![]() | l'affinité des chairs (Guy de Maupassant)Je ne l'entendais pas, tant je la regardais Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais, Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles : Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres ! Ce fut un baiser long comme une éternité Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort, Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous tenait, l'affinité des chairs. Guy de Maupassant (1850 - 1893), | l'affinité des chairs (Guy de Maupassant) (E) Je ne l'entendais pas, tant je la regardais Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais, Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles : Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres ! Ce fut ... |
![]() | deux corps (Edmond Haraucourt)Les deux corps enlacés sont fondus l'un dans l'autre. Ils se serrent, ils se tordent, ils bondissent. Les chairs en feu frottent les chairs, s'électrisent. Les veines se gonflent. Les langues acérées cherchent une morsure entre les dents serrées, des nerfs tendus et fous, des muscles contractés, des élans furieux, des bonds de volupté... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte, le frison convulsif.... Alanguie, éteinte, elle se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ! Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, s'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Lui, heureux et las, se couche à son côté. Puis tous deux, lourds, le sein doucement agité comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, rêvent, dans la langueur des voluptés finies. Edmond Haraucourt | deux corps (Edmond Haraucourt) (E) Les deux corps enlacés sont fondus l'un dans l'autre. Ils se serrent, ils se tordent, ils bondissent. Les chairs en feu frottent les chairs, s'électrisent. Les veines se gonflent. Les langues acérées ... |
![]() | Epousailles (Marion Lubreac et François d'Alayrac)Je suis là ! toute nue contre toi, sur les draps en désordre, et mon ventre et mes seins et mes cuisses en sueur Se jouent de la lumière dans les giclures de l’ombre. Je te veux cru tout à moi. Viens te planter profond, généreux en ma terre. Laboure mes entrailles à faire germer ma peau Regarde. Je suis là, nue contre ton corps. Tu as sur ton ventre un miracle de chair désirante. Tendu, dressé, gonflé, prêt à s’aboucher à mes flancs qui déjà s’inondent. Laisse - toi le temps de laper l’eau de mes aisselles Respirer mon odeur de femelle entre mes cuisses Fouille moi, pille moi, incendie moi, dévaste moi Je t'aime ! Je t'aime tant. Toute en appel de toi j'implore ta chaleur A ton membre durci je veux coller mes lèvres T'éblouir des dix mille soleils de mon aura T'offrir dix mille étoiles à t'éclater de moi Là où le ciel épouse la Mer, là où le vent secoue la Terre Ivres des éléments, en osmose Hors du temps, en suspension A faire jaillir dix mille laves des cratères de la passion Nous renaîtrons ensemble dans le creuset de nos orgasmes | Epousailles (Marion Lubreac et François d'Alayrac) (E) Je suis là ! toute nue contre toi, sur les draps en désordre, et mon ventre et mes seins et mes cuisses en sueur Se jouent de la lumière dans les giclures de l’ombre. Je te veux cru tout à moi. ... |
![]() | ton écrin (Jean-Claude)Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre. Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse, mes tendres gémissements et ma verge qui se tend. Je ne suis plus qu’un phalle qui violemment t’empale et boute dans ton trou, où tu me tords le cou. Les vagues du désir s’en viennent me saisir, avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre. Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons du con et de la pine : doux cocktail de sperme et de cyprine. Jean-Claude | ton écrin (Jean-Claude) (E) Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre. Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. |
![]() | Le désir est puissantLe désir est puissant et j'en ai presque mal Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux Tu me feras l'amour, je me ferai tendresse Tu te feras amour tu me feras passion Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse A en mourir d'amour jusqu'à la déraison. | Le désir est puissant (E) Le désir est puissant et j'en ai presque mal Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Il envahit mon corp ... |
![]() | Essouffle-moiEssouffle-moi ! Respire fort … Ne sois pas si sage…c'est si suave, J’aime quand le contrôle t'échappe ! Sois le maître de nos jeux, Glisse en moi, mords moi, mange moi, fesse moi. Baise moi, profondément, gicle ton foutre en moi Tue moi de toi, Noie moi, inonde moi de toi. Mon corps tremble, il te réclame, ne le vois-tu pas ? Lâche toi ! Maintenant ! | Essouffle-moi (E) Essouffle-moi ! Respire fort … Ne sois pas si sage…c'est si suave, J’aime quand le contrôle t'échappe ! Sois le maître de nos jeux, Glisse en moi, mords moi, mange moi, fesse moi. Baise ... |
![]() | passionnementTu t'enfonces en moi, me pénètres, me combles, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Tu te retires, laissant le vide. Je me debats, tu me reprends. completement, passionnement. Ton corps colle au mien tu me penetres de nouveau, totalement, tu m'investis, brutalement, sans concession, tu me finis. Je jouis. Enflammee jusqu'au coeur, tu m'as essoufflee, et nos yeux sont heureux. | passionnement (E) Tu t'enfonces en moi, me pénètres, me combles, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Tu te retires, laissant le vide. Je me debats, tu me reprends. completement, passionnement. Ton corps colle ... |
![]() | torrent tropical (Nish)J'inonderai ton corps du torrent tropical Des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir, J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir. Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Je te laisse incertaine de ta possession Qui te frôle et se glisse et presse ton bouton. La mousse de ta fontaine se mélange à son double Lorsque d'un coup de reins tu captures les miens, Quand l'émotion de fondre nous fige et nous retient. En posant ma poitrine sur la tienne que je presse, J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses; Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse, Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse. Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche, Je me redresse un peu pour caresser ton corps Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes. Tu y allumes un feu qui m'éblouit bien fort Mais j'aime te regarder courir droit à ta perte, La pointe de tes seins redressée fièrement. La danse de tes reins accélère, plus rythmée, Je cueille une auréole, je serre l'autre des dents, Tes nerfs soudain s'affolent, tu t'affaisses essouflée. Nish | torrent tropical (Nish) (E) J'inonderai ton corps du torrent tropical Des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir, J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir. Je baiserai ... |
![]() | je ploie, je dériveTu me caresses le ventre, je ploie, je dérive... Tu me saisis, Je suis exsangue, écartelée, Je ne bouge pas, je tremble. Ton sexe raide bat la mesure de mon cœur affolé, Tu t'avances et tu glisses en moi. Ta langue me parcourt, m'inonde. tu t'introduis en moi, tu viens au fond de moi. Nous bougeons, lentement. Mon muscle se contracte, tu gémis doucement. Des vagues de chaleur envahissent mon ventre. Tout bascule. Je crie, mon corps est en branle. Je m'ouvre tout entière pour toi. Et tu viens. Ta jouissance est à moi. | je ploie, je dérive (E) Tu me caresses le ventre, je ploie, je dérive... Tu me saisis, Je suis exsangue, écartelée, Je ne bouge pas, je tremble. Ton sexe raide bat la mesure de mon cœur affolé, Tu t'avances et ... |
![]() | Adam et Eve (Edmond Haraucourt)Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Ils se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient. Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues acérées cherchaient une morsure entre les dents serrées, des nerfs tendus et fous, des muscles contractés, des élans furieux, des bonds de volupté... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte, le frison convulsif.... Eve alanguie, éteinte, se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ! Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, s'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Adam, heureux et las, se couche à son côté. Puis tous deux, lourds, le sein doucement agité comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, rêvent, dans la langueur des voluptés finies. Mais Eve : "Dieu, vois-tu, ne fait rien sans raison, Dieu fait bien ce qu'il fait... Viens là ! Recommençons.... " Edmond Haraucourt | Adam et Eve (Edmond Haraucourt) (E) Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Ils se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient. Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues ac&e ... |
![]() | donne moi le vertigeDonnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus ! Je fond sous tes caresses. Je suis soumise et prête. Attente de tes spasmes, de ton membre tendu, et de mes levres ouvertes qui brulent d'impatience. je veux sentir ton sexe s'enfoncer dans ma chair. Je veux sentir ton sexe à l'intérieur de moi. Valse des sens dans tous les sens. Mes jambes sont en coton, ma respiration courte. mes seins, aux pointes durcies, sont grossies de désir, Je veux ton membre chaud au plus profond de moi. Je veux ton sperme chaud au fond de mes entrailles. je n'en peux plus de te désirer. Remplis moi. Avales moi. Maintenant ! Je te ressens enfin, en douceur. Flottement. Tu t'enfonces doucement, par glissades subtiles. Tu t'enfonces, encore et encore, au plus profond de moi. J'aime le regard que tu poses sur moi. Je suis prise, transportée, transgressée je te laisse me finir, et c'est bon ! à présent tu es mien, je suis tienne. Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort Tu aimes me regarder courir droit à ma perte, La pointe de mes seins redressée fièrement. Je sens ton sperme chaud couler entre mes levres, Douce chaleur liquide, ton foutre qui m'inonde et coule entre mes jambes. Ta douceur m'apaise | donne moi le vertige (E) Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus ! Je fond sous tes caresses. Je suis soumise et prête. Attente de tes spasmes, de ton membre tendu, et de mes levres ouvertes qui brulent d'impatience. je veux s ... |
![]() | Quelque part dans le ciel, au-delà des nuages (Yourie)Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri Je te sens trembler et tu m'entends gémir. Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas. ... doucement, lentement, je viens enfin plonger de toute ma puissance dans ton corps qui bat comme un cœur affolé... Je me soulève un peu pour mieux venir me perdre au plus profond de toi, dans une symphonie de plaintes et de soupirs nous entamons une danse lascive ou effrénée Où commence ton corps, où se finit le mien? on ne peut le dire, ne devenant qu'un seul au cœur de ce délire Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles, j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. Yourie | Quelque part dans le ciel, au-delà des nuages (Yourie) (E) Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri Je te sens trembler et tu m'entends gémir. Et ce plaisir qui mont ... |
![]() | Donne moiJ'attends tout de toi, tes mains, tes lèvres, ton corps, Mes courbes se tendent du plaisir des étreintes, Et dans mon triangle d'or, je veux que ta sève jaillisse. Je sublime cet instant et je ne dis mot, Je veux tout ton amour, qu'il s'incruste sous ma peau Et que mon âme fragile se mêle à la tienne. Donne moi ton flot humide, ta sève bienfaisante ! Qu'elle s’engouffre dans mon ventre en vagues chaudes ! | Donne moi (E) J'attends tout de toi, tes mains, tes lèvres, ton corps, Mes courbes se tendent du plaisir des étreintes, Et dans mon triangle d'or, je veux que ta sève jaillisse. Je sublime cet instant et je ne dis mot, |
![]() | Le corps arqué d’envieElle était haletante Le corps arqué d’envie La peau nue et ardente Sans même un alibi Mes pulsions délirantes Me soufflaient des envies Qu’une raison défaillante Ne pouvait teindre d’oubli Déjà mon âme nue Clairement la désirait Alors même que la mue N’était pas commencée La savante alchimie Qui ferait se changer Le plus doux des amis En chasseur assoiffé Une vague mécanique Dans mes reins échauffés Alimentait le cric De mon organe dressé Mes yeux illuminés De toute cette beauté Venaient alimenter Le processus engagé Mes mains dans une secousse Vinrent à la rescousse Presque sans demander Sur la pointe des pieds J’effleurai son corps sa peau sa bouche ses seins Et l’envie lancinante Se fit douleur La tension enivrante devenait torpeur J’entrai dans son ventre Presque comme un voleur Je tombai à l’eau En plein rouleau Surfant sur sa peau Harmonie des tempêtes ! Je ne saurais vous dire Combien de temps Nous restâmes errants Sur ces vagues de plaisir…. Elle explosa, puis moi. Elle retomba, puis moi Je mourus encore une fois | Le corps arqué d’envie (E) Elle était haletante Le corps arqué d’envie La peau nue et ardente Sans même un alibi Mes pulsions délirantes Me soufflaient des envies Qu’une raison défaillante Ne pouvait teindr ... |
![]() | ultime envoléeUne ultime envolée, nous touchons aux étoiles, j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... | ultime envolée (E) Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles, j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, no ... |
![]() | superbe en son désordre (Alfred de Musset, 1829)Qu’elle est superbe en son désordre, Quand elle tombe, les seins nus, Qu’on la voit, béante, se tordre Dans un baiser de rage, et mordre En criant des mots inconnus ! Alfred de Musset, 1829 | superbe en son désordre (Alfred de Musset, 1829) (E) Qu’elle est superbe en son désordre, Quand elle tombe, les seins nus, Qu’on la voit, béante, se tordre Dans un baiser de rage, et mordre En criant des mots inconnus ! Alfred de Musset, 1829 ... |
![]() | le feu et la soie (Etienne Daho)C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. Etienne Daho | le feu et la soie (Etienne Daho) (E) C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout ... |
![]() | Viens (Edmond Haraucourt)Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse. Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mon balancement Ô mon âme ... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Viens ... Là... Doucement... Lentement Là ... plus vite ! Plus longtemps ! Je fonds ! ... Attends ! Oui ! ... Je t'adore... Va ! Maintenant ! va ! va ! Encore ! Ha! Edmond Haraucourt | Viens (Edmond Haraucourt) (E) Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse. Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mon balancement Ô mon âme ... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Viens ... Là... Doucement... ... |
![]() | Tu t'enfonces en moiTu t'enfonces en moi, me penetre, me comble, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. | Tu t'enfonces en moi (E) Tu t'enfonces en moi, me penetre, me comble, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. ... |
![]() | Tu m'investistu me pénètres de nouveau, totalement. Tu m'investis, brutalement, sans concession, tu me finis. Je jouis. Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. | Tu m'investis (E) tu me pénètres de nouveau, totalement. Tu m'investis, brutalement, sans concession, tu me finis. Je jouis. Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. ... |
![]() | le feu de chaque jour (Octavio Paz - Axe)Par l'aqueduc de sang, mon corps dans ton corps source de nuit ma langue de soleil dans ta forêt, ton corps qui pétrit blé rouge, moi Par l'aqueduc d'os, moi eau, moi nuit moi forêt qui avance, moi langue, moi corps moi os de soleil Par l'aqueduc de nuit, source de corps toi nuit du blé, toi forêt dans le soleil toi eau qui attend, toi qui pétris les os Par l'aqueduc de soleil, ma nuit dans ta nuit mon soleil dans ton soleil toi qui pétris mon blé, ta forêt dans ma langue Par l'aqueduc du corps l'eau dans la nuit ton corps dans mon corps Source d'os. Source de soleils Octavio Paz | le feu de chaque jour (Octavio Paz - Axe) (E) Par l'aqueduc de sang, mon corps dans ton corps source de nuit ma langue de soleil dans ta forêt, ton corps qui pétrit blé rouge, moi Par l'aqueduc d'os, moi eau, moi nuit moi forêt qui av ... |
![]() | foutre (Jean de La Fontaine)Aimons, foutons, ce sont plaisirs qu’il ne faut pas que l’on sépare ; La jouissance et les désirs sont ce que l’âme a de plus rare. D’un vit, d’un con et de deux cœurs, naît un accord plein de douceurs, Que les dévots blâment sans cause. Amaryllis, pensez-y bien : Aimer sans foutre est peu de chose, foutre sans aimer ce n’est rien. Jean de La Fontaine | foutre (Jean de La Fontaine) (E) Aimons, foutons, ce sont plaisirs qu’il ne faut pas que l’on sépare ; La jouissance et les désirs sont ce que l’âme a de plus rare. D’un vit, d’un con et de deux cœurs, na&icir ... |
![]() | A l’abri des dunes et des taillisA l’abri ddes taillis, nos corps se mêlaient, cherchant le bonheur subtil et éphémère. tu étais en moi, et plus rien ne comptait. tu m’offrais ton plaisir, je t'offrais mon plaisir. Nos râles devenaient des cris, dérangeant la sieste des cigales. Après une ultime convulsion, nos corps se relachèrent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être. | A l’abri des dunes et des taillis (E) A l’abri ddes taillis, nos corps se mêlaient, cherchant le bonheur subtil et éphémère. tu étais en moi, et plus rien ne comptait. tu m’offrais ton plaisir, je t'offrais mon p ... |
![]() | jusqu'à l'apaisementj'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. | jusqu'à l'apaisement (E) j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et n ... |
![]() | Ton souffle devient brûlantTon souffle devient brûlant, Sens mon corps contre toi Sens mes seins qui s'étalent sur ton torse Laisse moi, avec mes yeux, te déshabiller je sens la douceur indécente de tes mains. je veux t’appartenir, sentir la saveur de tes doigts, te sentir palper les rondeurs de mes fesses, admirer le vacillement de tes yeux, Perçois ma chaleur, mon odeur. Je sens ta vigueur ! Il durcit ! ... et s'allonge ! Tu bandes comme un Seigneur ! Je sens en moi la raideur de ta queue, je la sens grossir au sein de mes muqueuses J'ai envie, là, tout de suite, de me faire posséder, de me faire envahir. Oh Oui ! Comme ça ! ... Oh C'est bon ! tu glisses bien en moi, tu ondules à plaisir Vas dans tous mes recoins.... Oh oui ! Comme ça ! Je goute la rigidité de ton désir Vas-y ! fais moi jouir ! OUI ! J'adore ton abandon lorsque tu jouis en moi Tu m'as envahie de ton sperme chaud ! J’ai aimé t’emmener avec moi dans mon jardin secret Louise Gabriel | Ton souffle devient brûlant (E) Ton souffle devient brûlant, Sens mon corps contre toi Sens mes seins qui s'étalent sur ton torse Laisse moi, avec mes yeux, te déshabiller je sens la douceur indécente de tes mains. je veux t&rsqu ... |
![]() | Comme une lame de fondComme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière. Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi comme la lave crachée d'un volcan déchaîné… Les salves se succèdent irradiant nos sens. De nouveau, tu t'effondres et laisse ton corps mollement glisser entre mes mains. Je murmure ton nom, tu murmures le mien… nous nous aimons ! | Comme une lame de fond (E) Comme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière. Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi comme la lave crachée d'un volcan déchaîné… ... |
![]() | Offre-toi (Arianne)Offre toi, offre moi, Offre ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres. Onction liquide, abreuve moi de ton liquide. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! | Offre-toi (Arianne) (E) Offre toi, offre moi, Offre ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres. Onction liquide, abreuve moi de ton liquide. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! ... |
![]() | quand l’onde nous emporteRonronnements, gémissements. Je me donne, tu me prends, Je vais, je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas. Tu cries, tu râles, je brâme. Et quand l’onde nous emporte, tu m’emmenes, tu m’engloutis, Tu me serres, je me bloque au fond de toi. Je te donne, tu te cambres, je te donne de nouveau, je te remplis. je me sens vidé, attrapé jusqu’à l’âme. Tu souris. Je perds pied. | quand l’onde nous emporte (E) Ronronnements, gémissements. Je me donne, tu me prends, Je vais, je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas. Tu cries, tu râles, je brâme. Et quand l’onde nous emporte, tu m’emmenes, tu m& ... |
![]() | Adam et Eve (Edmond Haraucourt)Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Ils se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient. Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues acérées cherchaient une morsure entre les dents serrées, des nerfs tendus et fous, des muscles contractés, des élans furieux, des bonds de volupté... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte, le frison convulsif.... Eve alanguie, éteinte, se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ! Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, s'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Adam, heureux et las, se couche à son côté. Puis tous deux, lourds, le sein doucement agité comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, rêvent, dans la langueur des voluptés finies. Mais Eve : "Dieu, vois-tu, ne fait rien sans raison, Dieu fait bien ce qu'il fait... Viens là ! Recommençons.... " Edmond Haraucourt | Adam et Eve (Edmond Haraucourt) (E) Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Ils se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient. Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues ac&e ... |
![]() | Abandonne-toi (Arianne)Abandonne toi aux caresses de mes lèvres expertes. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi, Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres. Onction bénie, abreuve moi de ton liquide. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Arianne | Abandonne-toi (Arianne) (E) Abandonne toi aux caresses de mes lèvres expertes. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi, Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule ... |
![]() | spasmes (Paul Valery)Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange Sous le même linge où battent leurs coeurs S'exalte un échange de vives liqueurs. Paul Valery | spasmes (Paul Valery) (E) Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange Sous le même linge où battent leurs coeurs S'exalte un échange de vives liqueurs. Paul Valery ... |
![]() | joie brulante (Guy de Maupassant)Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Guy de Maupassant | joie brulante (Guy de Maupassant) (E) Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos ... |
![]() | l'affinité des chairs (Guy de Maupassant)dans la nuit tranquille où la campagne dort, Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous unissait, l'affinité des chairs. Guy de Maupassant | l'affinité des chairs (Guy de Maupassant) (E) dans la nuit tranquille où la campagne dort, Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers ... |
![]() | Prends mon corpsPrends-moi, investis mon corps ! Je cambre ma croupe offerte à ton envie Pénètre-moi, converge, écris ton va-et-vient ! Baise-moi, renonce à la maîtrise ! Je suis ta femelle primale ! Ma vulve éclose t'appelle à s'introduire en moi ... Mes jambes sont écartées, approche de l'entrée. Caresse mes lèvres de la pointe de ton épée, Avance en moi, j'écarte bien mes lèvres. Plonge dans mes profondeurs, vite ! Sens ma conque qui s'ouvre, chaleur humide et douce, vas-y, n'attends pas ! avance ton sexe en moi, Laisses moi te serrer avec mes jambes, Le sang gonfle ta verge, palpite contre mes berges, Tu m'investis pleinement : un lac dans un étang ! Je te sens fort, périlleux, fougueux. Prends-moi fort, Prends-moi profondément. Laisse-toi aller mon bel homme, je suis tout à toi. Enfin à fond en moi, largue les amarres ! Je tiens ferme la barre qui dans mon ciel flamboie ! Vas-y ... encore ... Cap sur mes mers profondes, ton sous-marin me sonde ! Vas et viens, ondule, coulisse le long de mes lèvres jusqu'à mon onctueux bijou, lieu de toutes les fièvres, Accélère la cadence : dans nos sexes en transe, l'orgasme et la jouissance montent en puissance ! Tes veines gonflées palpitent dans mon ventre, s'y concentrent prêtes à exploser. Oui ! Maintenant ! inonde-moi de ta fierté de male. Dans une ultime secousse décharge ta chaude mousse, Déverse la, écoule la, bouillonne la ! Fais moi jouir, fais moi rugir : fais moi lionne ! Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés, reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre Puis dans mon ventre coule, échappée du foyer ardent qui nait en toi, cette vague qui roule Jusqu'au fond de mon corps, lorsqu'en petits sursauts ton corps sous moi s'écroule Et je t'aspire fort et recueille dans mes chairs une chaude liqueur, le fruit de notre orgasme; Sous tes baisers brûlants je te sens défaillir sur mon corps agité de quelques derniers spasmes Fusion, fièvre et cataclysme ! Moi aussi j’ai joui, que c'est bon ! | Prends mon corps (E) Prends-moi, investis mon corps ! Je cambre ma croupe offerte à ton envie Pénètre-moi, converge, écris ton va-et-vient ! Baise-moi, renonce à la maîtrise ! Je suis ta femelle primale ! Ma vulv ... |
![]() | ton écrin (Jean-Claude)Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre. Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse, mes tendres gémissements et ma verge qui se tend. Je ne suis plus qu’un phalle qui violemment t’empale et boute dans ton trou, où tu me tords le cou. Les vagues du désir s’en viennent me saisir, avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre. Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons du con et de la pine : doux cocktail de sperme et de cyprine. Jean-Claude | ton écrin (Jean-Claude) (E) Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre. Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. |
![]() | Enflammée jusqu'au cœurJe m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie. J'entre en toi en douceur comme on entre dans la vague. Je m'enfouis en toi et descend, et descend --------------------------------------------------- Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, J'ai le corps frémissant, tendu comme un arc tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent. --------------------------------------------------- se fondre et se confondre. Et n'être qu'un, bien qu'étant deux Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements. Frôlons nous l'un dans l'autre, glissons dans nos chairs. --------------------------------------------------- Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive Au plus profond de moi, ton sceptre devient roi, --------------------------------------------------- Donne moi ta bouche chaude, j'y introduis ma langue mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent --------------------------------------------------- le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Je me soulève un peu lorsque tu te retires Et tu reviens te perdre au plus profond de moi, --------------------------------------------------- Je vais et je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits. --------------------------------------------------- Ecoutes mon corps qui respire et vit de plaisir, ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. --------------------------------------------------- Tu avales mon corps, Tu ondules, tu m'aspires, je râle, tu gémis. je te fixe, tu souris. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Tu me serres, me dévores. Je m’enfonce loin, très loin. Tu m’enroules, me défait, je plonge, me retire. --------------------------------------------------- Regardes. Ecoutes. Touches. Respires. Goûtes. La sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. --------------------------------------------------- Sens, ce frottement délicat irisé de plaisir. ce glissement onctueux, cette penetration lente Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, --------------------------------------------------- Je te sens grossir, durcir et t'allonger le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Mes oreilles bourdonnent. Ma tête s'embrase. Tu te retires, laissant le vide en moi. Je me débats, Tu me reprends, complètement, passionnément. --------------------------------------------------- Mon corps collé au tien, je te pénètre, totalement. Je t'investis, brutalement, sans concession, Tu cries, tu râles, je brâme. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. ------------------------------------------------ mes jambes écartées pour mieux te recevoir mes jambes resserrées pour mieux te retenir La jouissance monte en moi femme révélée Tu me finis. Je jouis. Le point jamais atteint. ----------------------------------------------------- Rien d'autre jusqu'au silence. Jusqu'à l'épuisement Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin. ----------------------------------------------------- Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. | Enflammée jusqu'au cœur (E) Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie. J'entre en toi en douceur comme on entre dans la vague. Je m'enfouis en toi et descend, et descend --------------------------------------------------- Tu es ... |
![]() | torrent tropical (Nish)J'inonderai ton corps du torrent tropical Des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir, J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir. Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Je te laisse incertaine de ta possession Qui te frôle et se glisse et presse ton bouton. La mousse de ta fontaine se mélange à son double Lorsque d'un coup de reins tu captures les miens, Quand l'émotion de fondre nous fige et nous retient. En posant ma poitrine sur la tienne que je presse, J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses; Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse, Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse. Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche, Je me redresse un peu pour caresser ton corps Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes. Tu y allumes un feu qui m'éblouit bien fort Mais j'aime te regarder courir droit à ta perte, La pointe de tes seins redressée fièrement. La danse de tes reins accélère, plus rythmée, Je cueille une auréole, je serre l'autre des dents, Tes nerfs soudain s'affolent, tu t'affaisses essouflée. Nish | torrent tropical (Nish) (E) J'inonderai ton corps du torrent tropical Des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir, J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir. Je baiserai ... |
![]() | l'affinité des chairs (Guy de Maupassant)Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous unissait, l'affinité des chairs. Guy de Maupassant Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés, reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre Puis sur ma langue coule, échappée du foyer Ardent qui nait en toi, cette vague qui roule Jusqu'au fond de ma gorge, dont j'aime à festoyer Lorsqu'en petits sursauts ton corps sous moi s'écroule Et tu m'aspires fort et je laisse jaillir Une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme; Sous tes baisers brûlants je me sens défaillir Sur ton corps agité de quelques derniers spasmes Djoe L'indien j'étouffe ses sanglots, elle avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. | l'affinité des chairs (Guy de Maupassant) (E) Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos ... |
![]() | superbe en son désordre (Alfred de Musset, 1829)Que tu es superbe en ton désordre, Quand tu tombes, les seins nus, Qu’on te voit, béante, te tordre Dans un baiser de rage, et mordre En criant des mots inconnus ! Alfred de Musset, 1829 | superbe en son désordre (Alfred de Musset, 1829) (E) Que tu es superbe en ton désordre, Quand tu tombes, les seins nus, Qu’on te voit, béante, te tordre Dans un baiser de rage, et mordre En criant des mots inconnus ! Alfred de Musset, 1829 ... |
![]() | Comme une lame de fondComme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière. Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi comme la lave crachée d'un volcan déchaîné… Les salves se succèdent irradiant nos sens. De nouveau, tu t'effondres et laisse ton corps mollement glisser entre mes mains. Je murmure ton nom, tu murmures le mien… nous nous aimons ! | Comme une lame de fond (E) Comme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière. Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi comme la lave crachée d'un volcan déchaîné… ... |
![]() | mon bel amantViens contre moi ! Viens, mon bel amant. Je sens ton désir qui se lève ! Je m'ouvre à toi ! ... Viens ! ... Là... Doucement ... Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse. Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mon balancements, Ô mon âme ... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Là ... Maintenant ! ... Plus vite ! ... Plus au fond ! Je fonds ! ... Attends, Oui ! ... je t'adore... Va ! va ! va ! Encore ! Ha! Edmond HARAUCOURT | mon bel amant (E) Viens contre moi ! Viens, mon bel amant. Je sens ton désir qui se lève ! Je m'ouvre à toi ! ... Viens ! ... Là... Doucement ... Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse. Rythme bien t ... |