu'un ...
Amour, je vous aime sans fin...

Cyr
(E)
Mon corps ce matin frémit sous le satin,
Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
J'ai besoin d’amour, je viens à vous, mon Amour,
Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes
Je devine ...

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adultere (Alfred de Vigny)


Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez dont invité

Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris !
Votre front est semblable au lys de la vallée,
De vos lèvres toujours la rose est exhalée :
Que votre voix est douce et douces vos amours !

Oh ! quittez ces colliers et ces brillants atours !
Non ; ma main veut tarir cette humide rosée
Que l'air sur vos cheveux a longtemps déposée :
C'est pour moi que ce front s'est glacé sous la nuit !
Mais ce cœur est brûlant, et l'amour l'a conduit.

Me voici devant vous, ô belle entre les belles !
Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles
Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir,
Quand sous mes doigts tremblants je le sens tressaillir ?

Alfred de Vigny - adultere
adultere (Alfred de Vigny) (E)
Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez dont invit&eacut ...

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Mon rêve familier (Paul Verlaine)


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cour, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? _ Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.


Paul Verlaine
Mon rêve familier (Paul Verlaine) (E)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, et m'aim ...

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Tout le bonheur en un instant


Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé.
dessous de chemisier, dessous de dentelles.
Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve.
une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte.
Tendresse et passion mêlée. Les rondeurs se dégustent,
une main sur un sein. un doigt sous l'élastique,
dessous écartés, pénetration, extase
Vient le soyeux intense, le charnel infini.
Le paradis moite qui ouvre grand ses portes.
Profondeur abyssale, le sang qui monte.
tension maximale Jouissance liberée,
jouissance partagée. Déferlement.
Tout le bonheur du monde en un instant.
Tout le bonheur en un instant (E)
Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé.
dessous de chemisier, dessous de dentelles.
Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve.
une jupe qui s'&eacut ...

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C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie
C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose
C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied
Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose
Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose
C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer
Dans ces eaux sombres fais-moi plonger
C'est se taire et fuir s'offrir à temps
Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes
Et en finir de ces voyages immobiles.

Etienne Daho
(E)
C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie
C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout ...

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le feu et la soie (Etienne Daho)


C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie
C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose
C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied
Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose
Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose
C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer
Dans ces eaux sombres fais-moi plonger
C'est se taire et fuir s'offrir à temps
Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes
Et en finir de ces voyages immobiles.

Etienne Daho
le feu et la soie (Etienne Daho) (E)
C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie
C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout ...

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jusqu'à l'apaisement


j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons,
nous mourons foudroyés au sein du firmament...

Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés,
collés, anéantis, du dernier de nos souffles
au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre
jusqu'à l'apaisement.
jusqu'à l'apaisement (E)
j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons,
nous mourons foudroyés au sein du firmament...

Et n ...

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Je vous dirai des mots d'amour (Léo Ferré)


Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez
Vous me ferez ce que tu peux Je vous dirai ce que tu veux
Je vous dirai ce que tu veux Je vous aime d'amour
Si t'as seize ans et des poussières A nous deux ça fait des années
Que je prépare ma galère A te ramer à t'affoler
Voilà que tu cherches ton bien Dans les vitrines de ma nuit
Achète-moi je ne vaux rien Puisque l'amour n'a pas de prix
Comme une louve sous son loup Quand je vous ferai des petits
Vous banderez vos yeux jaloux Avec un loup de satin gris
Tout comme est gris le jour qui va Petite sœur écoutez-moi
Comme un bateau entre mes doigts Vous coulerez je vous le dois

Si la mort avait ton regard Je meurs ce soir sans regarder
Et te demanderai ma part Au bord du vide et des baisers
L'amour ça ne meurt que la nuit Alors habille-toi en moi
Avec un peu de rouge aussi J'aurai ta mort entre mes bras
Lorsque vous me mettrez en croix Dans votre forêt bien apprise
Et que je boirai tout en bas La sève tant et tant promise
Je vous engouffrerai de sang Pendant que vous serez charmée
Et je vous donnerai l'enfant Que vous n'avez jamais été
Que vous n'avez jamais été Je vous aime d'amour

Leo Ferré
Je vous dirai des mots d'amour (Léo Ferré) (E)
Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez
Vous me ferez ce que tu peux Je vous ...

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(E)
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votre regard d'amant affamé


De dentelle et de soie mauve caressée,
modelant mon corps, soutenant mes seins ronds et doux,
offerts à votre regard d'amant affamé
La gaine me presse et me serre en vos bras d'amoureux jamais las
En vos mains de tendresse glissant avec douceur au long de mon dos
De nageuse sans fatigue, caressant mes hanches houleuses
Jusqu'à m'arracher des plaintes d'offrande à votre amour désiré
votre regard d'amant affamé (E)
De dentelle et de soie mauve caressée,
modelant mon corps, soutenant mes seins ronds et doux,
offerts à votre regard d'amant affamé
La gaine me presse et me serre en vos bras d'amoureux jamais las
En vo ...

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ta chaleur ()


J'ai besoin de tes caresses
Dessine mes contours en manque de tendresse
j'ai envie ... de sentir la chaleur de ton corps contre moi
Devore ma peau avec de tendres baisers
Dis moi tout bas tes plus folles pensées
Donne moi de la magie de la passion et du plaisir
Fais moi l'amour ! Maintenant !
ta chaleur () (E)
J'ai besoin de tes caresses
Dessine mes contours en manque de tendresse
j'ai envie ... de sentir la chaleur de ton corps contre moi
Devore ma peau avec de tendres baisers
Dis moi tout bas tes plus folles pensées < ...

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m'aimes-tu ? (Gustave Nadaud)


m'aimes-tu ? Tu es si jolie !
Laisse-moi te regarder, Julie,
Sans effroi; tes regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je t'aime, cruelle;

M'aimes-tu ? Tes cheveux que je presse,
Sont si longs ! Tes bras, que je caresse,
Sont si ronds ! Et tes petits doigts roses,
Entre nous, Promettent tant de choses...

M'aimes-tu ? Col blanc, taille mignonne,
Que d'appas ! Tu dois être bonne,
N'est -ce pas ? Laisse tomber ces voiles
Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles !

M'aimes-tu ? Ce beau sein sur ma bouche,
Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche,
Qu'il est dur ! Ah ! laisse-moi descendre
Au-dessous; Laisse-moi te surprendre...

M'aimes-tu ? Richesses inconnues
Je te vois ! Tes beautés toutes nues
Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie,
Les verrous ;Je souffle la bougie...

M'aimes-tu ?

Gustave Nadaud
m'aimes-tu ? (Gustave Nadaud) (E)
m'aimes-tu ? Tu es si jolie !
Laisse-moi te regarder, Julie,
Sans effroi; tes regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je t'aime, cruelle;

M'aimes-tu ? Tes cheveux que je presse,
Sont si longs ! Tes bras, que je cares ...

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Offrez moi votre envie, Je veux briller dans votre âme.
Offrez moi votre regard, Je veux fondre sous votre œil.
Offrez moi votre main, Je veux serpenter sous vos doigts.
Offrez moi vos baisers, Je veux disparaître sous votre bouche.
Offrez moi votre lit, Je veux plonger dans votre couche.
Offrez moi votre sexe, Je veux vivre sous votre plaisir.
Offrez moi votre vie, Je veux tout partager avec vous,
Désirez moi. Dévorez moi. Caressez moi.
Embrassez moi. Allongez moi. Pénétrez moi.
Comblez moi. Donnez moi, Tout !

Arthémisia
(E)
Offrez moi votre envie, Je veux briller dans votre âme.
Offrez moi votre regard, Je veux fondre sous votre œil.
Offrez moi votre main, Je veux serpenter sous vos doigts.
Offrez moi vos baisers, Je veux disparaî ...

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une ruche endormie (Lucien Becker)


Passé mes genoux où ta main me creuse
comme une semence qui germe en soulevant la terre,
tu vas vers mon ventre comme vers une ruche endormie.
Plus haut ma peau est si claire que mes jambes en sont nues
et ton regard s'y s'use comme au plus tranchant
d'un éclat de soleil.

Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent
et tu peux sentir la ligne de partage de ma chair.
Tes doigts vont se fermer sur le seul point du monde
où se carbonisent des hauteurs entières de jour.

Tendre caresse de mes dessous soyeux !
qui lissent, qui crissent, qui glissent sur ma peau !
J’aime le doux contact de tes mains sur la soie
Ce frottement indécent m’excite.

J’aime ce doux tissu qui effleure ma fente
J'aime tes caresses, je rêve de ton sexe
Délicieuse sensation ou vibrante détresse,
mes seins entre tes lèvres rêvent de disparaître

Je me liquéfie et fonds, tu touches le fond,
ivresse d’une caresse qui va jusqu'à mes tréfonds
Je t'imagine sexe nu, qui en moi s’insinue, s‘immisce,
plonge en moi, me pénètre

Un doigt c'est trop peu, deux, c'est mieux.
Trois, je soupire, quatre, tu m'inspires, cinq, j'expire
Et c'est enfin la pleine rivière que je remonte sans effort,
Tu es dans mon ventre. Digital en mon antre,
comme un espace inconnu, une autre voie...

A l'étonnement succède l'action,
doigts brandis dans mon sexe en fusion,
extrême onction. Sueur, jouissance, passion !
A ton désir audacieux, je succombe
Mon corps entier, vaincu, en spasmes, s’effondre

Lucien Becker
une ruche endormie (Lucien Becker) (E)
Passé mes genoux où ta main me creuse
comme une semence qui germe en soulevant la terre,
tu vas vers mon ventre comme vers une ruche endormie.
Plus haut ma peau est si claire que mes jambes en sont nues
et ton ...

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Laissez moi


Laissez-moi vous approcher. Laissez-moi vous toucher toute
et vous fragmenter par petites touches
Laissez-moi, ma plurielle, de fond en comble vous dévaster
Trouver réunies au secret
ma soif et mon ruisseau, ma verdure et ma faim
Lécher jusqu’au cœur notre vaste complot
Laissez mon corps immobile entrer chez lui
par les seuils de votre corps inamovible
Laissez s’accomplir à l’infini vertigineux du temps vertical
cette opération-extase infiniment longue et Infiniment aimable
Que mon désir me conduise à vos seins
et que le satin soit la doublure de ma bouche
Laissez-moi naviguer en vous.
Laissez-moi faire ce naufrage dont nous rêvions
et laissez-moi en votre perdition
Laissez-moi aborder au rivage de votre corps heureux
laissez-moi m’y reposer.
Laissez moi (E)
Laissez-moi vous approcher. Laissez-moi vous toucher toute
et vous fragmenter par petites touches
Laissez-moi, ma plurielle, de fond en comble vous dévaster
Trouver réunies au secret
ma soif et mon ruisseau, ...

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Quel doigté


Quel doigté indécent, cher amant !
comment osez-vous me toucher ainsi,
seriez-vous donc soudain devenu fou ?
Le plus insensé, mon cher
est que j'apprécie ces caresses,
Elles me chatouillent jusqu'à la chair
et me plongent en ivresse !
D'où provient cet art que vous exercez sur moi,
cette prouesse ?
Je fonds sous vos mains exquises
et tremble de la tête aux fesses !
Et votre bouche, bel amant,
qui se promène au creux de mon cou,
Titille mon coeur,
qui, vers le large de la passion ardente, échoue !
Il est merveilleux, bel amant,
pour moi, d'accepter cette tendresse,
Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse !
Pourtant, des hommes, j'en ai connu,
sans compter, je l'avoue,
Mais aucun ne saurait vous égaler,
il n'y a de plus bestial et a la fois doux,
Mes compliments, mon très cher,
et mes émois, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît !
Quel doigté (E)
Quel doigté indécent, cher amant !
comment osez-vous me toucher ainsi,
seriez-vous donc soudain devenu fou ?
Le plus insensé, mon cher
est que j'apprécie ces caresses,
Elles me chatouillent ...