![]() | prièreMes nuits sont églises de dentelles, Mes jours, temples de satin. Vos yeux me rendent belle. Mes dieux seront vos mains. Mes minutes sont prières de désir. Mes secondes, suppliques vers vous. Mes baptêmes seront vos sourires. Mes eucharisties, à vos genoux. Mes confessions sont d’impudeur. Mes crucifixions, dans votre lit. Vos homélies me feront peur. Vos absolutions, folie. Dans un paradis bien terrestre, Nous errerons du soir au matin. De mon corps vous serez le mestre : Je vous garde au creux de ma main. | prière (E) Mes nuits sont églises de dentelles, Mes jours, temples de satin. Vos yeux me rendent belle. Mes dieux seront vos mains. Mes minutes sont prières de désir. Mes secondes, suppliques vers vous. |
![]() | Le plus beau concerto (Leo Ferré)Le plus beau concerto est celui que tu écris Sur les claviers jaloux de mon corps ébloui Quand tes hautbois en caravanes Viennent mourir dans mes jardins Et que t'offrant tant de festins mes lèvres dansent la pavane Le plus beau concerto est celui de ma voix Les matins reconquis à l'archet de tes doigts Quand je meurs à tes violoncelles Les anges cassent leurs violons Et sont jaloux de nos chansons Car la musique en est trop belle Leo Ferré | Le plus beau concerto (Leo Ferré) (E) Le plus beau concerto est celui que tu écris Sur les claviers jaloux de mon corps ébloui Quand tes hautbois en caravanes Viennent mourir dans mes jardins Et que t'offrant tant de festins mes lèvres d ... |
![]() | Le plus beau concerto (Leo Ferré)Le plus beau concerto est celui que j'écris Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui Quand mes hautbois en caravanes Viennent mourir dans tes jardins Et que m'offrant tant de festins Tes lèvres dansent la pavane Le plus beau concerto est celui de ta voix Les matins reconquis à l'archet de mes doigts Quand tu meurs à mes violoncelles Les anges cassent leurs violons Et sont jaloux de nos chansons Car la musique en est trop belle Leo Ferré | Le plus beau concerto (Leo Ferré) (E) Le plus beau concerto est celui que j'écris Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui Quand mes hautbois en caravanes Viennent mourir dans tes jardins Et que m'offrant tant de festins Tes lèvres da ... |
![]() | Dormez mon Amour (d'après Bertino le Pascalois)Les heures tournent et je vous regarde Vous sommeillez, dormez, vous êtes belle Pourtant à vous caresser je me hasarde Espérant des frissons rebelles Ma bouche accompagne lutine Cette délicieuse visite de votre peau Et ma langue experte et mesquine Cherche délicatement votre ruisseau. le faire devenir rivière, océan le faire devenir prière, bible de cet instant Votre peau est un psaume Vous dormez et vous jouissez en silence dans la nuit Sans résistance Vous êtes belle et sublime sous vos draps de satin Quand je recouvre votre abîme Par des gestes si câlins Dormez mon Amour Je veille sur vous Demain au petit jour Je serai toujours là. Bertino le Pascalois | Dormez mon Amour (d'après Bertino le Pascalois) (E) Les heures tournent et je vous regarde Vous sommeillez, dormez, vous êtes belle Pourtant à vous caresser je me hasarde Espérant des frissons rebelles Ma bouche accompagne lutine Cette délicieus ... |
![]() | au petit matin (Jean-marc Lorgnier)Quand au petit matin Près de toi je m'éveille, Que mon corps se souvient Des ébats de la veille, Avec délicatesse Mes mains parcourent alors, De leurs douces caresses Les reliefs de ton corps. Je sens changer ta peau Sous de troublants frissons, Et sans me dire un mot Comprends ton émotion. La magie de l'amour Prolonge alors mon corps, Vers l'écrin de velours Qui me désire encore. A nouveau te voilà Au plus profond de moi, Partageant mon émoi te fondant dans mon Moi. Le magma du désir Entre alors en fusion, Pour encore nous offrir Une sublime éruption Jean-marc Lorgnier | au petit matin (Jean-marc Lorgnier) (E) Quand au petit matin Près de toi je m'éveille, Que mon corps se souvient Des ébats de la veille, Avec délicatesse Mes mains parcourent alors, De leurs douces caresses Les reliefs de ton corps. |
![]() | murmuresTes lèvres s’entrouvrent, imperceptible murmure. Ma langue enroule ton soupir Laissant tes papilles s’engourdir Aux souvenirs d’un baiser. Dors, mon amour, dors Je me charge de tes rêves… | murmures (E) Tes lèvres s’entrouvrent, imperceptible murmure. Ma langue enroule ton soupir Laissant tes papilles s’engourdir Aux souvenirs d’un baiser. Dors, mon amour, dors Je me charge de tes r&ecir ... |
![]() | C’est de vous que je rêve (George Sand)Je me suis souvent assise seule à l’écart avec une âme pleine d’amour et les genoux tremblants de volupté… Je fais encore dix lieues à pied, et en me jetant le soir dans un lit d’auberge, je songe encore que le sein d’un homme adoré est le seul oreiller qui reposerait à la fois l’âme et le corps… C’est de vous que je rêve quand je m’éveille trempée de sueur, vous que j’appelle quand la nature sublime chante des hymnes passionnés, et que l’air des montagnes entre dans mes pores par mille aiguillons de désir et d’enthousiasme. Georges Sand (1804-1876) | C’est de vous que je rêve (George Sand) (E) Je me suis souvent assise seule à l’écart avec une âme pleine d’amour et les genoux tremblants de volupté… Je fais encore dix lieues à pied, et en me jetant le soir da ... |