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jeudi 25 décembre 2025 - 10h38
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Je me remémore chaque instant


Je me remémore chaque instant de cette apothéose.
Ma douce main qui t'effleure, t'enveloppe doucement,
ton sexe qui se glisse dans mon doux nid d'amour
avec une infinie lenteur, petit à petit, tu te fonds en moi,
nos sexes à l'unisson, immobiles un moment,
tes yeux qui brillent de mille feux, mes douces contractions.
Puis, le rythme qui s'accélère,
Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
Amante lascive, soumise et attentive
Sous tes furieux assauts chacun de mes orgasmes,
font monter mon désir d'expirer en un dernier spasme.
mon ventre qui t'enserre, ton souffle qui se creuse,
tout mon corps qui se cambre, et mes seins qui se dressent
un long râle de plaisir qui marque ta jouissance
nos lèvres qui se rejoignent, nos langues qui se confondent
dans un dialogue sans bruit, mon sexe qui aspire le tien,
la houle qui me soulève, tu te laisses emporter...
tout ton corps se contracte, la vague m'étreint,
Au plus profond de moi, ton sexe devient roi,
se durcit à l'extrême limite de mes parois,
tu exploses, tu jouis, contractions, convulsions, s'emparent de moi,
un geyser jaillit, un autre lui succède, tu hurles ton plaisir,
nos corps soudés au rythme de nos spasmes... longuement,
Recevoir ta semence est ma plus douce jouissance.
un dernier baiser, un dernier sourire, un geste de la main...
Nuit après nuit, je revis cette scène, seconde par seconde:
je revis l'offrande que tu me fais de ton plaisir,
la folle explosion que tu me procures...
Je n'en peux plus.
Tendrement,




Je me remémore chaque instant (E)
Je me remémore chaque instant de cette apothéose.
Ma douce main qui t'effleure, t'enveloppe doucement,
ton sexe qui se glisse dans mon doux nid d'amour
avec une infinie lenteur, petit à petit, tu te fonds ...

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Te souviens-tu (Paul Valery)


Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ?
Il était tout de charme et de vague contour,
Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ;
Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumières :
Les miens plus clairs vivaient dans les tiens plus foncés,
Nos voix disaient bien plus que les mots prononcés,
Ton timbre frais et tendre encore me remue...
Alors tu m'appelais... Tu m'attendais émue
Tandis que je volais, plus jeune qu'à vingt ans.
Ivre de me sentir par toi vainqueur du temps,
Vers ta forme, ô ma Nymphe, en belle robe blanche...
Alors... Tu m'accueillais comme une fleur se penche,
Et moi, sur ton sein tiède et doucement mouvant,
Je respirais en toi mon poème vivant.
...

Paul Valery
Te souviens-tu (Paul Valery) (E)
Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ?
Il était tout de charme et de vague contour,
Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ;
Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumi& ...

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premiers pas (Paul Valery)


...
Tout nous était joyau, songe, sources, délices,
Ton amour m'entr'ouvrait ses intimes calices
Où je buvais la soif éternelle de toi.
Tu m'étais le trésor d'espérence et de foi
Nous sentions qu'à jamais nous étions l'un à l'autre,
Qu'il n'était de bonheur au monde que le nôtre,
Qu'entre nous rien de vil ne surgirais jamais,
Que rien n'était plus sûr entre nous désormais,
Plus sûr, plus clair, plus vrai, plus nécessaire et juste
Ni plus doux que ce don d'une tendresse auguste
Et d'un secret très pur d'indivisible orgueil.
Tout s'élevait de nous vers un superbe seuil
Si beau, que d'y songer, je pleure, et ma main tremble...
L'acte, alors, de nous prendre et de "jouir ensemble"
N'était point le vain jeu de spasmes attendus,
Mais l'offrande en commun de nos êtres fondus,
Nus, perdus, et trouvant une même agonie,
Au mystère qui veut notre étrange harmonie...
... Te souvient-il des temps bénis de notre amour ?
Il y eut un jour... Et puis il vint un autre jour...
Ô Palpitante, ô tendre,
Souffriras-tu d'entendre
Ce que chante la cendre
De notre premier jour ?

Paul Valery
premiers pas (Paul Valery) (E)
...
Tout nous était joyau, songe, sources, délices,
Ton amour m'entr'ouvrait ses intimes calices
Où je buvais la soif éternelle de toi.
Tu m'étais le trésor d'espérence et de ...

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Ton amour fiévreuse


oh mon amour adoré, quand reviendras-tu ? je me languis de toi
Ta place à mes côtés dans le lit reste froide, mon corps à faim de ta présence
je sens ton odeur sur ton oreiller et nos draps de toi restent parfumés
mais en attendant ton retour, ton arôme me rend fou
encore deux jours mais c'est une éternité
je me réserve pour toi, ma peau frissonne à ton seul souvenir
à celui de ta bouche parcourant mon corps
tu me hantes comme une idée fixe
je me meurtris dans cette attente tout prêt à te recevoir
à voir tes lèvres se poser ici et butiner plus bas
je meurs de me retrouver entre tes bras brûlants de tendresse
de sentir tes mains généreuses de caresses
j'espère ce jour où de nouveau, tu plongeras goulûment ta bouche entre mes seins
pour redécouvrir leur langueur, leur indolence et leur mollesse
ce jour ou cette nuit où je pourrai suivre des doigts
la courbe de tes hanches celle de tes fesses
et alors on se collera corps à corps
peau contre peau pour que nos chairs exultent
reviens-moi vite je m'impatiente et ne pense qu'à toi
je t'embrasse. Ton amour fiévreuse
Ton amour fiévreuse (E)
oh mon amour adoré, quand reviendras-tu ? je me languis de toi
Ta place à mes côtés dans le lit reste froide, mon corps à faim de ta présence
je sens ton odeur sur ton oreiller et nos draps ...

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Dors (Bertino Le Pascalois)


Bonne nuit ma tendresse ait pitié de mon cœur qui bat
Mes yeux te réclament et mes oreilles suivent tes lois
Dors bien et n’oublie pas que tu es mon ivresse
Voyage dans le royaume des rêves et bannis la tristesse
Dors bien mon amour dans l’empire de mes désirs.

Le Chat à la Rose
Dors (Bertino Le Pascalois) (E)
Bonne nuit ma tendresse ait pitié de mon cœur qui bat
Mes yeux te réclament et mes oreilles suivent tes lois
Dors bien et n’oublie pas que tu es mon ivresse
Voyage dans le royaume des rêves et ban ...

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Tu venais d'avoir dix-huit ans (Dalida)


Tu venais d'avoir dix-huit ans, tu étais beau comme un enfant, fort comme homme
et j'ai compté en te voyant mes nuits d'automne
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux, un peu plus de noir sur mes yeux, ça t'a fait rire
Quand tu t'es approché de moi, j'aurais donné n'importe quoi pour te séduire

Tu venais d'avoir dix-huit ans, c'était le plus bel argument de ta victoire
Tu ne m'as pas parlé d'amour, tu pensais que les mots d'amour sont dérisoires
Tu m'as dit : J'ai envie de toi, tu avais vu au cinéma "le blé en herbe"
Au creux d'un lit improvisé, j'ai découvert émerveillée un ciel superbe

Tu as été ardent et directif, câlin, joueur, félin et attentif.
Tu me donnas et pris sans retenue.
Tu usas, et abusas de mon corps, de mes sens, de mes forces.
Je t'ai appris en quelques heures des plaisirs différents et nouveaux.
Je t'ai offert ma bouche, mes mains, mes seins, mon ventre et mes reins.
Tu étais jeune, infatigable de ton corps.
Tes premières jouissances furent rapides, furent violentes.
Les miennes vinrent plus tard, elle furent sauvages.
J'entends encore parfois, dans mes rêves solitaires,
résonner mes gémissements, mes cris rauques
quand je te sentais te crisper et me saisir comme pour mieux me garder.
Nous fîmes l'amour longtemps. Tu étais malhabile.
Je te fis passer pour un amant exemplaire,
Tu me remercia de tes caresses appuyées,
de tes enlacements enfiévrés, du plaisir que tu avais ressentis.
Je m'avouais perverse et imaginative
alors que je ne me connaissais que passive et classique.
Tu n'y étais pour rien. J'ai été là au bon moment,
où tu avais besoin de te sentir mâle.

Tu venais d'avoir dix-huit ans, ça te rendait presque insolent de certitude
Et pendant que tu te rhabillais, déjà vaincue, je retrouvais ma solitude
J'aurais voulu te retenir, pourtant je t'ai laissé partir sans faire un geste
Tu m'as dit : "C'était pas si mal", avec la candeur infernale de ta jeunesse.
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux, un peu plus de noir sur mes yeux, par habitude
J'avais oublié simplement que j'avais deux fois dix-huit ans
Tu venais d'avoir dix-huit ans (Dalida) (E)
Tu venais d'avoir dix-huit ans, tu étais beau comme un enfant, fort comme homme
et j'ai compté en te voyant mes nuits d'automne
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux, un peu plus de noir sur mes yeux, ça t'a ...

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Sous le pont Mirabeau (Guillaume Apollinaire)


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Guillaume Apollinaire
Sous le pont Mirabeau (Guillaume Apollinaire) (E)
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons ...

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Tu m'a comblée


Tu m'a comblée. Tu m'a inondée de toi.
Je sens encore couler ta sève chaude.
Dans mon corps cette sensation de puissance
le long de mes cuisses coule l'innocence.
Nos chaleurs enmelées, et nos corps enboités,
nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
Je suis enflammée jusqu'au cœur.
Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.
Tout pantelants encore de notre doux exploit,
rentrons chez nous tendrement enlacés,
ma tête dans le creux de ton épaule, assouvis et heureux,
Une paix profonde nous gagne, toute de quiétude et de sérénité...
nos corps sont repus...
Je te quitte en conservant dans ma chair un souvenir de toi.
Des larmes de bonheur inondent mes paupières.
Tu m'a comblée (E)
Tu m'a comblée. Tu m'a inondée de toi.
Je sens encore couler ta sève chaude.
Dans mon corps cette sensation de puissance
le long de mes cuisses coule l'innocence.
Nos chaleurs enmelées, et nos ...

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Dors mon Amour (Bertino le Pascalois)


Les heures tournent et je te regarde
Tu sommeilles, tu dors, tu es belle
Pourtant à te caresser je me hasarde
Espérant des frissons rebelles
Ma bouche accompagne lutine
Cette délicieuse visite de ta peau
Et ma langue experte et mesquine
Cherche délicatement ton ruisseau.
le faire devenir rivière, océan
le faire devenir prière, bible de cet instant
Ta peau est un psaume Tu dors et tu jouis
En silence dans la nuit Sans résistance
Tu es belle et sublime Sous tes draps de satin
Quand je recouvre ton abîme Par des gestes si câlins
Dors mon Amour Je veille sur toi
Demain au petit jour Je serai toujours là.

Bertino le Pascalois
Dors mon Amour (Bertino le Pascalois) (E)
Les heures tournent et je te regarde
Tu sommeilles, tu dors, tu es belle
Pourtant à te caresser je me hasarde
Espérant des frissons rebelles
Ma bouche accompagne lutine
Cette délicieuse visite de ta ...

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épuisantes luxures (Bertino le Pascalois)


Ce matin, je suis las de tant d'épuisantes luxures
Le parfum émané de mes membres meurtris
Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures
La débauche a creusé mes yeux bleus assombris.

Ces fièvres des nuits avidement rêvées
Rend plus pâles encor mes cheveux blond
Mes attitudes ont des langueurs énervées
Lorsque je vois mon amante aux cheveux longs.

Elle me ressaisit, m’étreint et m’embrasse
D'une ardeur si sauvage et si douce à la fois
Que mon corps brisé s'offre en demandant grâce
Dans un râle d'amour, de désirs et d'effrois.

Râles et sanglots monte avec monotonie
S'exaspérant finalement de tant de volupté
Hurler comme on crie aux moments d'agonie
Sans espoir d'attendrir l'immense surdité.

Bertino le Pascalois
épuisantes luxures (Bertino le Pascalois) (E)
Ce matin, je suis las de tant d'épuisantes luxures
Le parfum émané de mes membres meurtris
Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures
La débauche a creusé mes yeux bleus assombris.
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mon rêve familier (Paul Verlaine)


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend.

Car elle me comprend et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seul, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, si calme et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens
mon rêve familier (Paul Verlaine) (E)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aim ...

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sous les draps (anonyme 18e)


Quand ils eurent gouté les supremes ivresses,
Ils cacherent leurs corps, meurtris par les caresses,
Sous les draps qui fleuraient la lavande et la peau,
Et, les yeux fermés, les bras formant étau,
Leurs êtres lentement, sous l'ardeur des étreintes,
Sentirent se rallumer les voluptés éteintes.

Recommençons, dit-il ; et, le sourire aux dents,
La femme murmura tout bas des mots ardents.
Puis, doux comme un soupir, de sa bouchette rose
S'exhalèrent ces mots : - Non ! cherchons autre chose.
Et, comme lui, naif la regardait, béat
- Tu ne devines pas ?...Donne ta langue au chat.

Anonyme 1900
sous les draps (anonyme 18e) (E)
Quand ils eurent gouté les supremes ivresses,
Ils cacherent leurs corps, meurtris par les caresses,
Sous les draps qui fleuraient la lavande et la peau,
Et, les yeux fermés, les bras formant étau,
Leurs ...

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Souviens-toi


Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur
de nos serments, de nos désirs qui se réveillent,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
de mon corps qui s'alanguit, offert,
de mon regard pour t'inviter à venir en moi,
de mon ventre chaud, là où c'est si doux, si tendre,
de tes soupirs, de ta fougue qui se déclenche
de mes mots doux, pour te demander d'attendre un peu.
de ton puissant jet de vie qui investit mon ventre
de la jouissance qui nous prend, tous les deux.
de mon sourire, moi femme fécondée
de la joie de se donner une promesse de vie
Souviens-toi (E)
Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur
de nos serments, de nos désirs qui se réveillent,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
de mon corps qui s'alanguit, offert,
de mon regard pour ...