![]() | Je peindrai tes cheveux (Saphire)Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses. Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses. Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses. J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses. Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses. Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses. Saphire | Je peindrai tes cheveux (Saphire) (E) Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses. Je jouerai sur ta peau la musi ... |
![]() | cendre et poussières (Renée Vivien)Ton baiser est pareil à la saveur des fruits Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes Murmurés par la mer à la beauté des nuits. Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse, Les serments éternels et les aveux d’amour, Tu sembles évoquer la craintive caresse Dont l’ardeur se dérobe à la clarté du jour Et qui te laisse au front la langueur et l’ivresse. Renée Vivien, Cendres et Poussières, 1902 | cendre et poussières (Renée Vivien) (E) Ton baiser est pareil à la saveur des fruits Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes Murmurés par la mer à la beauté des nuits. Tu portes sur ton front la langueur et l’ivres ... |
![]() | le diable au corps (Raymond Radiguet)Sa chevelure dénouée, Marthe semblait dormir près du feu. Son sommeil simulé lui était prétexte, pour mettre ses bras autour de mon cou, et une fois réveillée, les yeux humides, me dire qu’elle venait d’avoir un rêve triste. Elle ne voulait jamais me le raconter. Je profitais de son faux sommeil pour respirer ses cheveux, son cou, ses joues brûlantes, et en les effleurant à peine pour qu’elle ne se réveillât point, je me penchais sur elle pour voir son visage entouré de flammes. C’était jouer avec le feu. Un jour que je m’approchais trop sans pourtant que mon visage touchât le sien, je sentis ses lèvres contre les miennes. Elle fermait encore les yeux, mais visiblement comme quelqu’un qui ne dort pas. Je l’embrassai, stupéfait de mon audace, alors qu’en réalité c’était elle qui, lorsque j’approchais de son visage, avait attiré ma tête contre sa bouche. Ses deux mains s’accrochaient à mon cou ; elles ne se seraient pas accrochées plus furieusement dans un naufrage. Et je ne comprenais pas si elle voulait que je la sauve, ou bien que je me noie avec elle. - Tu es un enfant. Tu ne comprends donc pas que si je te demande de t’en aller, c’est que je t’aime et que j'ai envie de toi. - Va t’en et ne me crois pas méchante ; bientôt tu m’auras oubliée. Mais je ne veux pas causer le malheur de ta vie. Je suis trop vieille pour toi ! J’aurais voulu pouvoir embrasser ses seins. Je n’osais pas le lui demander, pensant qu’elle saurait les offrir elle-même, comme ses lèvres. Au bout de quelques jours, l’habitude d’avoir ses lèvres étant venue, je n’envisageai pas d’autre délice. ... Quelques jours plus tard, J’étais dans le lit. Marthe m’y rejoignit. Je lui demandai d’éteindre. Mais la minute où nous nous désenlaçâmes, et ses yeux admirables, valaient bien mon malaise. Le sommeil nous avait surpris dans notre nudité. À mon réveil, la voyant découverte, je craignis qu’elle n’eût froid. Je tâtai son corps. Il était brûlant. La voir dormir me procurait une volupté sans égale. Au bout de dix minutes, cette volupté me parut insupportable. J’embrassai Marthe sur l’épaule. Elle ne s’éveilla pas. Un second baiser, moins chaste, agit avec la violence d’un réveille-matin. Elle sursauta, et, se frottant les yeux, me couvrit de baisers, | le diable au corps (Raymond Radiguet) (E) Sa chevelure dénouée, Marthe semblait dormir près du feu. Son sommeil simulé lui était prétexte, pour mettre ses bras autour de mon cou, et une fois réveillée, les yeux humides, me dir ... |
![]() | Osons (Dentelle)Votre douce odeur me grise et m'attire, Je vous offre mes lèvres brûlantes de désirs... mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore Je sens votre regard, je ressens votre envie, Je vous tente, Osons ! Angela - Dentelle 2007 | Osons (Dentelle) (E) Votre douce odeur me grise et m'attire, Je vous offre mes lèvres brûlantes de désirs... mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore Je sens votre regard, je ressens votre e ... |
![]() | La louve folle du Bois Perdu (Guillemette de Grissac)J'aime les hommes, tous les hommes, sans retenue, j'aime les hommes et je les prends, violemment, Je les attrape au grain de ma peau élastique, je les piège aux lacs de mes cheveux roux, je les roule, je les domestique. J'aime quand leurs mains s'aimantent à mes seins, quand leurs lèvres s'abreuvent à l'ocre brun de mes tétons. Une femelle vit en moi, comme une louve tapie. J'aime quand l'homme se penche sur la mamelle, enfant sauvage d'une louve en rut, et quand sa main trouve l'autre toison, où mousse mon désir. La voix qui hurle à la lune, c'est la mienne. Cet homme-là, ensuite, ne sera plus qu'un chien, immobile à mes pieds, rassasié, recru de fatigue, grognant doucement au sein de rêves néolithiques. Guillemette de Grissac | La louve folle du Bois Perdu (Guillemette de Grissac) (E) J'aime les hommes, tous les hommes, sans retenue, j'aime les hommes et je les prends, violemment, Je les attrape au grain de ma peau élastique, je les piège aux lacs de mes cheveux roux, je les roule, je le ... |
![]() | mon désir fébrile (Oscar Wilde)Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, | mon désir fébrile (Oscar Wilde) (E) Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, ... |
![]() | parfum de miel ou d'olive (Cyr)Approche tes lèvres des miennes. Que je me désaltére de ta salive en de liquides baisers aux parfums de miel ou d'olive, tantôt sucrés, tantôt salés... Et surtout, ô suprème délice, m'inonder le visage, la gorge et la langue à la fontaine de joie entre tes lèvres aux parfums de rose ou de mangue... Cyr | parfum de miel ou d'olive (Cyr) (E) Approche tes lèvres des miennes. Que je me désaltére de ta salive en de liquides baisers aux parfums de miel ou d'olive, tantôt sucrés, tantôt salés... Et surtout, &oci ... |
![]() | cet instant de trouble étrange (Aragon Jean Ferrat)Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier Je vous aime Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées Je vous aime Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure De votre corps écartelé Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés Je vous aime Aragon - le con d'Irene | cet instant de trouble étrange (Aragon Jean Ferrat) (E) Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier Je vous aime Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte ... |
![]() | Enmene moiJe veux sentir la chaleur de ton corps contre moi j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses, dessinant mes contours en manque de tendresse Devore ma peau avec de tendres baisers dit moi tout bas tes plus folles pensées entre nos draps, comble moi de tes prouesses aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse fais moi l'amour totalement maintenant | Enmene moi (E) Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses, dessinant mes contours en manque de tendresse Devore ma peau avec de tendres baisers dit moi tout bas tes plus folles pens ... |
![]() | Te serrer dans mes brasTe caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir. Te toucher au plus vif, cueillir ton desir Nous serrer l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Te serrer plus fort, m'allonger avec toi, me contrôler un peu, puis, ne plus me contrôler, Plonger en toi enfin, quand tu es prête. ------------------------------ Viens ! Vite ! | Te serrer dans mes bras (E) Te caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir. Te toucher au plus vif, cueillir ton desir Nous serrer l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Te serrer plus fort, m'allonger avec toi, me contrôler un peu, puis, ... |
![]() | je veux tout (Luciano - Djoe L'indien)Que ta bouche déguste les épices De nos salives qui se mélangent. Qu’elle crie le plaisir de nos corps De mes seins lourds et chaleureux que tu caresse et qui te troublent Je veux qu’ils soient l’oasis de nos jouissances Je veux que mon soleil t’enflamme Qu'il te brûle, te vide de ton corps. Que dans mon nid parfumé d’encens Je te mouille de mon nectar. Que tu puisse, tel un Phoenix Renaître de tes cendres. | je veux tout (Luciano - Djoe L'indien) (E) Que ta bouche déguste les épices De nos salives qui se mélangent. Qu’elle crie le plaisir de nos corps De mes seins lourds et chaleureux que tu caresse et qui te troublent Je veux qu’ils ... |
![]() | J'ai envie (Djoe l'indien)J'ai envie de t'offrir ma bouche de t'embrasser très fort de sentir la chaleur de ton corps de sentir tes bras m'enlacer et caresser mes seins J'ai envie de te prendre par la main et de t'emmener faire l'amour avec entrain J'ai envie de me laisser enchanter J'ai envie de t'entendre chanter J'ai envie de faire fuir ta peur de voir l'horizon avec toi de partager ta joie J'ai envie de toi ! | J'ai envie (Djoe l'indien) (E) J'ai envie de t'offrir ma bouche de t'embrasser très fort de sentir la chaleur de ton corps de sentir tes bras m'enlacer et caresser mes seins J'ai envie de te prendre par la main et de t'emmener faire l'amour ... |
![]() | Je rêve de vos caressesJe rêve de vos caresses, délicieuse sensation ou vibrante détresse, désir intense de votre virilité, qui s’insinue, s‘immisce, et me pénètre Jeu de vos mains sur mes seins, jeu de vos doigts plus bas, Venez vite vers mon jardin secret de parfums de désirs J'écarte pour vous ma chemise de soie sur mes lèvres en offrande Je rêve de vos mains glissant le long de mes reins, caressant doucement mes seins Je rêve de vos fesses que j'effleure dans l’allégresse, que je palpe dans une caresse dans nos jeux pleins de tendresse Je rêve de vos lèvres qui me transmettent votre fièvre J'aime vos tendres caresses sur ma douce lingerie ! J’aime le contact soyeux sur mon entre cuisse J’aime ce doux tissu qui caresse ma fente Vous glissez entre mes jambes une main chaude et froide. Vous dessinez sur ma peau des oiseaux, des cascades, Vous soufflez des orages sur les méandres de mes veines, Vous faites porter ma voix plus loin que le ciel. Vous serrez nos corps jusqu’à la douleur. Vous dessinez dans le vide des arabesques d’or. Le sol, le tapis, deviennent un champ immense où votre voix me fait l’amour entre un cri et un soupir… Ma est bouche entrouverte, votre doigt glisse entre mes lèvres, pénétration brève Main tiède égarée, rondeurs serrées, sillon secret, fossettes affolantes fluidité de la soie, pudeur de mes cuisses, moiteur sous le tissu Main tiède affolée, sombre gorge, portes secrètes, faille offerte, chasteté de dentelle Frémissement si doux dans ma toison ma lingerie sert à m'offrir à vous et à colorer votre désir. Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent et vous sentez la ligne de partage de ma chair. Vos doigts vont se fermer sur le seul point du monde où se carbonisent des hauteurs entières de jour. Et c'est enfin la pleine rivière que vous remontez sans effort, parce que mes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau. Un doigt, c'est trop peu. Deux, c'est mieux. Trois, je soupire. Quatre, je vous inspire. Cinq, j'expire Vous êtes dans mon ventre. Vous habitez soudain en moi. Digital en mon antre, comme un espace inconnu, une autre voie... A l'étonnement succède l'action, doigts brandis dans mon sexe en fusion, extrême onction Sueur, jouissance, passion ! D'une main habile vous vous invitez entre mes cuisses vous y prenez en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètrez cet insondable gouffre, si avide de tendresse, Rougissante, je suis au supplice, et je rêve qu'en glisse, vos doigts fins effleurent mon clitoris Votre main caresse mon ventre chaud, glisse entre mes cuisses, effleure mes lèvres intimes, Mon corps languissant à un léger sursaut. Vous caressez avec douceur. Mes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous vos doigts Ma poitrine se soulève par saccades, ma respiration se fait haletante, poursuivez votre caresse, Enfoncez vos doigts plus profondément en moi, soyez encouragé par mes gémissements réguliers. Je suis proche de l’orgasme, tout mon corps se crispe sous l’effet du plaisir. Mes muscles se détendent, se contractent à nouveau, puis se détendent encore. De légers spasmes font tressauter mon corps glissante de sueur et de musc je pousse de petits cris de plaisir, puis un seul gémissement, plus aigu que les autres, j’achève de jouir quand votre main au maximum, s’enfonçe au plus profond de mon sexe brûlant. encore un ou deux sursauts puis je soupire longuement, comme soulagée d’avoir pu évacuer tout ces plaisirs par un orgasme. Vos doigts se font dentelle, effleurent à pas de loup, votre doigt avance encore, creuse, se faufile. Humidité abondante, majestueuse. Envie de vous perdre totalement entre mes lèvres. Votre main part à ma découverte, s'immisce un peu plus. Parfum de femme. L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté. Cris étouffés entre nos bouches. je ne connais pas votre nom... D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètre cet insondable gouffre, si avide de tendresse, Entre mes cuisses tièdes, vous venez de glisser votre main, et d'instinct je m'ouvre pour que votre doigt s'insinue dans ma fentine suintante; Telle une chatte je ronronne, mais mes joues soudain virent a un beau rouge écarlate; Pour bien garder prisonnière cette main au creux de mon écrin, tu la serres comme dans un étau de tous tes muscles génitaux; Puis tu laisses échapper un soupir avant de m'inonder de ton miel. Mes doigts effleurent, s’attardent, puis s'introduisent. Deux caresses intimes. Tout ton corps se raidit, ta tête brinquebale, tu chavires, une coulée de plaisir se répand dans ton corps. tes muscles se contractent, ton cœur bat la chamade. Tu te mords les lèvres, Tes cuisses se resserrent et emprisonnent la main. Tu me fixes du regard ... et tu me souris Je sens sous mes doigts un endroit chaud et moite. l'humidité s'intensifie. Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante, il s'enfonçe entièrement dans des profondeurs inconnues, t'arrachant des gémissements à chaque pénétration. La tendre humidité , l 'émotion de tes sens. J 'effleure cette corolle qui est encore cachée, Cette rose orchidée qui veut que je l 'offense , Qui ouvre ses pétales mille fois désirés. De mon doigt je poursuis la ligne de ces lèvres Sublimes et si douces, imprégnées de ton miel, Qui me mènent tout droit au profond de ta fièvre, Puis lève ce bouton jusqu 'au septième ciel. Un bouton qui cede, ta robe que j'écarte, et sous mes doigts, soudain, une douce toison, pour un autre plaisir, douce exploration J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir, Je te sens trembler et tu m'entends gémir. tes seins contre moi qui se frottent doucement... et je sens le velours de ta langue qui glisse en même temps sur ma peau enfiévrée... Audacieux, j'explore le plus petit recoin, jusqu'à venir me perdre au creux de ta féminité... Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas. Je ne sens ma main vraiment vivante que quand elle s’enfonce entre tes deux cuisses pour y chercher ton sexe qui se laisse découvrir comme un beau fruit dans l’herbe Ma main sculpte tes seins et l'autre te dessine. Aux flots de tes cheveux, tombant sur tes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine, Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles. Un peu comme un aveugle, en te prenant les mains, Je te découvre en braille et cherche tes chemins. Comment me détacher, mes doigts que tu enserres, Le soc de ma charrue labourant en tes terres. Tu ronronnes féline et, mi-femme, mi-chatte, Tu me dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte, Tu m'affoles indécente et tu fais connaissance De mes sens en attente qui te sont renaissance. Tu es là, assouvie de nos folles amours, Tu rêves alanguie au fil de ce parcours, Mon livre entre tes doigts, repos de la guerrière, Pour que ton âme vaque en vague cavalière. Ma main t'entre-baille, vivante rose de cyprès, et tout de suite travaille, d'un doigt léger, le clitoris. Fin chef-d'œuvre de la nature, vit d'oiseau, pine en miniature, bouton subitement durci, qui, dans l'écartement des lèvres, tout baigné d'amoureuses fièvres, dresse la tête et bande aussi. Ma main tout doucement, se pose sur ton genou, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage, Se permettre autre chose serait un rêve fou, pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages. Et voilà que ma main se permet une avance, elle doit se sentir bien car elle s’arrête à nouveau, L’endroit est doux et chaud et mérite une danse, une cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau. Mais pourtant sans attendre elle remonte un peu plus, sous la jupe à présent la voici qui découvre, Comme un léger barrage en un bout de tissu, sans frapper à la porte la voilà qui l’entrouvre. La main a dû trouver là sa destination, car elle ne bouge plus de cet endroit divin, Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson, rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins. ma main tremblante avance vers tes flancs. Contact. Douceur. sur ton ventre, peau de pèche velouté fragilité Contact soyeux. Découverte. Ma main glisse et s'égare, tes cuisses s'ouvrent. mes doigts explorent cet univers inconnu, rêvé. Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, si délicatement offert. Mes doigts gênés s'égarent et avancent en terre inconnu. Raidissement soudain de ton corps, tétanie passagère. Regard vers tes yeux, mon amour ... C'est bon ? Encore ? Je continue ... ? C'est toi qui le demande, tu diriges ma main, mes doigts, les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas... Tu me nommes les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief, de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir. Ouvre tes jambes, prends mes flancs. Dans ces rondeurs blanches et lisses, ouvre tes genoux tremblants … ouvre tes cuisses, ouvre tout ce qu’on peut ouvrir Dans les chauds trésors de ton ventre, j’inonderai sans me tarir L’abîme où j’entre. Source d'amour, fontaine de douceur, joli petit ruisseau apaisant toute ardeur, mal et langueur ô lieux solacieux et gracieux séjour délicieux, voluptueux, plus que tout autre au monde Petit sentier qui droit mène à la bonde d'excellent bien et souverain plaisir, Heureux sera cil duquel le désir contentera qui prendre te pourra et qui de toi pleinement jouira Je te salue, Ô merveillette fente, qui vivement entre ces flancs reluis; Je te salue, Ô bienheureux pertuis, qui rend ma vie heureusement contente! C’est toi qui fais que plus ne me tourmente l’archer volant qui causait mes ennuis; T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa force en moi déjà plus lente. Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu, Qui à ton gré domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer, A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles! Pierre de Ronsard (1570) | Je rêve de vos caresses (E) Je rêve de vos caresses, délicieuse sensation ou vibrante détresse, désir intense de votre virilité, qui s’insinue, s‘immisce, et me pénètre Jeu de vos mains sur mes seins ... |
![]() | je rêveJe rêve de tes doigts qui soulignent mes rondeurs. Je rêve de tes mains qui effleurent mon sein Je rêve de tes lèvres qui attirent les miennes. Je rêve de ta bouche qui enflamme ma bouche Je rêve de ton sexe qui m'investit et me remplit frisson. | je rêve (E) Je rêve de tes doigts qui soulignent mes rondeurs. Je rêve de tes mains qui effleurent mon sein Je rêve de tes lèvres qui attirent les miennes. Je rêve de ta bouche qui enfla ... |
![]() | ma saveur (Oscar Wilde - Sofifée)Pour écarter tes lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, ----------------------- J'attends tout de toi, tes mains, tes lèvres, ton vit, Mes courbes se tendent du plaisir des étreintes, Et dans mon triangle d'or, que ta sève jaillisse Je sublime cet instant et je ne dis mot, Je sens tout ton amour s'incruster sous ma peau Et mon âme fragile se mêler à la tienne. Oscar Wilde - Sofifée | ma saveur (Oscar Wilde - Sofifée) (E) Pour écarter tes lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, ----------------------- J'attends tout de t ... |
![]() | dès l'instant ou tu me verras (Jane Catulle-Mendès)Je veux, quand tu viendras dans l'allée empourprée, Heureux d'atteindre enfin le but de tous les buts Que tu crois, en me voyant, frêle, grave et parée, Voir une reine-enfant avec les attributs. Je ne bougerais pas, délicate et sereine, Un long temps, pour que tu rêves et sois étonné Et pour que, dès ce jour, à jamais tu comprennes Le geste de mon corps immobile et donné Car, par ma voix où vit toute l'âme indicible, Tu sauras que je t'aime et que je te veux pour amant. Jane Catulle-Mendès | dès l'instant ou tu me verras (Jane Catulle-Mendès) (E) Je veux, quand tu viendras dans l'allée empourprée, Heureux d'atteindre enfin le but de tous les buts Que tu crois, en me voyant, frêle, grave et parée, Voir une reine-enfant avec les attributs. < ... |
![]() | Etre une femme (Elisabeth Mesner)Etre troublant Qui cache ses fêlures Qui cache ses blessures Qui font saigner l'azur... Femme encore Femme de dentelle Qui souffle des rêves Sans enlever ses jaretelles... Femme Fardée de mots Ces mots miroirs Où vivent d'autres regards Etincelles de bonheur Murmures d'instants Où des amants Viennent ceuillir Ces airs d'antan Du temps des demoiselles Du temps des ritournelles... Du temps des belles Des belles d'antan. Elisabeth Mesner | Etre une femme (Elisabeth Mesner) (E) Etre troublant Qui cache ses fêlures Qui cache ses blessures Qui font saigner l'azur... Femme encore Femme de dentelle Qui souffle des rêves Sans enlever ses jaretelles... Femme Fardée de mots Ces mots miroirs ... |
![]() | Mon plaisir, mon bonheurTe laisser glisser doucement en moi te sentir dans ma chair durcir et grandir investir mon ventre chaud mes jambes écartées pour mieux te recevoir mes jambes resserrées pour mieux te retenir le désir qui monte en moi femme révélée Et dans mon corps, cette sensation de puissance Et ta semence ... qui m'envahit Le long de mes cuisses coule la jouissance | Mon plaisir, mon bonheur (E) Te laisser glisser doucement en moi te sentir dans ma chair durcir et grandir investir mon ventre chaud mes jambes écartées pour mieux te recevoir mes jambes resserrées pour mieux te retenir le ... |
![]() | mon corps (Marie Nizet)Je vous aime, mes yeux, qui restiez éblouis Dans l'émerveillement qu'il traînait à sa suite Et qui gardez au fond de vous, comme en deux puits, Le reflet persistant de sa beauté détruite. Je vous aime, mes bras, qui mettiez à son cou Le souple enlacement des languides tendresses. Je vous aime, mes doigts experts, qui saviez où Prodiguer mieux le lent frôlement des caresses. Je vous aime, mon front, où bouillonne sans fin Ma pensée à la sienne à jamais enchaînée Et pour avoir saigné sous sa morsure, enfin, Je vous aime surtout, ô ma bouche fanée. Je vous aime, mon coeur, qui scandiez à grands coups Le rythme exaspéré des amoureuses fièvres, Et mes pieds nus noués aux siens et mes genoux Rivés à ses genoux et ma peau sous ses lèvres... Je vous aime ma chair, qui faisiez à sa chair Un tabernacle ardent de volupté parfaite Et qui preniez de lui le meilleur, le plus cher, Toujours rassasiée et jamais satisfaite. Et je t'aime, ô mon âme avide, toi qui pars - Nouvelle Isis - tentant la recherche éperdue Des atomes dissous, des effluves épars De son être où toi-même as soif d'être perdue. Je suis le temple vide où tout culte a cessé Sur l'inutile autel déserté par l'idole ; Je suis le feu qui danse à l'âtre délaissé, Le brasier qui n'échauffe rien, la torche folle... Et ce besoin d'aimer qui n'a plus son emploi Dans la mort, à présent retombe sur moi-même. Et puisque, ô mon amour, vous êtes tout en moi Résorbé, c'est bien vous que j'aime si je m'aime. mon corps (Marie Nizet) | mon corps (Marie Nizet) (E) Je vous aime, mes yeux, qui restiez éblouis Dans l'émerveillement qu'il traînait à sa suite Et qui gardez au fond de vous, comme en deux puits, Le reflet persistant de sa beauté détruite. ... |
![]() | Je rêveJe rêve de votre bouche qui enflamme ma bouche Je rêve de votre souffle qui bruisse dans mon cou. je rêve de vos lèvres qui caressent mon cou. Je rêve de vos doigts qui soulignent mes rondeurs. frisson. | Je rêve (E) Je rêve de votre bouche qui enflamme ma bouche Je rêve de votre souffle qui bruisse dans mon cou. je rêve de vos lèvres qui caressent mon cou. Je rêve de vos doigts qui soulignent mes rondeurs. ... |
![]() | comme une semence qui germePlus haut ta peau est si claire que tes jambes en sont nues et mon regard s'y s'use comme au plus tranchant d'un éclat de soleil. Au-delà, je sens la soie qui sert à t'offrir à moi et à colorer mon désir. Tes cuisses, douces comme la soie, se desserrent et je sens maintenant la ligne de partage de ta chair. Mes doigts vont se fermer sur le seul point du monde où se carbonisent des hauteurs entières de jour. Et c'est enfin la pleine rivière que je remonte sans effort, parce que tes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau. Un doigt, c'est trop peu. Deux, c'est mieux. Trois, tu soupires. Quatre, je t'inspire. Cinq, tu expires Je suis dans ton ventre. J' habite soudain en toi. Digital en ton antre, comme un espace inconnu, une autre voie... A ton étonnement succède l'action, mes doigts brandis dans ton sexe en fusion, extrême onction. Sueur, jouissance, passion ! | comme une semence qui germe (E) Plus haut ta peau est si claire que tes jambes en sont nues et mon regard s'y s'use comme au plus tranchant d'un éclat de soleil. Au-delà, je sens la soie qui sert à t'offrir à moi et à colorer m ... |
![]() | Ma robe glisse consentanteMa langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, amenant à vous, ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant d’Abyssinie. Éclairé des étoiles sublimant cet instant, mon corps se fera dunes, courbures incendiaires, vagues de sable chaud, oasis brulant sous vos doigts pénétrants mes humides frontières. Devenue faible proie, je glisserai dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale, buvant au creux du corps, des replis de l’intime, l’oued libérateur, femelle de mon mâle. Ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer, Prenez moi comme on cueille un fruit, Dégustez moi avec délice et gourmandise, Vous effeuillerez mon corps dans un soupir, Vous caresserez mes lèvres à votre guise. Je me donne à vous tel un cadeau sucré, Faites jaillir en moi le feu sacré, faites moi rougir de plaisir... Laissez vous aller à votre plaisir ! C’est si bon de s’abandonner ! | Ma robe glisse consentante (E) Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, amenant à vous, ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant d’Abyssin ... |
![]() | Soyez clément, doux et sans maliceVotre regard diffuse des courants électriques Touchez-moi de vos mains magiques Sur mon corps assoiffé de plaisir Chuchotez-moi tous vos fervents désirs Je suis à vous pour cette nuit Vous avez gagné votre pari. Me voici. Céln | Soyez clément, doux et sans malice (E) Votre regard diffuse des courants électriques Touchez-moi de vos mains magiques Sur mon corps assoiffé de plaisir Chuchotez-moi tous vos fervents désirs Je suis à vous pour cette nuit Vous av ... |
![]() | Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen)Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi. Tes courbes sont comme océans et mers à dompter, telle une Armada je m'y lance à naviguer. Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer. Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi. A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, pour y déposer un doux et long baiser. Y assouvir ma soif de désir, en buvant ton hydromel du jouir. Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour. sweetgen | Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen) (E) Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es ma Terre, je su ... |
![]() | seins (Pierre-Albert Birot)Sains Seins O coussins O mes saints Pierre-Albert Birot | seins (Pierre-Albert Birot) (E) Sains Seins O coussins O mes saints Pierre-Albert Birot ... |
![]() | tendre détresseJe ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche, Je me redresse un peu pour caresser ton corps Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes. Tu y allumes un feu qui m'éblouit bien fort Mais j'aime te regarder courir droit à ta perte, La pointe de tes seins redressée fièrement. La danse de tes reins accélère, plus rythmée, Je cueille une auréole, je serre l'autre des dents, Tes nerfs soudain s'affolent, tu t'affaisses essouflée. | tendre détresse (E) Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche, Je me redresse un peu pour caresser ton corps Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes. |
![]() | dans l'attente de toiTu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Je veux t'avaler, me remplir de toi, me rassasier. Je t'accueille ! Viens, lentement, tendrement, Enfonce-toi en mon sein. Pénètre-moi, prend-moi. Goute ce paradis de douceur qui te cerne, te boit Je m’ouvre à toi et te dévore. sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi. Sens la chaleur de mon ventre qui t'enserre, Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites. Tout s'estompe, je ressussite, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Prend-moi, profondément, entièrement, Aime-moi, complètement, passionnément. Investis-moi, brutalement, sans concession, Jouis avec moi, Jouis en moi ! au plus profond de moi Inonde moi de ta sève amoureuse, finis-moi. ... Oh oui ! C'est si bon ! Enflammée jusqu'au cœur, tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. | dans l'attente de toi (E) Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Je veux t'avaler, me remplir de toi, me rassasier. Je t'accueille ! Viens, lentement, tendrement, Enfonce-toi en mon sein. Pénètre-moi, prend-moi. Goute ce p ... |
![]() | Abandonne-toi à moiOffre-toi, Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule dans ma chair Onction bénie, abreuve moi de ton liquide. Lâche-toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! | Abandonne-toi à moi (E) Offre-toi, Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule dans ma chair Onction bénie, abreuve moi de ton liquide. Lâche-toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! ... |
![]() | faire naitre ton plaisirme contrôler un peu, puis ... ne plus me contrôler, faire naitre ton plaisir. Te toucher au plus vif, nous serrer l'un vers l'autre pour offrir nos sens, cueillir ton desir puis te serrer plus fort, et enfin, m'introduire en toi, quand tu es prête. | faire naitre ton plaisir (E) me contrôler un peu, puis ... ne plus me contrôler, faire naitre ton plaisir. Te toucher au plus vif, nous serrer l'un vers l'autre pour offrir nos sens, cueillir ton desir puis te serrer plus ... |
![]() | donne moi (Christian Bailly)Donne-moi, de tes fascinants atours, La preuve de ton amour, L'élixir, L'essence, La quintessence, De ta chair amoureuse. Donne-moi, de tes viriles splendeurs, Ce qui fait mon bonheur, Le divin, Le céleste, Le zeste, De tes désirs de mortel. Donne-moi de ta substance consumée, De quoi me camer, Ma défonce, Ma dose, Mon overdose, Sans amour, je me meurs … Christian Bailly | donne moi (Christian Bailly) (E) Donne-moi, de tes fascinants atours, La preuve de ton amour, L'élixir, L'essence, La quintessence, De ta chair amoureuse. Donne-moi, de tes viriles splendeurs, Ce qui fait mon bonheur, Le divin, Le céleste, L ... |
![]() | Cède à la voluptéOffre toi à mon corps, à nos sens Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Ne te retiens plus ! Vas-y, je te reçois ! Ton corps vibre et se tend ! Oui ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes et c'est bon ! Donne moi tout de toi et reste encore en moi Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'a inondé de toi. Tu es venu sexe nu en moi, et c'était la première fois. Restons l'un dans l'autre, Restons enlaces, nos sexes emboités, délicieusement, Tu es mon bel amant ! | Cède à la volupté (E) Offre toi à mon corps, à nos sens Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. ... |
![]() | Viens.Approche-toi, ferme les yeux. Caresse mes jambes. Remonte le long de mes cuisses, Sens la chaleur de mes levres ma peau est brûlante de désir, j’écarte les jambes pour toi. Sens mon sexe humide, ma forêt delicieuse, mes lèvres distendues et gonflées, Touche, butine, goute la douceur de mon elixir Goûte-moi. Je sais pour toi le goût de mon corps, de tous ses arômes, parfums secrets et interdits. Puise donc ta force en mon calice, en y plongeant ton sexe avec malice. Tu deviendras enfin le complice, de la fin de mon supplice. Je sens frissonner sur mes lèvres muettes la douceur et la chaleur de ton premier baiser. Continue, respire le parfum de mon jardin de Jade. Plus près encore… Là où le désir transpire, Là où la grotte à corail, l’écrin à bijoux, cache mon trésor mystérieux. Sois tendre, prévenant, délicat, généreux, mais aussi, pourquoi pas, fantasque et un peu fou. Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore. sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi. Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites, je ressussite, Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur, que ton sexe glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair. qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénétre. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t'enfonces ... loin, très loin. Tu m'enroules, me défais, tu plonges, te retires. J'avale ton corps. Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l'un à l'autre. Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule. Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi. Ton amour me comble et me remplit C'est un velours, total, une douceur qui m'enveloppe. Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale. Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et tu jouis deux fois Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... bien au fond ! Sens mes douces caresses intimes, mes tendres contractions. Investis bien mon ventre chaud ! Laisse moi glisser sur toi la fleur de mes doigts. Tu es doux ! Je te sens vivre ! au plus profond de moi ! Tu vas et tu viens, vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre l'oreiller. Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline. mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J'aime ton corps qui vibre et qui se tend. J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir. Je remue, doucement. Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve. Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre. Je m'enfonce, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement, rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n\'y a pas de fin. Tu vas et viens en moi, comme une puissante houle, une marée secouée de violentes bourrasques, ballotant mon être consentant au delà de la jouissance, traversant les portes multiples de l'extase Saveur pimentée de ton sexe, Fragrance poivrée de ton désir Tu vas, je te retiens, tu viens, je t'aspire Oscillation, chavirement de tes pupilles Ton corps houleux se pliant à mes lèvres Rivés en mon âme d'étang Sucre de ma peau, sel de ma sueur Perlance de nos transparences (François d'Alayrac et Marion Lubreac) Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains. le contact est chaud. Je te laisse coulisser au creux de ma tanniere tapissée de ma liqueur douce, tu la mouille encore plus, tu me caresses au plus chaud de mon envie. Tu te déverses longuement, diluant ton plaisir dans le mien, Prendre et être pris. échange total. Oh oui, je te sens bien, tu glisses dans ma chair, C'est une sensation d'une douceur infinie. Je goûte l'instant. J'aime tes mouvements plus amples, Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe maintenant mon espace tout entier. Continue, ne viens pas tout de suite ... pas encore... Regarde moi. Pénétre moi, plus profondément, Donne moi le vertige. Je te donne du plaisir, tu me le rends au centuple. Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. Sens la transpiration qui perle entre mes seins, Ecoute le clapotis de nos sexes emmélés et le claquement de nos chairs Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre. Ton sexe dans le mien, nous sommes à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Je te sens dans mon corps, grandir et t'affermir, délicieuse intrusion Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi, je veux te sentir encore vibrer dans ma chair, C\'est si bon ! Tu m’habites. Tout s'estompe, je ressussite, je savoure cette douce sensation à l’extrémité de mon être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l’un à l’autre. Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule. Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi. Tu modules le rythme, tu glisses, légèr, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline. mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J’aime ton corps qui vibre et qui se tend. J’aime les soubresauts qui t’agitent, moi, si belle en ton plaisir. Je remue, doucement, j'ouvre les yeux, je cherche les tiens. Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin. Je t’enroule, te défais, plonge, me retire. J'avale ton corps. Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller. Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Regarde, écoute, touche, respire, goûte. La sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement, rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin. Ton amour me comble et me remplit C’est un velours, total, une douceur qui m’enveloppe. Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale. Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et tu jouis deux fois Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi Tu vas et viens en moi, comme une puissante houle, une marée secouée de violentes bourrasques, ballotant mon être consentant au delà de la jouissance, traversant les portes multiples de l’extase Saveur pimentée de ton sexe, Fragrance poivrée de ton désir Tu vas, je te retiens, tu viens, je t'aspire Ton corps houleux se pliant à mes lèvres Oscillation, chavirement de tes pupilles Rivées en mon âme d'étang Sucre de ma peau, sel de ma sueur Perlance de nos transparences (François d'Alayrac et Marion Lubreac) Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains. le contact est chaud. Je te laisse coulisser au creux de ma tanniere tapissée de ma liqueur douce, tu la mouille encore plus, tu me caresses au plus chaud de mon envie. Tu te déverses longuement, diluant ton plaisir dans le mien, Prendre et être pris. Échange total. Oh oui, je te sens bien, tu t'enfonces dans ma chair, C'est une sensation d'une douceur infinie. Je goûte l'instant. J'aime tes mouvements plus amples, Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe maintenant mon espace tout entier. Continue, ne viens pas tout de suite ... pas encore... Regarde moi. Pénètre moi, plus profondément, Donne moi le vertige. Je te donne du plaisir, tu me le rends au centuple. Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. Sens la transpiration qui perle entre mes seins, Ecoute le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs Je veux un souvenir de toi dans mon ventre ! Donne moi ta sève ! Maintenant ! Remplis moi de toi !Je sens que tu viens ! Je me cabre, Je jouis ! Tu t'arrêtes net et crispes ton regard ..... Je suis inondée d'une douce chaleur. J'en gémis de bonheur. Affaisse toi sur moi, j'aime tes grondements d'ours blessés. Laisse ta tête nichée au creux de mon épaule. Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t’enserre, se détend, se resserre. Ton sexe dans le mien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Mes doux cris de supplique pour mieux que tu me lisses, Tes tendres gémissements et ta verge qui se tend. Tu n'es plus qu’un phalle qui violemment m’empale et boute dans mon trou, où je te tords le cou. Les vagues du désir s’en viennent te saisir, avivant durement comme poutre ta folle envie de foutre. Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons: doux cocktail de sperme et de cyprine. (Jean-Claude) | Viens. (E) Approche-toi, ferme les yeux. Caresse mes jambes. Remonte le long de mes cuisses, Sens la chaleur de mes levres ma peau est brûlante de désir, j’écarte les jambes pour toi. Sens mon sexe humide, ma for&ec ... |
![]() | Il venait d'avoir dix-huit ansil était beau, il était fort. Au creux de mon lit, j'ai découvert avec lui un vrai paradis. Je me suis offerte à lui. Mon corps tout entier s'est donné peu à peu, telle un offrande. Telle une fleur au printemps. Je m'ouvrais, tendre et humide, et le laissais glisser en moi, dans ma chair, onctueuse et chaude. Il pouvait sentir mes douces caresses intimes, j'étais bien, et je voyais que lui aussi. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. je l'aspirais, je l’absorbais. son souffle était lent. Il me pénétrait doucement, tendrement, puis restait un moment en moi sans bouger, sensation d'une douceur infinie. Je fermais les yeux pour mieux goûter l'instant, nos intimités se mêlaient l’une à l’autre. ses mouvements reprennaient, plus amples, sa verge plongeait en moi et gonflait en meme temps. Elle occupait mon espace tout entier. Je lui faisais découvrir sur son sexe bandé les douces contractions de ma vulve tendre et tiède Il accéléra peu à peu, sa douce excitation devint un désir plus ardent, Je fermais les yeux, je m'offrais un peu plus à lui, la bouche ouverte, tout mon corps jouissait de ses pénétrations rythmées. J'étais maintenant si offerte, si chaude, si douce à l'interieur, je ne quittais plus ses yeux, Son regard dans le vague semblait déjà en réclamer davantage - Tu veux...maintenant ? me demanda-t'il - Non ... Pas encore... lui répondis-je, continue tes douces caresses intimes ! je sentais son plaisir, son envie de se lâcher, mais il ne fallait pas, pas maintenant, pas encore. Il se remit à osciller en moi, sans faire de bruit, juste du plaisir. Je l'avalais, l'absorbais, je digérais ma proie. Comme une crème enveloppant son pénis bandé, un cocon envoutant qu’on ne voudrait jamais quitter, je sentais les pulsations de son sexe dur dans mon corps, ma gorge était sèche. Il esquissa une grimace, j'inclinais mon bassin pour qu'il me pénètre plus au fond. Il entama des mouvements d’avant en arrière, fou d’un désir que je ne connaissais pas et dès son premier soupir, il ne parvint déjà plus à se retenir, jouissant à me faire perdre la tête dans mon corps. Je passais ma main dans ses cheveux, carressais son visage, je me mordillais les levres, doucement le rythme s'accélèra. Il s'agrippa à mes épaules et repris ses longues pénétrations, accompagnées de délicieux bruits de succion. Je bougeais pour accroître les sensations. Nos regards se souderent l'un à l'autre. il me pénètra plus profondément, j'étais prise de vertige. Je me concentrais sur ce gros sexe qui me fouillait et que j'aimais. La transpiration perlait entre mes seins, Je lui donnais du plaisir, il me le rendait au centuple. La pensée de son enorme sexe glissant dans le mien me fit perdre toute retenue. - Maintenant ! lui dis-je, Viens ! Donne moi ta sève chaude ! Il saisit alors mes épaules, augmenta l'ampleur et la puissance de son mouvement, le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs m'excitait. Je me cabrais, il poursuivit sa chevauchée. Je jouissais encore et il continuait. Puis il s'arrêta net. Je le sentis venir, il crispa son regard ..... Je le tirai à moi. Il explosa en moi ! Je sentis un flot de son liquide de vie me remplir. J'étais inondée d'une douce chaleur. J'en gémissais de bonheur. Puis Il s'effondra avec des grondements d'ours blessé. Je caressais amoureusement sa tête nichée au creux de mon épaule. Je conservais dans ma chair son sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondaient mes paupières. Il fut total, amant, secret, ardent et directif. il fut câlin, joueur, félin et attentif. Il donna et prit sans retenue. Il usa, abusa de mon corps, de mes sens, de mes forces. Je lui appris en quelques heures des plaisirs différents et nouveaux. Je lui offrais ma bouche, mes mains, mes seins mon ventre et mes reins. Il était jeune, infatigable de son corps. Ses premières jouissances furent rapides, furent violentes. Les miennes vinrent plus tard, elle furent sauvages. J'entends encore parfois, dans mes rêves solitaires, résonner mes gémissements, mes cris rauques quand je le sentais se crisper et me saisir comme pour mieux me garder. Nous fîmes l'amour longtemps. Il était malhabile. Je le fis passer pour un amant exemplaire, Il me remercia de ses caresses appuyées, de ses enlacements enfiévrés, du plaisir qu'il ressentait. Je m'avouais perverse et imaginative alors que je ne me connaissais que passive et classique. Il n'y était pour rien. J'ai été là au bon moment, où il avait besoin de se sentir mâle. Il venait d'avoir dix-huit ans Ça le rendait presque insolent de certitude Et pendant qu'il se rhabillait Déjà vaincue, je retrouvais ma solitude J'aurais voulu le retenir Pourtant je l'ai laissé partir sans faire un geste Il m'a dit : "C'était pas si mal", avec la candeur infernale de sa jeunesse. J'ai mis de l'ordre à mes cheveux Un peu plus de noir sur mes yeux par habitude J'avais oublié simplement Que j'avais deux fois dix-huit ans | Il venait d'avoir dix-huit ans (E) il était beau, il était fort. Au creux de mon lit, j'ai découvert avec lui un vrai paradis. Je me suis offerte à lui. Mon corps tout entier s'est donné peu à peu, telle un offrande. Telle une fleur ... |
![]() | un lent mouvement (Gérard Salert)C'est un pas chaloupant filant un nœud marin Qui s'en vient bien troublant réveiller les instincts Et de la promenade, les voiles se balancent Et dans toute la rade, on mouille de plaisance. Gérard Salert | un lent mouvement (Gérard Salert) (E) C'est un pas chaloupant filant un nœud marin Qui s'en vient bien troublant réveiller les instincts Et de la promenade, les voiles se balancent Et dans toute la rade, on mouille de plaisance. Gérard S ... |
![]() | Au rythme de son corps (Aubepine)Au rythme de son corps je me plie sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive Sous ses furieux assauts, chacun de mes orgasmes, fait monter son désir Au plus profond de moi, son sexe devient roi, Se durcit à l'extrême limite de mes parois, Et lors de l'implosion, contractions, convulsions, s'emparent de moi, Recevoir sa semence est ma plus douce jouissance. Aubépine | Au rythme de son corps (Aubepine) (E) Au rythme de son corps je me plie sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive Sous ses furieux assauts, chacun de mes orgasmes, fait monter son désir Au plus profond de moi, son sexe devient roi, Se durci ... |
![]() | la terre et l'oceanDe toute ma force en réserve immense Je glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence L'empreinte humide de mon va et vient régulier. Voulant toujours aller plus loin Sur le chemin de notre union, Je jette mon luisant corps masculin Dans l'élan de ma passion. Libérant la vie sur le sable J'épouse le corps de la belle Et tel un amant insatiable Déjà regonfle de désir charnel... Le fracas sourd de nos chocs érotiques Rend notre âme si légère... | la terre et l'ocean (E) De toute ma force en réserve immense Je glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence L'empreinte humide de mon va et vient régulier. Voulant t ... |
![]() | Cède à la voluptéOffre toi à mon corps, à nos sens Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Ne te retiens plus ! Vas-y, je te reçois ! Ton corps vibre et se tend ! Oh oui ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes et c'est bon ! Donne moi tout de toi et reste encore en moi Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'a inondé de toi. Tu es venu sexe nu en moi, et c'était la première fois. Restons l'un dans l'autre, Restons enlaces, nos sexes emboités, délicieusement, Tu es mon bel amant ! | Cède à la volupté (E) Offre toi à mon corps, à nos sens Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. ... |
![]() | deux corps (Marie)deux corps qui se désirent, qui s'effleurent, qui se frôlent deux corps qui se touchent, qui se caressent, qui se cajolent deux corps qui s‘enlaçent, qui s'unissent Pour ne faire qu'UN Marie | deux corps (Marie) (E) deux corps qui se désirent, qui s'effleurent, qui se frôlent deux corps qui se touchent, qui se caressent, qui se cajolent deux corps qui s‘enlaçent, qui s'unissent Pour ne faire qu'UN ... |
![]() | O spasmes (Paul Valery)Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange Sous le même linge où battent leurs coeurs S'exalte un échange de vives liqueurs. Paul Valery | O spasmes (Paul Valery) (E) Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange Sous le même linge où battent leurs coeurs S'exalte un échange de vives liqueurs. Paul Valery ... |
![]() | une nuit avec toiDes caresses intimes Que l'on dit immorales Nos corps qui s"animent Aux allures bestiales C'est le désir présent C'est le oui de nos corps La maitresse, l'amant C'est le silence qui dort Les yeux reclamant A grands cris des encore Des caresses s'engageant En des doux accords C'est les non, c'est les oui C'est nos corps qui réclamment Des ébats dans un lit Nos désirs qui s'enfflamment Ce sont des jeux interdits A faire perdre nos âmes Ce sont nos corps qui crient Les plaisir que l'on damne C'est un plaisir sans fin Dans un désir assouvi C'est le mien c'est le tien C'est un cadeau de la vie Que l'on veut quotidien C'est les étoiles qui brillent Quand le soleil revient Dans nos yeux qui scintillent une nuit avec toi ... | une nuit avec toi (E) Des caresses intimes Que l'on dit immorales Nos corps qui s"animent Aux allures bestiales C'est le désir présent C'est le oui de nos corps La maitresse, l'amant C'est le silence qui dort Les yeux reclamant ... |
![]() | Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu)Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser Prés à défaillir sous le langage de nos désirs On se cherche on s'attire, sans rien se dire Parfois jusqu'à l'expire à en mourir Ce que j'aime éperdument, c'est la force des sentiments De nos corps à corps qui en redemandent plus encore Le parfum enivrant, le décor La douceur, la saveur de ton corps Nos désirs, nos délires, nos plaisirs Exaltants, existants, envoûtants Ce que j'aime après l'amour, quand nos élans n'ont plus cours Ce sont ces moments tendresse, nos silences et puis le reste Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur Sans dessus dessous Et savourer par-dessus tout le goût de toi Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours C'est la déraison, qui nous unit dans la passion © Jean-Michel Leleu | Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu) (E) Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser Prés à défaillir sous le langage de nos désirs On se cherche on s'attire, sans rien se dire Parfois jusqu'à l'expire à en m ... |
![]() | mes songes (Bertino le Pascalois - Le Chat à la Rose)Et juste pour toi, mes mots, j'allonge Me laissant guider près du feu qui crépite A défaut de ton corps, je m'en réchauffe De sa chaleur s'embaume mon cœur Et de ma plume je t'en fais l'ébauche Aucune retenue, aucune pudeur Ne viendra masquer mon désir pressant Je vis et je meurs à rêver de ce pêché Mon être tout entier ne fait que s'enflammer Et je sens alors mon "ennemi" brulant Frémir sous l'effet de tes doigts sur moi Tumecaresses tel l'ébéniste sur le bois Se laissant guider par son savoir faire Tu me prends et tu te délectes de ma chair Esclave du plaisir et de la volupté Je m'abandonne toute entier à tes baisers Sous les draps, jeux de dominances s'alternent Et nos rythmes effrénés se déchainent Transportes par l'extase de cette frénésie Tu m'emportes dans les profondeurs de la nuit Je perds alors toutes notions du temps Rester dans l'infini de ce rêve troublant Ou je te vois donner corps à mes fantasmes Tu libères en moi une furie exaltée Et tu laisses en émoi cette démone acharnée T'étant soumis pour atteindre l'orgasme Et quand la jouissance suprême m'épuisera Je laisserai alors le sommeil me gagner Je me blottirai dans la douceur de tes bras Et je rêverai encore de ce moment partagé Jusqu'a ce que l'aube finisse par t'emporter Alors dans un dernier baiser tu partiras Mais de cette nuit, souvenirs, tu garderas Car nos esprits et nos corps en resteront gravés Même si le blafard matin me dit : Tu as rêvé. Bertino le Pascalois Croissant de lune et soupirs d'or A l'heure prodige des songes Lorsque la ville s'endort Et qu'auprès de moi tu t'allonges Douce et irrésistible chaleur Qui, sûrement m'envahit Quand dans tes bras cajoleurs Un désir sauvage revient à la vie. Délicieuse et cruelle morsure Dans la chair de mon cou Les paroles se font murmures Et les gestes, insensés et fous O bonheur de cette fébrile étreinte Les baisers follement s'enhardissent De désirs, mes joues se teintent Sous la suavité de tes mains qui glissent... Enivre moi d'insupportables caresses Dompte en moi le tigre qui paresse Fais toi astronaute, soit femme opportune Célèbre amante parcours le pic et sa lagune Emplis mon ciel de tes doux yeux bruns Revêt nos corps de luxurieux embruns Sublimes rêves qui loin de Morphée me tirent Et me noient dans ton bassin d'insatiable désir. Ma chair palpitante furieusement te réclame Noie ce doux brasier que mon esprit enflamme Alors que chaque jour là près de toi qui attise De ces voluptueuses et torrides braises Même dans les froidures des jours sans bises Froidure d’un souffle qui jamais ne m’apaise... Que vienne la nuit quand la ville s'endort Que nos âmes rassasies leur faim sur nos corps... Bertino le Pascalois Le Chat à la Rose | mes songes (Bertino le Pascalois - Le Chat à la Rose) (E) Et juste pour toi, mes mots, j'allonge Me laissant guider près du feu qui crépite A défaut de ton corps, je m'en réchauffe De sa chaleur s'embaume mon cœur Et de ma plume je t'en fais l ... |
![]() | cantiqueTu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut. Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Que de charmes dans ton amour ! Comme ton amour vaut mieux que le vin ! Et comme tes parfums sont plus suaves que tous les aromates! Tes lèvres distillent le miel, Tes jets forment un jardin, où sont les grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, Une fontaine, une source d'eaux vives, Les ruisseaux du Liban. ... Tes deux seins sont deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle, Qui paissent au milieu des lis. ... Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4 | cantique (E) Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut. Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Que de charmes dans ton amour ! Comme ton amour vaut mieux que le vin ! Et comme tes parfums ... |
![]() | Touchez ce sourire voluptueux (Aragon - le con d'Irène)Touchez mais touchez donc vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains. Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant. Là que vos deux paumes immobiles, vos phalanges éprises à cette courbe avancée se joignent vers le point le plus dur, le meilleur, qui soulève l’ogive sainte à son sommet, ô mon église. Aragon (le con d'Irene) | Touchez ce sourire voluptueux (Aragon - le con d'Irène) (E) Touchez mais touchez donc vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains. Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant. Là que vos deux paumes immobiles, vos phalanges ... |