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Tout s'est passé si vite


Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à ta taille
Je t'ai vu frissonner. Tu m'as devinée ...
tu m'as allongée et tu m'a aimée
comme un loup, en hurlant au soleil couchant.
Tu étais en moi, tes mains sur mes seins chauds,
et tu m'a enfourchée encore mieux qu'une moto,
Tu as crié et j'ai vibré,
ta chaleur dans mon ventre,
ton souffle dans mon cou,
ta semence qui s'éjectait en moi,
et ce fut bon,
oui, si bon de me sentir si petite
dans cet univers infiniment grand.
Tout s'est passé si vite (E)
Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à ta taille
Je t'ai vu frissonner. Tu m'as devin&ea ...

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Une nuit avec toi


Une nuit avec toi... C'est un ciel qui s'illumine
Des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine
C'est un oui dans un râle Des caresses intimes
Que l'on dit immorales Nos corps qui s'animent

C'est le désir présent C'est le oui de nos corps
La maitresse, l'amant C'est le silence qui dort
Les yeux réclamant A grands cris des encore
Des caresses s'engageant En des doux accords

C'est les non, c'est les oui C'est nos corps qui réclamment
Des ébats dans un lit Nos désirs qui s'enfflamment
Ce sont des jeux interdits A faire perdre nos âmes
Ce sont nos corps qui crient Les plaisir que l'on damne

C'est un plaisir sans fin Dans un désir assouvi
C'est le mien c'est le tien C'est un cadeau de la vie
Que l'on veut quotidien C'est les étoiles qui brillent
Quand le soleil revient Dans nos yeux qui scintillent
Une nuit avec toi (E)
Une nuit avec toi... C'est un ciel qui s'illumine
Des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine
C'est un oui dans un râle Des caresses intimes
Que l'on dit immorales Nos corps qui s'animent

C'est le ...

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Tu viens de te retirer de moi (Philippe Forcioli)


Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi
Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu
Dans mes yeux des images racontent
La nuit nous boit comme la terre apres l'orage
Et tout ce parfum s'exhalant,
c'est l'haleine sage de la paix qui chante
la douceur d'aimer, d'être aimé, et d'en jouir

Philippe Forcioli
Tu viens de te retirer de moi (Philippe Forcioli) (E)
Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi
Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu
Dans mes yeux des images racontent
La nuit nous boit comme la terre apres l'orage
Et tout ce parfum s'exhalant,
c'est l'ha ...

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Il existe un pays


Il existe un pays aux collines de chair,
Où subsiste la vie, où meurt toute colère.
Les chemins empruntés, balisés de frissons,
Laissent désabusées les mains aux doigts fripons.

Tendresse épidermique, moiteur équatoriale,
Tout est dans l'esthétique de cette allure bestiale.
L'âme écorchée se perd, en offrande exilée,
Sauvage chevauchée sur les landes épilées.

Les dunes de satin, esquissées d'élégance,
Encerclent un fortin aux suaves fragrances.
Le désert apparent, balayé de caresses,
Offre à l'heureux passant myriades de promesses.

Miroirs au clair de lune, les mers opalines
Révèlent à Neptune leurs courbes félines.
Dans les sentiers d'écume, où se noient les corsaires,
Plane une légère brume percée de traits solaires.

A la lisière des lèvres, scintille le nectar,
Onctueux comme la sève, fatal comme le curare.
Le baiser frémissant sur les dolines roses
Capture les amants jusqu'à l'apothéose.

Déesse vénusienne perdue dans tes chimères,
Tes pupilles d'obsidienne rendent le monde amer.
Tes boucles en cascade roulent sur ton étalon
Féru de cavalcades, piégé dans tes vallons.
Il existe un pays (E)
Il existe un pays aux collines de chair,
Où subsiste la vie, où meurt toute colère.
Les chemins empruntés, balisés de frissons,
Laissent désabusées les mains aux doigts fripons. < ...

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tes lèvres (Sofifée)


Collée à tes lèvres
Je ne veux que tes baisers
chut ! ne dis plus rien.

Sofifée
tes lèvres (Sofifée) (E)
Collée à tes lèvres
Je ne veux que tes baisers
chut ! ne dis plus rien.

Sofifée ...

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Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu)


Ce que j'aime, c'est cet instant un peu fou
Quand tu viens contre moi, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
On se cherche on s'attire, sans rien se dire
Et nos corps à corps qui en redemandent encore
Le parfum enivrant, le décor La douceur,
la saveur de ton corps
Nos désirs, nos délires, nos plaisirs
Exaltants, existants, envoûtants
Ce que j'aime, quand nos élans n'ont plus cours
Ce sont ces moments tendresse, nos silences, puis le reste
Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur
Sans dessus dessous
Savourer par-dessus tout le goût de toi
Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir
Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours
C'est la déraison, qui nous unit dans la passion

© Jean-Michel Leleu
Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu) (E)
Ce que j'aime, c'est cet instant un peu fou
Quand tu viens contre moi, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
On se cherche on s'attire, sans rien se dire
Et nos corps à ...

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Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie
A devenir la prose que ta langue me crie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit
Je souffle en criminel pour attiser mon vit.
L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence.

Marvic
(E)
Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
S ...

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quand je la caressais (Arthémisia)


Elle aimait l’odeur de mes mains quand je la caressais,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
Elle aimait l’odeur de ses draps quand elle s’y glissait,
de fraîcheur et propreté mêlées ;
Elle aimait l’odeur de mon corps quand je m’approchais,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
Elle aimait l’odeur de mon sexe quand je la pénétrais,
moi et elle mêlés.

2007 © Arthémisia
quand je la caressais (Arthémisia) (E)
Elle aimait l’odeur de mes mains quand je la caressais,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
Elle aimait l’odeur de ses draps quand elle s’y glissait,
de fraîcheur et propreté mêl&e ...

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Le soir tombe


je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
Tu souris. Je perds pied.
nos chaleurs enmelées, et nos corps enboitées,
nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
Dans mon corps, cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit,
le long de mes cuisses coule l'innocence
Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi
Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu
Dans mes yeux des images racontent
La nuit nous boit comme la terre apres l'orage
Et tout ce parfum s'exhalant,
c'est l'haleine sage de la paix qui chante
la douceur d'aimer, d'être aimé, et d'en jouir
oh le soir tombe

Philippe Forcioli
Le soir tombe (E)
je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
Tu souris. Je perds pied.
nos chaleurs enmelées, et nos corps enboitées,
nos sourires qui s'echangent et un parfum d'ét&eac ...

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Cantique


Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée!
Comme ton amour vaut mieux que le vin,
Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!
Tes lèvres distillent le miel,
Et l'odeur de tes vêtements évoque celle du Liban.
Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma fiancée,
Une source fermée, une fontaine scellée.
Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers,
Avec les fruits les plus excellents,
Les troënes et le nard, le nard et le safran,
le roseau aromatique et le cinnamome,
Avec tous les arbres qui donnent l'encens;
La myrrhe et l'aloès, et tous les aromates;
Une fontaine des jardins, une source d'eaux vives,
Des ruisseaux du Liban.

Lève-toi, aquilon ! viens ! Souffle sur mon jardin,
et que les parfums s'en exhalent!
Que mon bien-aimé entre dans son jardin,
Et qu'il mange de ses fruits excellents !

Cantique des Cantiques
Cantique (E)
Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée!
Comme ton amour vaut mieux que le vin,
Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!
Tes lèvres distillent le miel,
Et l'odeur de tes v& ...

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hymne à l'amour (Edith Piaf)


Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer Et la terre peut bien s’écrouler
Peu m’importe si tu m’aimes Je me fous du monde entier
Tant que l’amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m’importent les problèmes Mon amour, puisque tu m’aimes…

J’irais jusqu’au bout du monde. Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais…
J’irais décrocher la lune. J’irais voler la fortune
Si tu me le demandais…
Je renierais ma patrie. Je renierais mes amis
Si tu me le demandais…
On peut bien rire de moi. Je ferais n’importe quoi
Si tu me le demandais…

Si un jour la vie t’arrache à moi. Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m’importe, si tu m’aimes Car moi je mourrai aussi…
Nous aurons pour nous l’éternité Dans le bleu de toute l’immensité
Dans le ciel, plus de problèmes Mon amour, crois-tu qu’on s’aime ?...
… Dieu réunit ceux qui s’aiment !
hymne à l'amour (Edith Piaf) (E)
Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer Et la terre peut bien s’écrouler
Peu m’importe si tu m’aimes Je me fous du monde entier
Tant que l’amour inondera mes matins
Tant que mon corps fr&ea ...

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le léthé (Charles Baudelaire)


Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents ;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ;

Dans tes jupons remplis de ton parfum
Ensevelir ma tête endolorie,
Et respirer, comme une fleur flétrie,
Le doux relent de mon amour défunt.

Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil aussi doux que la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre.

Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l'abîme de ta couche ;
L'oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.

A mon destin, désormais mon délice,
J'obéirai comme un prédestiné ;
Martyr docile, innocent condamné,
Dont la ferveur attise le supplice,

Je sucerai, pour noyer ma rancoeur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de coeur.

Charles Baudelaire - le lethé - les fleurs du mal
le léthé (Charles Baudelaire) (E)
Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents ;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ;

Dans tes jupons r ...

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comme une colombe qui fuit (d'après Guillaume Apollinaire)


Tu m'as prise contre ta poitrine, comme une colombe qu’une petite fille étouffe sans le savoir
Je t’ai prise avec toute ta beauté. J’ai empli mon avidité sensuelle
de ton sourire, de tes regards, de tes frémissements ...
Et qui peut prendre, qui peut saisir des nuages ?
qui peut mettre la main sur un mirage ?
et qu’il se trompe celui-là qui croit emplir ses bras de l’azur céleste
J’ai bien cru prendre toute ta beauté et je n’ai eu que ton corps
Le corps hélas n’a pas l’éternité, le corps a la fonction de jouir mais il n’a pas l’amour
Et c’est en vain maintenant que j’essaie d’étreindre ton esprit
Il fuit il me fuit de toutes parts comme un nœud de couleuvres qui se dénoue
Et tes beaux bras sur l’horizon lointain sont des serpents couleur d’aurore
qui se lovent en signe d’adieu. Je reste confus je demeure confondu
Je me sens las de cet amour que tu dédaignes
Je suis honteux de cet amour que tu méprises tant
Le corps ne va pas sans l’âme.
Et comment pourrais-je espérer rejoindre ton corps de naguère
puisque ton âme était si éloignée de moi
Et que le corps a rejoint l’âme
Comme font tous les corps vivants

Guillaume Apollinaire
comme une colombe qui fuit (d'après Guillaume Apollinaire) (E)
Tu m'as prise contre ta poitrine, comme une colombe qu’une petite fille étouffe sans le savoir
Je t’ai prise avec toute ta beauté. J’ai empli mon avidité sensuelle
de ton sourire, de tes regar ...

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Je t'aime, ô mon amant (Berthe de Nyse)


Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair
Tu m'as fait tienne J'ai nié le pouvoir de la chair
Blasphème !...
Ô chair, divine chair Sois bénie
Je me sens lasse Délicieusement lasse
Je niais la volupté,
Ô crime, je t'avais reniée, ô volupté !
Je te célèbre aujourd'hui sur le mode majeur et sur le mode mineur
Ce soir je renais à l'amour Vibration divine
Je me sens lasse, infiniment lasse
De la bonne fatigue, De la fatigue sacrée
J'ai reçu le baiser de la communion Et bu l'eau du baptême
Je suis ivre d'amour
Ton baiser savant et répété A fait sourdre des profondeurs de mon être
Où il croyait pour toujours sommeiller,
Le Désir ancestral des faunesses,
Ah ! verse-moi, verse-moi l'ivresse
Prends-moi, prends-moi toute en ta caresse

De nos corps confondus s'élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
De mon corps tendues comme une harpe
Et je m'ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l'offrande de ton amour.

Berthe de Nyse
Je t'aime, ô mon amant (Berthe de Nyse) (E)
Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair
Tu m'as fait tienne J'ai nié le p ...

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Je t'ai fait l'amour toute la nuit Jusqu'à fouiller tes entrailles
Même quand soudain tu bailles Et ne te laissant le repos
De mes insatiables assauts
Que quand tu t'es Assoupie, puis endormie,
Lovée sur le côté, Me tournant le dos.

A contempler ton joli corps J'ai envie de toi encore et encore...
Tu m'excites comme rarement
Nous avons d'une seule nuit le temps :
Comment ne pas en abuser ? Tu es belle comme un paysage.
Je pars en rêveries La main posée sur ta hanche.
Demain c'est dimanche, Je me sens encore plein de vie.
Ma main est heureuse D'être là sur ta peau,
Elle se fait baladeuse Caresse tendre sur ton dos.

Je soulève le drap blanc Et, contemple dans la pénombre
La courbe de tes fesses : Rondeur qui m'attire,
Cercle parfait tout en tendresse
Dont la fente au milieu trace une ombre
Où je sais que repose ta chaude fève...
Et je sens l'excitation monter,
Sur mon gland perle une goutte de l'or
Que mon désir de toi fait couler.
Mes veines se gonflent de sang,
Ma hampe se redresse lentement,
Ma verge est devenue grosse et dure

Je me blotti contre ton corps : Douceur lisse de ton dos,
Satin pur délice que ta peau ! J'ouvre doucement tes fesses
Et lentement, avec adresse, Y place mon sexe qui s'y dresse.

Mon gland, tête chercheuse en désir,
Trouve facilement, en son loisir,
Ô ta rose, Fleur merveille !
Encore légèrement éclose Du plaisir trépassé,
Encore toute trempée Du foutre que j'y ai vidé,
Et bien chaude du sommeil Que je n'ai pas encore troublé...
Je pointe au plus chaud et humide
Entre tes lèvres qui palpitent au passage,
Je pousse et m'enfonce délicatement
Dans l'anneau qui m'accueille,

Tu gémis et d'instinct ouvre ta clepsydre,
Laissant entrer mon membre en désirs pas sages
Comme si tu avais attendu patiemment
Que ce familier ainsi te cueille...

Du sommeil t'éveillant Tu écartes doucement les cuisses
Facilitant ma venue Dans ta chair à nu
En toi progressivement Tout entier hum... je glisse...

Sur ta peau brûlante et torride Je dépose des baisers humides
En des soupirs imprononçables Prolongeant de ton réveil inévitable
La phase trouble et cotonneuse Qui je devine te rend heureuse...
Puis, sentant couler d'amour
Un tendre beurre Sur ma queue velours
Qui caresse tes intérieurs, Je pense venu l'heure
De passer la vitesse supérieure.

Je te bascule à plat ventre, M'arque-boute au dessus de toi
Tel un lion qui va croquer sa proie, Et d'un élan charnel j'entre
Tout au fond de toi Raide et droit !
Han ! Tu gémis, comblée, remplie
L'expression de ton visage est si belle
Que ton plaisir me donne des ailes :
Je jette alors en toi mon dévolu
Souquant ferme ton corps et le lit
Et tu t'offres à moi sans retenue
Te laissant au plaisir hum... aller...

Et je vais et je viens Si dur et plein de promesse
Entre tes reins, Et je vibre et coulisse
Frappant tes fesses De mes couilles lisses
Encore dans ton demi-sommeil
Tu reçois mon éveil,
Les yeux clos, La bouche baveuse,
Sentant sur ton dos Mon haleine heureuse
Je te chevauche de longues minutes
Amant fou de toi, plein d'ardeur,
Tu me reçois, telle une paresseuse,
Lascive, payée de ma sueur !
Je te ramones sexe érigé, Tu jouis d'être ainsi aimée,
Et enfin j'explose, roi soleil, Profond en toi une salve de miel !

Ô mon amour, je sais comme tu aimes Être câlinée au réveil.
Là, mieux ou pire, je t'ai fait mienne Jusque dans ton sommeil !

Ô mon amour, je dois t'avouer C'était un fantasme
Que j'avais en moi si fort ! Tu m'as permis de le réaliser :
Sublime orgasme Dont je tremble encore...

Cyr
(E)
Je t'ai fait l'amour toute la nuit Jusqu'à fouiller tes entrailles
Même quand soudain tu bailles Et ne te laissant le repos
De mes insatiables assauts
Que quand tu t'es Assoupie, puis endormie,
Lovée sur ...

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De l'aube à l'aurore (Christian Rabussier)


De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps Pendant que toi tu dors.
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Du bout des doigts, tu m' effleures A cent à l'heure, bat mon coeur
-------------------------------
Ta lune m'attire Tes dunes m'inspirent.
Mes doigts frôlent ta peau frissonnante, Et dessinent tes courbes généreuses.
Tu as l'art du frémir, le savoir du gémir Tu accrois mon désir
----------------------------------
Tu sens que je chavire Tu t'attardes encore un peu Sur les monts et les creux
-------------------------
De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps,
Mes yeux longent La ligne de ta croupe Ronde et généreuse.
-----------------------------
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau
-----------------------------
Je te regarde intensement, En attendant que le soleil,
Vienne à son tour poser Son or, sur cette oeuvre Divine créature des Dieux .
------------------------------
Tu t'appuies si fort Guidé par l'envie Ta chaleur m'envahit
-----------------------------
Je calme la danse Ralentis la cadence
Voilà que tu t'éveilles, Belle parmi ces merveilles
Tu relances la mise Attendant le moment propice
Une rose vient d'éclore. Acquise, soumise
------------------------------
Tes mouvements s'accelerent et mon corps chavire.
dans un cri commun, l'extase nous enlace.
Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'inondes de toi.

Christian Rabussier
De l'aube à l'aurore (Christian Rabussier) (E)
De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps Pendant que toi tu dors.
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Du bout des doigts, tu m' effleures A cent à l'heure, bat mon coeur
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Ta lu ...

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Tu as été créé pour moi


Tu as été créé pour moi,
mon homme aux douces lèvres de toute éternité ...
Et ton corps, et ton sexe, et tes cuisses et tes reins
Puissants comme un aimant, lubrique comme un satyre.
Vivent devant mes yeux éblouis et sans frein.
Et ton ventre et tes mains, ces grappes de raisins
S'immiscent, plus fervents que les douze apôtres
Pour troubler le repos où mon âme s'est assise
Et pour la déranger comme une patenôtre
Où calme et solitaire, elle se croyait admise...
Je crois voir, unies par un nouveau destin
Les hanches de mon Aimé, aux miennes accolées
Et sa haute taille, pliée au dessus de mon bassin
De nos corps nus, émanent le bonheur,
enfin !
Tu as été créé pour moi (E)
Tu as été créé pour moi,
mon homme aux douces lèvres de toute éternité ...
Et ton corps, et ton sexe, et tes cuisses et tes reins
Puissants comme un aimant, lubrique comme un sat ...

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Le plus beau concerto (Leo Ferré)


Le plus beau concerto est celui que j'écris
Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui
Quand mes hautbois en caravanes
Viennent mourir dans tes jardins
Et que m'offrant tant de festins
Tes lèvres dansent la pavane

Le plus beau concerto est celui de ta voix
Les matins reconquis à l'archet de mes doigts
Quand tu meurs à mes violoncelles
Les anges cassent leurs violons
Et sont jaloux de nos chansons
Car la musique en est trop belle

Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques à ton oreille murmurés
tu as senti le plaisir au fonds de toi trésaillir
puis comme une eau vive ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables dans ton corps brulant
de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant .
Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés
vous avez ensorcellé la belle aux jupons parfumés

Le plus beau concerto (Leo Ferré) (E)
Le plus beau concerto est celui que j'écris
Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui
Quand mes hautbois en caravanes
Viennent mourir dans tes jardins
Et que m'offrant tant de festins
Tes lèvres da ...

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extasiés, tremblant encore


Nous restions immobiles, extasiés,
tremblant encore de plaisir.
épuisés par ce corps à corps torride
extasiés, tremblant encore (E)
Nous restions immobiles, extasiés,
tremblant encore de plaisir.
épuisés par ce corps à corps torride ...

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Je l’aime. Il m’aime.


Il rêve de visions éclatantes, à la noirceur sublime.
Il joue des musiques lourdes, menaçantes de douceur.
Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il m’étend sur un lit de velours et de soies,
à la lumière de bougies exhalant le santal.
Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide.
Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Il souffle des orages sur les méandres de mes veines,
Il fait porter ma voix plus loin que le ciel.
Il m’aime.
Il me prend contre lui dans le coin d’une pièce,
Il serre nos corps jusqu’à la douleur.
Il dessine dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où sa voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…
Je l’aime.
Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut.
Il cambre mon corps à la fureur du sien et nos deux voix s’épousent.
Il me souffle des mots crus et allume des incendies qu’il s’empresse d’éteindre.
Il attise la faim que mon ventre conçoit pour le sien.
Il remonte mes jambes et des feux d’artifices sillonnent notre ciel.
Il m’aime.
Il se glisse dans mon dos et prend mes seins en mains,
Il me parle des étoiles, de la magie du ciel.
Il s’appuie contre moi pour me faire sentir son desir,
Il se penche sur ma nuque et se glisse dans mon ventre.
Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts.
Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse.
Ses gémissements m’excitent, J’aime l’éclat de ses yeux quand il me desire.
Je sens leur chaleur aux endroits qu’ils effleurent.
Il remonte ma robe, la remonte encore, et se glisse dans mon ventre.
J’aime.
son sexe dans le mien, sa peau contre la mienne
jusqu’à ne plus savoir où commence son corps et où finit le mien.
Je l’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle.
Il glisse et s’enfonce en moi et le monde disparaît,
bout de chair durci qui va et vient dans mon ventre
ses doigts qui me fouillent,
sa langue, ses mains qui me frôlent, pincent, griffent, s’agrippent,
sa bouche qui m’embrasse, me mord et toujours me fait gémir.
Il y a son parfum sur ma peau et le poids de son désir dans mon ventre.
La nuit est mon histoire, ma délivrance.

Je l’aime. Il m’aime. (E)
Il rêve de visions éclatantes, à la noirceur sublime.
Il joue des musiques lourdes, menaçantes de douceur.
Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure e ...

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tant de caresses et tant de mots (Marvic)


Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie
A devenir la prose que ta langue me crie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit
Je souffle en criminel pour attiser mon vit.
L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence.

Marvic
tant de caresses et tant de mots (Marvic) (E)
Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
S ...

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Déjà je regrettais (Renée Vivien)


Comme les courtisans près d’un nouveau destin,
Nous attendions ensemble un rayon de l’aurore.
Les songes attardés se poursuivaient encore,
Et tes yeux étaient bleus, — bleus comme le matin.

Déjà je regrettais une douceur passée.
Tes cheveux répandaient une odeur de sommeil.
Dans la crainte de voir éclater le soleil,
Notre nuit s’éloignait, souriante et lassée.

Tel qu’un léger linceul de spectre, le brouillard
Se drapait vaguement avant de disparaître,
Et le ciel était plein d’un immense : Peut-être…
L’aube était incertaine ainsi que ton regard.

Tu semblais deviner mes extases troublées.
Dans l’ombre, je croyais te voir enfin pâlir,
Et j’espérais qu’enfin jaillirait le soupir
De nos cœurs confondus, de nos âmes mêlées.

Nos êtres défaillants frémissaient d’espoir : sourds.
Nous rêvions longuement que c’était l’amour même,
Son immortelle angoisse et son ardeur suprême…
Et le jour s’est levé, comme les autres jours !

Renée Vivien
Déjà je regrettais (Renée Vivien) (E)
Comme les courtisans près d’un nouveau destin,
Nous attendions ensemble un rayon de l’aurore.
Les songes attardés se poursuivaient encore,
Et tes yeux étaient bleus, — bleus comme le matin. ...

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au goût de tes caresses


Mon corps s'est réveillé au goût de tes caresses
Et le temps s'est figé au miel de nos baisers,
Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés.
A l'éclat de tes yeux, je me suis crue déesse.

Mais je sais qu'au-delà des murs de cette pièce
La vie reprend ses droits t'emportant loin de moi
Et me livre à l'oubli, compagnon triste et froid.
Je sombre amèrement au puits de ma détresse.

Voici qu'au soir tombé mon amant tu reviens
Drapé des souvenirs et des élans du jour
Tu effleures mon grain d'un stylo plein d'amour.
Je m'abandonne alors à toi, mon écrivain.
au goût de tes caresses (E)
Mon corps s'est réveillé au goût de tes caresses
Et le temps s'est figé au miel de nos baisers,
Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés.
A l'éclat de tes yeux, je me suis crue ...

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mon homme aux douces lèvres


Tu as été créé pour moi,
mon homme aux douces lèvres
De toute éternité ...
Et ton corps, et tes mains, ces grappes de raisins
S'immiscent, plus fervents que les douze apôtres
Pour troubler le repos où mon âme s'est assise
Et pour la déranger comme une patenôtre
Où calme et solitaire, elle se croyait admise...
Je crois voir, unies par un nouveau destin
Les hanches de mon Aimé, aux miennes accolées
Et sa haute taille, pliée au dessus de mon bassin
De nos corps nus, émanent le bonheur,
enfin !
mon homme aux douces lèvres (E)
Tu as été créé pour moi,
mon homme aux douces lèvres
De toute éternité ...
Et ton corps, et tes mains, ces grappes de raisins
S'immiscent, plus fervents que les douze ap&ocir ...

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Communion (Jorge)


C'est matin d’Ascension,
c'est jour de communion,
As tu bien dormi, mon amour ?
Moi aussi.
Alors sans attendre,
toi et moi,
Communions.

Jorge
Communion (Jorge) (E)
C'est matin d’Ascension,
c'est jour de communion,
As tu bien dormi, mon amour ?
Moi aussi.
Alors sans attendre,
toi et moi,
Communions.

Jorge ...

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l'amant (Charles Baudelaire)


Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant, encensoir de l'alcôve,

Une senteur montait sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure

Charles Baudelaire
l'amant (Charles Baudelaire) (E)
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant, encensoir de l'alcôve,

Une senteur montait sauvage et fauve,
Et des habits, mou ...

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Elle fut totale, amante, secrète


Elle fut totale, amante, secrète, soumise et directive.
Elle fut câline, joueuse, féline et attentive.
Je donnais et pris sans retenue.
J'usai et abusai de son corps, de mes sens, de ses forces.
Elle m'apprit en quelques heures des plaisirs différents et nouveaux.
Elle m'offrit sa bouche, ses mains, son ventre et ses reins.
J'étais jeune, j'étais infatigable de mon corps.
Mes premières jouissances furent rapides, furent violentes.
Les siennes vinrent plus tard, elle furent sauvages.
J'entends encore parfois, dans mes rêves solitaires,
résonner ses gémissements, ses cris rauques
quand je la sentais se crisper et me saisir
comme pour mieux me garder.
Nous fîmes l'amour longtemps. J'étais malhabile.
Elle me fit passer pour un amant exemplaire,
Elle me remercia de mes caresses appuyées,
des enlacements enfiévrés, du plaisir qu'elle ressentait.
Elle s'avoua perverse et imaginative
alors qu'elle ne se connaissait que passive et classique.
Je n'y étais pour rien. J'avais été là au bon moment,
ou elle avait voulu se sentir femme.
Elle fut totale, amante, secrète (E)
Elle fut totale, amante, secrète, soumise et directive.
Elle fut câline, joueuse, féline et attentive.
Je donnais et pris sans retenue.
J'usai et abusai de son corps, de mes sens, de ses forces.
Elle ...

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Manon (Alfred de Musset)


Fut-il jamais douceur de coeur pareille
À voir Manon dans mes bras sommeiller ?
Son front coquet parfume l’oreiller ;
Dans son beau sein j’entends son coeur qui veille.
Un songe passe, et s’en vient l’égayer.

Alfred de musset
Manon (Alfred de Musset) (E)
Fut-il jamais douceur de coeur pareille
À voir Manon dans mes bras sommeiller ?
Son front coquet parfume l’oreiller ;
Dans son beau sein j’entends son coeur qui veille.
Un songe passe, et s’en vient ...

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Je vous dirai des mots d'amour (Léo Ferré)


Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez
Vous me ferez ce que tu peux Je vous dirai ce que tu veux
Je vous dirai ce que tu veux Je vous aime d'amour
Si t'as seize ans et des poussières A nous deux ça fait des années
Que je prépare ma galère A te ramer à t'affoler
Voilà que tu cherches ton bien Dans les vitrines de ma nuit
Achète-moi je ne vaux rien Puisque l'amour n'a pas de prix
Comme une louve sous son loup Quand je vous ferai des petits
Vous banderez vos yeux jaloux Avec un loup de satin gris
Tout comme est gris le jour qui va Petite sœur écoutez-moi
Comme un bateau entre mes doigts Vous coulerez je vous le dois

Si la mort avait ton regard Je meurs ce soir sans regarder
Et te demanderai ma part Au bord du vide et des baisers
L'amour ça ne meurt que la nuit Alors habille-toi en moi
Avec un peu de rouge aussi J'aurai ta mort entre mes bras
Lorsque vous me mettrez en croix Dans votre forêt bien apprise
Et que je boirai tout en bas La sève tant et tant promise
Je vous engouffrerai de sang Pendant que vous serez charmée
Et je vous donnerai l'enfant Que vous n'avez jamais été
Que vous n'avez jamais été Je vous aime d'amour

Leo Ferré
Je vous dirai des mots d'amour (Léo Ferré) (E)
Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez
Vous me ferez ce que tu peux Je vous ...

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nous dormirons ensemble (Louis Aragon)


Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin, minuit, midi
Dans l'enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon coeur entre tes mains Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras Nous dormirons ensemble

Louis Aragon
nous dormirons ensemble (Louis Aragon) (E)
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin, minuit, midi
Dans l'enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain Je n'ai plus ...

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partage (Maris)


longue jouissance partagée
chacun blotti au creux du corps de l'autre...
liquides partagés
Tu baises mes seins, mon ventre.
Je caresse tes cheveux ...
Sourires échangés.
partage (Maris) (E)
longue jouissance partagée
chacun blotti au creux du corps de l'autre...
liquides partagés
Tu baises mes seins, mon ventre.
Je caresse tes cheveux ...
Sourires échangés.
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ces instants de désirs partagés


Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
J'ai senti ton désir au fond de toi trésaillir
puis comme une eau vive ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant
de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant .
Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés
tu as ensorcellé la belle aux jupons parfumés
ces instants de désirs partagés (E)
Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
J'ai senti ton désir au fond de toi trésaillir
puis comme une eau ...

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chair émue (Berthe Denyse De Magny)


Je t'aime, mon bel amant
Ma chair émue garde le souvenir
de ton baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m'as fait tienne Ô chair, Sois bénie
Je me sens lasse, Délicieusement lasse
De la bonne fatigue, De la fatigue sacrée
J'ai reçu le baiser Ce soir je renais à l'amour
Vibration divine

Je suis ivre d'amour toute en ta caresse
De nos corps confondus s'élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes de mon corps
tendues comme une harpe Et je m'ouvre à toi
Pour recevoir l'offrande de ton amour

Berthe Denyse De Magny
chair émue (Berthe Denyse De Magny) (E)
Je t'aime, mon bel amant
Ma chair émue garde le souvenir
de ton baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m'as fait tienne Ô chair, Sois b&eac ...

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deux jours d’amour et d’harmonie (Alfred de Vigny)


Ils passèrent deux jours d’amour et d’harmonie,
De chants et de baisers, de voix, de lèvres unies,
De regards confondus, de soupirs bienheureux,
Qui furent deux moments et deux siècles pour eux.

L’extase avait fini par éblouir leur âme,
Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme.
Troublés, ils chancelaient, et le troisième soir,
Ils étaient enivrés jusques à ne rien voir

Alfred de Vigny



Nous passâmes deux jours d’amour et d’harmonie,
De chants et de baisers, de voix, de lèvres unies,
De regards confondus, de soupirs bienheureux,
Qui furent deux moments et deux siècles pour nous.

L’extase avait fini par éblouir nos âmes,
Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme.
Troublés, nous chancelâmes, et le troisième soir,
nous fûmes enivrés jusques à ne rien voir

Alfred de Vigny
deux jours d’amour et d’harmonie (Alfred de Vigny) (E)
Ils passèrent deux jours d’amour et d’harmonie,
De chants et de baisers, de voix, de lèvres unies,
De regards confondus, de soupirs bienheureux,
Qui furent deux moments et deux siècles pour eux. ...

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Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu)


Ce que j'aime par-dessus tout, c'est cet instant un peu fou
Quand elles viennent tout contre nous, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
Prés à défaillir sous le langage de nos désirs

On se cherche on s'attire, sans rien se dire
Parfois jusqu'à l'expire à en mourir
Ce que j'aime éperdument, c'est la force des sentiments
De nos corps à corps qui en redemandent plus encore

Le parfum enivrant, le décor La douceur,
la saveur de nos corps
Nos désirs, nos délires, nos plaisirs
Exaltants, existants, envoûtants

Ce que j'aime après l'amour, quand nos élans n'ont plus cours
Ce sont ces moments tendresse, nos silences et puis le reste
Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur
Sans dessus dessous

Et savourer par-dessus tout le goût de nos corps
Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir
Ce que j'aime, dans la richesse de nos jours
C'est la déraison, qui nous unit dans la passion

© Jean-Michel Leleu
Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu) (E)
Ce que j'aime par-dessus tout, c'est cet instant un peu fou
Quand elles viennent tout contre nous, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
Prés à défaillir sous ...

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auprès de toi, vieillir… (Tofka)


Surprendre l’infinie tendresse
Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l’idée de l’instant prochain
Et succomber sous tes caresses

Enchevêtrer nos pudeurs
Briser les chaînes de nos interdits
Entrevoir les chauds secrets enfouis
Et déchaîner nos ardeurs

Rendre nos lèvres muettes
Effleurer nos langues encore timides
Respirer de l’autre le doux humide
Et colorer tes pommettes

Surprendre l’infini plaisir
Apprendre la violence de tes voluptés
Couvrir de mes baisers ton corps apaisé
Et auprès de toi, vieillir…
auprès de toi, vieillir… (Tofka) (E)
Surprendre l’infinie tendresse
Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l’idée de l’instant prochain
Et succomber sous tes caresses

Enchevêtrer nos pudeurs
Briser ...

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je t'aimais (Elisabeth Mesner)


Tu étais belle, tout en caresses Tout en promesses.
Ton regard de velours, Ta bouche de soie
Tes pommettes rieuses Et tes cheveux qui volaient
Au plus petit souffle de vent.
Tu étais belle, avec en plus Un feu, qui venait de ton âme
Et ton corps dansait Offrant aux regards tes seins lourds
Que l'été Tu laissais, en liberté Sous ta robe de coton.
Et tu riais du trouble Que tu devinais.
Je t'aimais tu sais. Tu faisais de ta vie
Un poème de volupté Tissé dans le creux de tes cuisses
Où des amants heureux Venaient poser leur mains légères
Et puis aussi leurs rêves D'avoir rencontré une fleur
Dont ils butinaient le cœur.
Je t'aimais tu sais Tu offrais à ton miroir
Ces rondeurs de ton ventre de mère. Tu étais si fière de ton corps,
Et de tes cheveux, Qui balayaient ta nuque de sueur.
Ils pesaient si lourds Dans le collier de tes mains.
Je t'aimais tu sais. Tu étais moi, mon parfum de vie
Tu étais la féminité, la jeunesse L'éclat, le gout.
Tous mes sens En attente du plaisir.

Et un jour Au seuil de la cinquantaine
On s'est séparés Et je suis restée seule.
Toi, tu es mon passé. Moi, je suis ce présent
Sans sourires, sans désir.
Je t'aimais tu sais. Aujourd'hui, ce n'est pas un secret
Je ne t'aime plus.

Elisabeth Mesner
je t'aimais (Elisabeth Mesner) (E)
Tu étais belle, tout en caresses Tout en promesses.
Ton regard de velours, Ta bouche de soie
Tes pommettes rieuses Et tes cheveux qui volaient
Au plus petit souffle de vent.
Tu étais belle, avec en plus Un feu, ...

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Tu es venu en moi


Tu es venu, sexe nu en moi, et c'était la première fois.
dans mon corps, cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit, me remplit
le long de mes cuisses coule l'innocence
je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
Tu souris. Je perds pied.
Tu es venu en moi (E)
Tu es venu, sexe nu en moi, et c'était la première fois.
dans mon corps, cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit, me remplit
le long de mes cuisses coule l'innocence
je me sens vidée ...

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Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu)


Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés,
avivés par ces mots impudiques que tu as murmuré à mon oreille.
J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir,
puis, comme une eau vive, ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant.
Attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant.
Quel délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés !
Tu as ensorcelé ta belle au corp parfumé

Ce que j'aime, c'est cet instant un peu fou
Quand tu viens contre moi, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
On se cherche on s'attire, sans rien se dire
Et nos corps à corps qui en redemandent encore
Le parfum enivrant, le décor La douceur,
la saveur de ton corps
Nos désirs, nos délires, nos plaisirs
Exaltants, existants, envoûtants
Ce que j'aime, quand nos élans n'ont plus cours
Ce sont ces moments tendresse, nos silences, puis le reste
Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur
Sans dessus dessous
Savourer par-dessus tout le goût de toi
Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir
Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours
C'est la déraison, qui nous unit dans la passion

© Jean-Michel Leleu
Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu) (E)
Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés,
avivés par ces mots impudiques que tu as murmuré à mon oreille.
J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir,
puis, com ...

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tant de caresses et tant de mots


Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.

Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie
A devenir la prose que ta langue me crie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit
Je souffle en criminel pour attiser mon vit.

L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence.

Marvic
tant de caresses et tant de mots (E)
Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.

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Mon corps s'est fait soyeux


Mon corps pour vous s'est fait soyeux, De votre sexe vous m'avez fait douceur,
il m'a caressé, s'est glissé, onctueux pour mieux remonter ma chair.
il m'a exploré, s'est immiscé dans mes tendres muqueuses
il m'a exploré plus loin, s'est faufile, m'a pénètre.

il s'est perdu au fin fond de mon ventre Il a gouté mon parfum de femme.
Humidité abondante, majestueuse
Et l'orgasme est arrivé, merveilleux, en partage total.
Il s'est fait rivière, fleuve, océan de volupté. Cris étouffés entre nos bouches.

Je vous ai senti fort, périlleux, fougueux.
Oh Oui !!! ... c'est si bon ! Vous m'avez fait du bien !
Non ! Restez ! Je veux garder dans ma chair
un souvenir de vous, Oh que c'est bon !

Ces moments sont trop brefs pour mon corps inassouvi
Une fois encore je demeure vacante,
gardant entre mes cuisses votre doux secret
Vous êtes venu en moi comme un arbre vivant
qui a fleuri dans ma chair, s'est épanoui en mes veines
et votre sève coule en longs flots continus

Votre visage aux yeux clos me renvoie l'image de ma joie
Je vous aime encore, mon corps reste chaud
vous m'avez donné votre sève, c'est par vous que je renais au monde
Monsieur, Je ne connais pas votre prénom...
Mon corps s'est fait soyeux (E)
Mon corps pour vous s'est fait soyeux, De votre sexe vous m'avez fait douceur,
il m'a caressé, s'est glissé, onctueux pour mieux remonter ma chair.
il m'a exploré, s'est immiscé dans mes tendres muqueus ...

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mon passage


De mon passage, Monsieur, méfiez vous.
Comme témoignage un peu partout, j’abandonne l’indice coloré d’une pointe de rosée.
A petites touches, de ma bouche, je laisse l’empreinte de mon étreinte avec vous
Grenat, vermillon, Hélios, carmin, ou géranium, eu importe le corail : Votre sexe toujours défaille.
mon passage (E)
De mon passage, Monsieur, méfiez vous.
Comme témoignage un peu partout, j’abandonne l’indice coloré d’une pointe de rosée.
A petites touches, de ma bouche, je laisse l’empreinte de ...

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Je vous dirai


Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez
Vous me ferez ce que tu peux Je vous dirai ce que tu veux

Je vous dirai ce que tu veux Je vous aime d'amour
Si t'as seize ans et des poussières A nous deux ça fait des années
Que je prépare ma galère A te ramer à t'affoler
Voilà que tu cherches ton bien Dans les vitrines de ma nuit

Achète-moi je ne vaux rien Puisque l'amour n'a pas de prix
Comme une louve sous son loup Quand je vous ferai des petits
Vous banderez vos yeux jaloux Avec un loup de satin gris
Tout comme est gris le jour qui va Petite sœur écoutez-moi
Comme un bateau entre mes doigts Vous coulerez je vous le dois

Si la mort avait ton regard Je meurs ce soir sans regarder
Et te demanderai ma part Au bord du vide et des baisers
L'amour ça ne meurt que la nuit Alors habille-toi en moi
Avec un peu de rouge aussi J'aurai ta mort entre mes bras

Lorsque vous me mettrez en croix Dans votre forêt bien apprise
Et que je boirai tout en bas La sève tant et tant promise
Je vous engouffrerai de sang Pendant que vous serez charmée
Et je vous donnerai l'enfant Que vous n'avez jamais été
Que vous n'avez jamais été Je vous aime d'amour

Leo Ferré
Je vous dirai (E)
Je vous dirai des mots d'amour Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur et puis des mots venus d'ailleurs
Je vous dirai que je t'aimais Tu me diras que vous m'aimez
Vous me ferez ce que tu peux Je vous ...

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Communion (Jorge)


C'est matin d’Ascension,
c'est jour de communion,
As tu bien dormi, mon amour ?
Moi aussi.
Alors sans attendre,
toi et moi,
Communions.

Jorge
Communion (Jorge) (E)
C'est matin d’Ascension,
c'est jour de communion,
As tu bien dormi, mon amour ?
Moi aussi.
Alors sans attendre,
toi et moi,
Communions.

Jorge ...

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Une nuit avec toi


Une nuit avec toi...
C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles
C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle
Des caresses intimes que l'on dit immorales
Nos corps qui s'animent aux allures animales

C'est le désir présent, c'est le oui de nos corps
La maitresse, l'amant, c'est le silence qui dort
Les yeux réclamant à grands cris des "encore"
Des caresses s'engageant en des doux accords

C'est les non, c'est les oui Ce sont nos corps qui réclament des ébats dans un lit
Nos désirs qui s'enfflamment Ce sont des jeux interdits à faire perdre nos âmes
Ce sont nos corps qui crient les plaisir que l'on damne

C'est un plaisir sans fin dans un désir assouvi
C'est le mien c'est le tien, c'est un cadeau de la vie
Que l'on veut quotidien, c'est les étoiles qui brillent
Quand le soleil revient dans nos yeux qui scintillent
Une nuit avec toi (E)
Une nuit avec toi...
C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles
C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle
Des caresses intimes que l'on dit immorales
Nos corps qui s'animent aux allures a ...