![]() | Mon corps ce matin frémit sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, J'ai besoin d’amour, je viens à vous, mon Amour, Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes Je devine le frémissement de votre verge je rêve de votre dague dressée près de mes berges Dans cet océan de plaisir qui me rapproche de vous J'écarte mes genoux. Là... je suis à vous... mon amour Entourez moi de vos bras ... Là... Venez en moi... Merveille de ne faire qu'un ... Amour, je vous aime sans fin... Cyr | (E) Mon corps ce matin frémit sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, J'ai besoin d’amour, je viens à vous, mon Amour, Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes Je devine ... |
![]() | adultere (Alfred de Vigny)Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices : Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité, Au nocturne bonheur soyez dont invité Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris ! Votre front est semblable au lys de la vallée, De vos lèvres toujours la rose est exhalée : Que votre voix est douce et douces vos amours ! Oh ! quittez ces colliers et ces brillants atours ! Non ; ma main veut tarir cette humide rosée Que l'air sur vos cheveux a longtemps déposée : C'est pour moi que ce front s'est glacé sous la nuit ! Mais ce cœur est brûlant, et l'amour l'a conduit. Me voici devant vous, ô belle entre les belles ! Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir, Quand sous mes doigts tremblants je le sens tressaillir ? Alfred de Vigny - adultere | adultere (Alfred de Vigny) (E) Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices : Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité, Au nocturne bonheur soyez dont invit&eacut ... |
![]() | Mon rêve familier (Paul Verlaine)Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même, Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cour, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? _ Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine | Mon rêve familier (Paul Verlaine) (E) Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même, Ni tout à fait une autre, et m'aim ... |
![]() | Tout le bonheur en un instantJeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve. une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte. Tendresse et passion mêlée. Les rondeurs se dégustent, une main sur un sein. un doigt sous l'élastique, dessous écartés, pénetration, extase Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes. Profondeur abyssale, le sang qui monte. tension maximale Jouissance liberée, jouissance partagée. Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant. | Tout le bonheur en un instant (E) Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve. une jupe qui s'&eacut ... |
![]() | C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. Etienne Daho | (E) C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout ... |
![]() | le feu et la soie (Etienne Daho)C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. Etienne Daho | le feu et la soie (Etienne Daho) (E) C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout ... |
![]() | jusqu'à l'apaisementj'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. | jusqu'à l'apaisement (E) j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et n ... |
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![]() | Je vous dirai des mots d'amour (Léo Ferré)Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez Vous me ferez ce que tu peux Je vous dirai ce que tu veux Je vous dirai ce que tu veux Je vous aime d'amour Si t'as seize ans et des poussières A nous deux ça fait des années Que je prépare ma galère A te ramer à t'affoler Voilà que tu cherches ton bien Dans les vitrines de ma nuit Achète-moi je ne vaux rien Puisque l'amour n'a pas de prix Comme une louve sous son loup Quand je vous ferai des petits Vous banderez vos yeux jaloux Avec un loup de satin gris Tout comme est gris le jour qui va Petite sœur écoutez-moi Comme un bateau entre mes doigts Vous coulerez je vous le dois Si la mort avait ton regard Je meurs ce soir sans regarder Et te demanderai ma part Au bord du vide et des baisers L'amour ça ne meurt que la nuit Alors habille-toi en moi Avec un peu de rouge aussi J'aurai ta mort entre mes bras Lorsque vous me mettrez en croix Dans votre forêt bien apprise Et que je boirai tout en bas La sève tant et tant promise Je vous engouffrerai de sang Pendant que vous serez charmée Et je vous donnerai l'enfant Que vous n'avez jamais été Que vous n'avez jamais été Je vous aime d'amour Leo Ferré | Je vous dirai des mots d'amour (Léo Ferré) (E) Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez Vous me ferez ce que tu peux Je vous ... |
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![]() | (E) ... |
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![]() | votre regard d'amant affaméDe dentelle et de soie mauve caressée, modelant mon corps, soutenant mes seins ronds et doux, offerts à votre regard d'amant affamé La gaine me presse et me serre en vos bras d'amoureux jamais las En vos mains de tendresse glissant avec douceur au long de mon dos De nageuse sans fatigue, caressant mes hanches houleuses Jusqu'à m'arracher des plaintes d'offrande à votre amour désiré | votre regard d'amant affamé (E) De dentelle et de soie mauve caressée, modelant mon corps, soutenant mes seins ronds et doux, offerts à votre regard d'amant affamé La gaine me presse et me serre en vos bras d'amoureux jamais las En vo ... |
![]() | ta chaleur ()J'ai besoin de tes caresses Dessine mes contours en manque de tendresse j'ai envie ... de sentir la chaleur de ton corps contre moi Devore ma peau avec de tendres baisers Dis moi tout bas tes plus folles pensées Donne moi de la magie de la passion et du plaisir Fais moi l'amour ! Maintenant ! | ta chaleur () (E) J'ai besoin de tes caresses Dessine mes contours en manque de tendresse j'ai envie ... de sentir la chaleur de ton corps contre moi Devore ma peau avec de tendres baisers Dis moi tout bas tes plus folles pensées < ... |
![]() | m'aimes-tu ? (Gustave Nadaud)m'aimes-tu ? Tu es si jolie ! Laisse-moi te regarder, Julie, Sans effroi; tes regards, que j'appelle, Sont si doux ! Je t'aime, cruelle; M'aimes-tu ? Tes cheveux que je presse, Sont si longs ! Tes bras, que je caresse, Sont si ronds ! Et tes petits doigts roses, Entre nous, Promettent tant de choses... M'aimes-tu ? Col blanc, taille mignonne, Que d'appas ! Tu dois être bonne, N'est -ce pas ? Laisse tomber ces voiles Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles ! M'aimes-tu ? Ce beau sein sur ma bouche, Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, Qu'il est dur ! Ah ! laisse-moi descendre Au-dessous; Laisse-moi te surprendre... M'aimes-tu ? Richesses inconnues Je te vois ! Tes beautés toutes nues Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie, Les verrous ;Je souffle la bougie... M'aimes-tu ? Gustave Nadaud | m'aimes-tu ? (Gustave Nadaud) (E) m'aimes-tu ? Tu es si jolie ! Laisse-moi te regarder, Julie, Sans effroi; tes regards, que j'appelle, Sont si doux ! Je t'aime, cruelle; M'aimes-tu ? Tes cheveux que je presse, Sont si longs ! Tes bras, que je cares ... |
![]() | Offrez moi votre envie, Je veux briller dans votre âme. Offrez moi votre regard, Je veux fondre sous votre œil. Offrez moi votre main, Je veux serpenter sous vos doigts. Offrez moi vos baisers, Je veux disparaître sous votre bouche. Offrez moi votre lit, Je veux plonger dans votre couche. Offrez moi votre sexe, Je veux vivre sous votre plaisir. Offrez moi votre vie, Je veux tout partager avec vous, Désirez moi. Dévorez moi. Caressez moi. Embrassez moi. Allongez moi. Pénétrez moi. Comblez moi. Donnez moi, Tout ! Arthémisia | (E) Offrez moi votre envie, Je veux briller dans votre âme. Offrez moi votre regard, Je veux fondre sous votre œil. Offrez moi votre main, Je veux serpenter sous vos doigts. Offrez moi vos baisers, Je veux disparaî ... |
![]() | une ruche endormie (Lucien Becker)Passé mes genoux où ta main me creuse comme une semence qui germe en soulevant la terre, tu vas vers mon ventre comme vers une ruche endormie. Plus haut ma peau est si claire que mes jambes en sont nues et ton regard s'y s'use comme au plus tranchant d'un éclat de soleil. Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent et tu peux sentir la ligne de partage de ma chair. Tes doigts vont se fermer sur le seul point du monde où se carbonisent des hauteurs entières de jour. Tendre caresse de mes dessous soyeux ! qui lissent, qui crissent, qui glissent sur ma peau ! J’aime le doux contact de tes mains sur la soie Ce frottement indécent m’excite. J’aime ce doux tissu qui effleure ma fente J'aime tes caresses, je rêve de ton sexe Délicieuse sensation ou vibrante détresse, mes seins entre tes lèvres rêvent de disparaître Je me liquéfie et fonds, tu touches le fond, ivresse d’une caresse qui va jusqu'à mes tréfonds Je t'imagine sexe nu, qui en moi s’insinue, s‘immisce, plonge en moi, me pénètre Un doigt c'est trop peu, deux, c'est mieux. Trois, je soupire, quatre, tu m'inspires, cinq, j'expire Et c'est enfin la pleine rivière que je remonte sans effort, Tu es dans mon ventre. Digital en mon antre, comme un espace inconnu, une autre voie... A l'étonnement succède l'action, doigts brandis dans mon sexe en fusion, extrême onction. Sueur, jouissance, passion ! A ton désir audacieux, je succombe Mon corps entier, vaincu, en spasmes, s’effondre Lucien Becker | une ruche endormie (Lucien Becker) (E) Passé mes genoux où ta main me creuse comme une semence qui germe en soulevant la terre, tu vas vers mon ventre comme vers une ruche endormie. Plus haut ma peau est si claire que mes jambes en sont nues et ton ... |
![]() | Laissez moiLaissez-moi vous approcher. Laissez-moi vous toucher toute et vous fragmenter par petites touches Laissez-moi, ma plurielle, de fond en comble vous dévaster Trouver réunies au secret ma soif et mon ruisseau, ma verdure et ma faim Lécher jusqu’au cœur notre vaste complot Laissez mon corps immobile entrer chez lui par les seuils de votre corps inamovible Laissez s’accomplir à l’infini vertigineux du temps vertical cette opération-extase infiniment longue et Infiniment aimable Que mon désir me conduise à vos seins et que le satin soit la doublure de ma bouche Laissez-moi naviguer en vous. Laissez-moi faire ce naufrage dont nous rêvions et laissez-moi en votre perdition Laissez-moi aborder au rivage de votre corps heureux laissez-moi m’y reposer. | Laissez moi (E) Laissez-moi vous approcher. Laissez-moi vous toucher toute et vous fragmenter par petites touches Laissez-moi, ma plurielle, de fond en comble vous dévaster Trouver réunies au secret ma soif et mon ruisseau, ... |
![]() | Quel doigtéQuel doigté indécent, cher amant ! comment osez-vous me toucher ainsi, seriez-vous donc soudain devenu fou ? Le plus insensé, mon cher est que j'apprécie ces caresses, Elles me chatouillent jusqu'à la chair et me plongent en ivresse ! D'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux fesses ! Et votre bouche, bel amant, qui se promène au creux de mon cou, Titille mon coeur, qui, vers le large de la passion ardente, échoue ! Il est merveilleux, bel amant, pour moi, d'accepter cette tendresse, Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! Pourtant, des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, il n'y a de plus bestial et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! | Quel doigté (E) Quel doigté indécent, cher amant ! comment osez-vous me toucher ainsi, seriez-vous donc soudain devenu fou ? Le plus insensé, mon cher est que j'apprécie ces caresses, Elles me chatouillent ... |