![]() | saintes gorgesGorges ceintes Saintes gorges Seins gorgés de sucre d'orge Seins gonflés qui se rengorgent Fruits sains de nos ultimes illusions Car là vit la source Le secret y trouve asile Ces formes jamais définitives Sont gardées comme dans une armoire Remplie de cotons et de voiles Embaumées d’odeurs de femmes Toute la sphéricité du monde Concentrée dans ces creusets Pour tous tendres doux apaisants Et toujours sensiblement différents Poitrine virginale déjà développée Respirant la santé et le désir | saintes gorges (E) Gorges ceintes Saintes gorges Seins gorgés de sucre d'orge Seins gonflés qui se rengorgent Fruits sains de nos ultimes illusions Car là vit la source Le secret y trouve asile Ces formes jamais d&eac ... |
![]() | mes rondeurs (Arianne)Des doigts de ta main souligne mes rondeurs. Effleure moi, Effleure le contour de mes seins, que tes mains douces devinent mes courbes. Enserre mon corps troublé de tes bras, Enserre le fermement mais ne le brise pas. Savoure moi, Savoure la douceur de mes seins, Aie des gestes voluptueux, habiles. sois délicat. Ne t’arrête pas, écoute le murmure de ma voix. Effleure mon sein, qu'il gonfle sous tes caresses, Offre moi tes lèvres et enflamme ma bouche | mes rondeurs (Arianne) (E) Des doigts de ta main souligne mes rondeurs. Effleure moi, Effleure le contour de mes seins, que tes mains douces devinent mes courbes. Enserre mon corps troublé de tes bras, Enserre le fermement mais ne le brise ... |
![]() | les contours de mon corpsTes mains redessinent les contours de mon corps, en apprennent les creux, en découvrent les courbes, des boutons qui cedent, ta chemise que j'ecarte, J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, la caresse de mon membre, De légers tremblements et puis, un presque cri quand ta main brûlante se referme sur lui Puis mes mains vagabondes remodèlent ton corps, le galbe d'une hanche, la rondeur d'une cuisse, et je sens le velours de ta langue qui glisse en même temps sur ma peau enfiévrée... Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas. Je te prie, te supplie et t'implore, Je vais mourir d'amour, d'attente et de désir... | les contours de mon corps (E) Tes mains redessinent les contours de mon corps, en apprennent les creux, en découvrent les courbes, des boutons qui cedent, ta chemise que j'ecarte, J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un ... |
![]() | univers de liqueur (Paul Eluard)Dans le lit ton corps se simplifie Sexe liquide univers de liqueur Liant des flots qui sont auteur de corps Entiers complets de la nuque aux talons Grappe sans peau grappe-mère en travail Grappe servile et luisante de sang Entre les seins les cuisses et les fesses Régentant l’ombre et creusant la chaleur Lèvre étendue à l’horizon du lit Sans une éponge pour happer la nuit Et sans sommeil pour imiter la mort. Frapper la femme monstre de sagesse Captiver l’homme à force de patience Doucer la femme pour éteindre l’homme Tout contrefaire afin de tout réduire Autant rêver d’être seul et aveugle. Paul Eluard | univers de liqueur (Paul Eluard) (E) Dans le lit ton corps se simplifie Sexe liquide univers de liqueur Liant des flots qui sont auteur de corps Entiers complets de la nuque aux talons Grappe sans peau grappe-mère en travail Grappe servile et luisant ... |
![]() | Ta poitrine m'est offerte, je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, lécher, sucer ! J'y met toute mon âme et tu te pâmes agrippant mes cheveux, sensuel aveux... | (E) Ta poitrine m'est offerte, je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, lécher, sucer ! J'y met toute mon âme et tu te pâmes agrippant mes cheveux, sensuel aveux... ... |
![]() | Sous ce tissu légerJe ne te veux encore qu'à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours. Ce n'est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui précède l'Amour ! Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin … Ton corsage est ouvert sur tes formes divines, Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse. Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines, Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse. Durant un long baiser où se cherchent nos langues, Tes jambes lentement, s'ouvrent à mes caresses. Il n'est pas temps encore d’aller à ce triangle, Il nous faut prolonger l'attente de l'ivresse. De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce, A quelques millimètres de ce velours intime, Tournant et retournant sans que je ne le touche, Amenant nos désirs au point le plus ultime | Sous ce tissu léger (E) Je ne te veux encore qu'à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours. Ce n'est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui préc&eg ... |
![]() | mon corps désirantMon corps désirant s'ouvre à tes mains à ta bouche à tes doigts s'offrant tout entier à ton désir brûlant il attend frémissant que tu sois violent et doux audacieux et tendre l'explorateur avide de mon corps désirant | mon corps désirant (E) Mon corps désirant s'ouvre à tes mains à ta bouche à tes doigts s'offrant tout entier à ton désir brûlant il attend frémissant que tu sois violent et doux audacieux ... |
![]() | tourterelles vivantes (Pierre louys)Je t'ai ouvert ma tunique et t'ai présenté mes seins tièdes et doux, ainsi qu'on offre à la déesse une paire de tourterelles vivantes. Aime-les bien, je les aime tant ! Ce sont des chéris, des petits enfants. Je m'occupe d'eux quand je suis seule. Je joue avec eux; je leur fais plaisir. Je les lave avec du lait. Je les poudre avec des fleurs. Mes cheveux fins qui les essuient sont chers à leurs petits bouts. Je les caresse en frissonnant. Je les couche dans de la laine. Sois leur nourrisson, mon amour et, puisqu'ils sont si loin de ma bouche, donne-leur des baisers de ma part. Pierre louys | tourterelles vivantes (Pierre louys) (E) Je t'ai ouvert ma tunique et t'ai présenté mes seins tièdes et doux, ainsi qu'on offre à la déesse une paire de tourterelles vivantes. Aime-les bien, je les aime tant ! Ce sont des ch&e ... |
![]() | M'aimez-vous ? (Claire Rousset-Lys)Ce beau sein sur ma bouche, Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, Qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre au-dessous; Laissez-moi vous surprendre... M'aimez-vous ? | M'aimez-vous ? (Claire Rousset-Lys) (E) Ce beau sein sur ma bouche, Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, Qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre au-dessous; Laissez-moi vous surprendre... M'aimez-vous ? ... |
![]() | tendres prairies (d'après Paul Eluard)Le paysage nu où je vivrai longtemps A de tendres prairies où votre chaleur repose Des sources où vos seins font miroiter le jour Des chemins où votre bouche rit à une autre bouche Des bois où les oiseaux entrouvent vos paupières Sous un ciel réfléchi par votre front sans nuages Mon unique univers, ma légère accordée Au rythme de nature votre chair nue durera. Paul Eluard | tendres prairies (d'après Paul Eluard) (E) Le paysage nu où je vivrai longtemps A de tendres prairies où votre chaleur repose Des sources où vos seins font miroiter le jour Des chemins où votre bouche rit à une autre bouche Des ... |
![]() | son élixirJ'adore ce beau sein, qui coule dans ma bouche. Je peux sentir sa pointe, palpitant sous mes touches. J'essaie de le contenir entier entre mes lèvres ; Son grain prêt à bondir, sous l'effet de ma fièvre. Sucer son élixir, c'est la joie de mon œuvre... | son élixir (E) J'adore ce beau sein, qui coule dans ma bouche. Je peux sentir sa pointe, palpitant sous mes touches. J'essaie de le contenir entier entre mes lèvres ; Son grain prêt à bondir, sous l'effet de ma fiè ... |
![]() | vos fruits (Paul Valery)De vos fruits, Jeanne, amande, pèche ou fraise, On sait la tendre et puissante saveur : Ils sont de ceux gonflés de ta saveur Qu'on presse, on croque, on suce, on boit, on baise. Le jus Tendresse et puis le suc Amour Tandis que l'âme avec l'âme roucoule, Des fruits pressés, l'un jaillit, l'autre coule, Et l'autre et l'un, dans ton soyeux séjour. Tout est bon, tout se mange Dans cette Jeanne étrange, Et d'abord et toujours La bouche à langue tendre Où l'âme vient apprendre Le goût de tes amours. Paul Valery | vos fruits (Paul Valery) (E) De vos fruits, Jeanne, amande, pèche ou fraise, On sait la tendre et puissante saveur : Ils sont de ceux gonflés de ta saveur Qu'on presse, on croque, on suce, on boit, on baise. Le jus Tendresse et puis l ... |
![]() | tu te pâmesTa poitrine m'est offerte je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, lécher, sucer ! J'y met toute mon âme et tu te pâmes agrippant mes cheveux sensuel aveux... | tu te pâmes (E) Ta poitrine m'est offerte je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, lécher, sucer ! J'y met toute mon âme et tu te pâmes agrippant mes cheveux sensuel aveux. ... |
![]() | ma gorge (jadeaust)pourquoi sautes-tu sur mes seins, Chaque fois que tu vois,ma gorge sans soutien ? ------------------------------------ J'adore ton gros sein, qui coule dans ma bouche. Je peux sentir son point, palpitant sous mes touches. J'essaie de le contenir entier entre mes lèvres ; Son grain prêt à bondir, sous l'effet de ma fièvre. Sucer son élixir, c'est la joie de mon œuvre... Lécher leurs tours fragiles, l'auréole pudique, Par des suçons futiles,s'éclatant en musique... J'aime passer ma main sur ton corps en velours, Le plaisir sexuel que tu sens de ce fait Répand en toi l'orgasme et te réjouit de près. Et des mots de plaisir enrouent ta tendre voix, Enrobée de désirs et d'actes qui me noient jadeaust | ma gorge (jadeaust) (E) pourquoi sautes-tu sur mes seins, Chaque fois que tu vois,ma gorge sans soutien ? ------------------------------------ J'adore ton gros sein, qui coule dans ma bouche. Je peux sentir son point, palpitant sous mes touches. ... |
![]() | Votre poitrine m'est offerte je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, à embrasser ! J'y met toute mon âme et vous vous pâmez agrippant mes cheveux sensuel aveux... | (E) Votre poitrine m'est offerte je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, à embrasser ! J'y met toute mon âme et vous vous pâmez agrippant mes cheveux sensuel a ... |
![]() | je ne reste point inerteVotre poitrine m'est offerte, je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, à embrasser ! J'y met toute mon âme et vous vous pâmez agrippant mes cheveux, sensuel aveux... Ce beau sein sur ma bouche, qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre au-dessous; Laissez-moi vous surprendre ... m'aimez-vous ? | je ne reste point inerte (E) Votre poitrine m'est offerte, je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, à embrasser ! J'y met toute mon âme et vous vous pâmez agrippant mes cheveux, sensuel aveux... Ce ... |
![]() | je ne reste point inerteVotre poitrine m'est offerte, je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, à embrasser ! J'y met toute mon âme et vous vous pâmez agrippant mes cheveux, sensuel aveux... | je ne reste point inerte (E) Votre poitrine m'est offerte, je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, à embrasser ! J'y met toute mon âme et vous vous pâmez agrippant mes cheveux, sensuel aveux... ... |
![]() | Que vos mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Des doigts de votre main, soulignez mes rondeurs. Vos lèvres sur ma gorge, votre souffle dans mon cou. Découvrez ma moiteur au creux de mes reins, Pénétrez et volez mon trésor, jusqu'au petit matin ! Je veux votre regard éperdu au moment de l'orgasme, votre verge gonflée de sève, que caresse mon vagin. et qui se vide en jets multiples dans mon ventre, les râles de plaisir dont souvent j'entends les échos dans mes rêves solitaires De jeune fille me faire femme, De glace me faire flamme ! | (E) Que vos mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Des doigts de votre main, soulignez mes rondeurs. Vos lèvres sur ma gorge, votre souffle dans mon cou. D&eac ... |
![]() | La chemise qui te voilaitLa chemise qui te voilait, Lasse enfin du rôle impudique Que ta pudeur lui conseillait, A l'heure sainte et fatidique S'est couchée à tes pieds d'enfant. Alors ta gorge de faunesse M'est apparue et, triomphant, J'ai vu les splendeurs de jeunesse Que ta chemise recélait. J'ai vu, sur ta poitrine nue, Deux jumeaux, deux frères de lait, Enfants d'une belle venue. Modernes, mais non décadents, Gonflant leur rigité ronde, Sans l'aide des corsets prudents Sachant se tenir dans le monde ; Marbre, satin, roc velouté, Ils résolvaient ce grand problème : La douceur dans la fermeté, Dualité rare et suprême. Dans l'amour du Bien et du Beau, Baisant leur pente éburnéenne Du haut de ce double Nebo Une terre chananéenne A déroulé devant mes yeux Ses campagnes riches et grasses, Et je vous adresse un joyeux Cantique d'actions de grâces, Hauteurs neigeuses où se fond L'ennui des steppes et des plaines, Trésors somptueux qui me font Comme aux innocents les mains pleines. Et lorsque, sur ta gorge en feu, Ma soif d'aimer se désaltère, Je songe, en remerciant Dieu, Qu'ils n'en ont pas, en Angleterre ! | La chemise qui te voilait (E) La chemise qui te voilait, Lasse enfin du rôle impudique Que ta pudeur lui conseillait, A l'heure sainte et fatidique S'est couchée à tes pieds d'enfant. Alors ta gorge de faunesse M'est apparue et, triomphan ... |
![]() | Mes seins, le matin… ( Arthémisia)Ton regard têtu Aux blondeurs du matin S’attarde encore requin Sur leur douceur repue. Traînant l’iris aigu D’une gourmandise nue Tu tends encore les mains Vers leurs formes charnues. Tu palpes et interpelles Leurs rondeurs rebelles Qui réagissent belles A ton tactile appel. Enrobant, détourant Ces cercles vicieux, Tu fais naître un élan Qui vient vers tes yeux. Palpitants, arrogants, Ils se dressent vers toi, Brandissant leur émoi, Bandant et réclamant, Ce que ta bouche, enfin, Recueillera de salut, Ces plénitudes sans fin Qui les portent aux nues. Arthémisia | Mes seins, le matin… ( Arthémisia) (E) Ton regard têtu Aux blondeurs du matin S’attarde encore requin Sur leur douceur repue. Traînant l’iris aigu D’une gourmandise nue Tu tends encore les mains Vers leurs formes charnues. Tu pa ... |
![]() | la gorge déjà basse (Charles Baudelaire)Elle n’a que vingt ans, la gorge déjà basse Pend de chaque côté comme une calebasse, Et pourtant, me traînant chaque nuit sur son corps, Ainsi qu’un nouveau-né, je la tette et la mords, Et bien qu’elle n’ait pas souvent même une obole Pour se frotter la chair et pour s’oindre l’épaule, Je la lèche en silence avec plus de ferveur Que Madeleine en feu les deux pieds du Sauveur. Charles Baudelaire | la gorge déjà basse (Charles Baudelaire) (E) Elle n’a que vingt ans, la gorge déjà basse Pend de chaque côté comme une calebasse, Et pourtant, me traînant chaque nuit sur son corps, Ainsi qu’un nouveau-né, je la tette et ... |
![]() | des seins comme des violons (Pierre Perret)Elle avait des seins comme des violons Et moi j'en jouais comme du piston Mes airs mélodieux faisaient jaillir de ses yeux ronds De gros sanglots longs sur ses violons Elle avait ses seins comme des oiseaux Dès que je lui fracassais le museau Mais dès qu'elle s'éloignait De mes puissants pectoraux Elle avait des seins comme des poireaux Elle avait des seins comme des violons Et je lui jouais le vol du bourdon Elle battait des mains c'était la fête à la maison Elle avait ses seins comme des lampions Elle avait des seins comme des drapeaux Patriotes et vaillants à l'assaut On les voyait pour les fêtes de le libération Qui claquaient au vent sur son balcon Elle avait des seins comme des violons Et chacun jouait sa partition L'un prenait la mélodie l'autre le contre-chant C'était un duo vraiment touchant C'est ainsi que je suis devenu fou Et qu'ils m'ont bouclé sous les verrous J'ai dit au psychiatre quand il voulut savoir tout Elle avait des seins partout partout Pierre Perret | des seins comme des violons (Pierre Perret) (E) Elle avait des seins comme des violons Et moi j'en jouais comme du piston Mes airs mélodieux faisaient jaillir de ses yeux ronds De gros sanglots longs sur ses violons Elle avait ses seins comme des oiseaux D&egra ... |
![]() | Te (dé)vêtir (Paul Valery)Te vêtir... Ô le paradoxe Quand au contraire je ne veux Pour l'amour et sa tendre boxe Que ta parure de cheveux C'est en vain que tu dérobes Sous tous les plis que tu voudras A la plus belle de tes robes J'aime mieux le pli de tes draps. Ôte-moi donc vite la gêne De la souple et nerveuse gaine. Paul Valery | Te (dé)vêtir (Paul Valery) (E) Te vêtir... Ô le paradoxe Quand au contraire je ne veux Pour l'amour et sa tendre boxe Que ta parure de cheveux C'est en vain que tu dérobes Sous tous les plis que tu voudras A la plus belle d ... |
![]() | mes doigts (Renée Vivien)Je possède, en mes doigts subtils, le sens du monde, Car le toucher pénètre ainsi que fait la voix, L'harmonie et le songe et la douleur profonde Frémissent longuement sur le bout de mes doigts. Je comprends mieux, en les frôlant, les choses belles, Je partage leur vie intense en les touchant, C'est alors que je sais ce qu'elles ont en elles De noble, de très doux et de pareil au chant. Car mes doigts ont connu la chair des poteries La chair lisse du marbre aux féminins contours Que la main qui les sait modeler a meurtries, Et celle de la perle et celle du velours. Ils ont connu la vie intime des fourrures, Toison chaude et superbe où je plonge les mains! Ils ont connu l'ardent secret des chevelures Où se sont effeuillés des milliers de jasmins. Et, pareils à ceux-là qui viennent des voyages. Mes doigts ont parcouru d'infinis horizons, Ils ont éclairé, mieux que mes yeux, des visages Et m'ont prophétisé d'obscures trahisons. Ils ont connu la peau subtile de la femme, Et ses frissons cruels et ses parfums sournois... Chair des choses! J'ai cru parfois étreindre une âme Avec le frôlement prolongé de mes doigts... Renée Vivien | mes doigts (Renée Vivien) (E) Je possède, en mes doigts subtils, le sens du monde, Car le toucher pénètre ainsi que fait la voix, L'harmonie et le songe et la douleur profonde Frémissent longuement sur le bout de mes doigts. |
![]() | Je les laisse entrevoir sous mon chemisier de soie et mon décolleté insolent. Ils reçoivent la douce caresse de ton regard amoureux, Tu les caresses, tu agace leurs pointes, et les fait se dresser pour mieux les masser. Je sens tes mains émues pour de premières caresses , Je les sens se glisser sous ma lingerie de soie, et monter doucement sans m'effaroucher, Je les sens les presser, les soupèser, apprécier leur fermeté, les pétrir délicatement comme des boules de pâte à pain et les former à ton goût. Je les sens s'emparer de leurs pointes dressées. exhibés dans mon profond décolleté. Je guette tes caresses frôleuses et tes pinçons amicaux qui feront bientôt crisser la soie. Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Connaître ta moiteur au creux de mes reins, Pénétrer et voler mon trésor, jusqu'au petit matin ! De jeune fille me faire femme, De glace me faire flamme ! | (E) Je les laisse entrevoir sous mon chemisier de soie et mon décolleté insolent. Ils reçoivent la douce caresse de ton regard amoureux, Tu les caresses, tu agace leurs pointes, et les fait se dresser po ... |
![]() | Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Connaître ta moiteur au creux de mes reins, Pénétrer et voler mon trésor, jusqu'au petit matin ! De jeune fille me faire femme, De glace me faire flamme ! | (E) Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Connaître ta moiteur au creux de mes reins, Pénétrer et voler mon trésor, jusqu'au petit matin ... |
![]() | paire de tourterelles vivantes (Pierre Louys)Avec soin, j'ai ouvert ma tunique et t'ai présenté mes seins tièdes et doux, ainsi qu'on offre à la déesse une paire de tourterelles vivantes. Aime-les bien, je les aime tant ! Ce sont des chéris, des petits enfants. Je m'occupe d'eux quand je suis seule. Je joue avec eux; je leur fais plaisir. Je les lave avec du lait. Je les poudre avec des fleurs. Mes cheveux fins qui les essuient sont chers à leurs petits bouts. Je les caresse en frissonnant. Je les couche dans de la laine. Sois leur nourrisson, mon amour et, puisqu'ils sont si loin de ma bouche, donne-leur des baisers de ma part. Pierre louys | paire de tourterelles vivantes (Pierre Louys) (E) Avec soin, j'ai ouvert ma tunique et t'ai présenté mes seins tièdes et doux, ainsi qu'on offre à la déesse une paire de tourterelles vivantes. Aime-les bien, je les aime tant ! Ce sont ... |
![]() | J'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins, ton regard éperdu au moment de l'orgasme, ta verge gonflée de sève qui enfle dans mon ventre, lovée autour de ma vulve mon vagin qui la serre et la masse doucement. les râles de plaisir dont j'entends les échos durant mes nuits solitaires. | (E) J'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins, ton regard éperdu au moment de l'orgasme, ta verge gonflée de sève qui enfle dans mon ventre, lovée autour de ma vulve mon v ... |
![]() | tes mainsQue tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Connaître ta moiteur au creux de mes reins, Pénétrer et voler mon trésor, jusqu'au petit matin ! De jeune fille me faire femme, De glace me faire flamme ! | tes mains (E) Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Connaître ta moiteur au creux de mes reins, Pénétrer et voler mon trésor, jusqu'au petit matin ... |
![]() | On nous laisse entrevoirMadame ... Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) | On nous laisse entrevoir (E) Madame ... Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) ... |
![]() | On nous laisse entrevoirMadame ... Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) | On nous laisse entrevoir (E) Madame ... Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) ... |
![]() | FrissonQue tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Des doigts de ta main, souligne mes rondeurs. Effleures mon sein ! Qu'il gonfle sous tes caresses ! Donnes moi tes lèvres fraiches. Enflamme ma bouche Tes lèvres sur ma nuque, ton souffle dans mon cou. Frisson. | Frisson (E) Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Des doigts de ta main, souligne mes rondeurs. Effleures mon sein ! Qu'il gonfle sous tes caresses ! Donnes moi tes ... |
![]() | J'adore ton beau sein, qui coule dans ma bouche. Je peux sentir sa pointe, palpitant sous mes touches. J'essaie de le contenir entier entre mes lèvres ; Son grain prêt à bondir, sous l'effet de ma fièvre. Sucer son élixir, c'est la joie de mon œuvre... | (E) J'adore ton beau sein, qui coule dans ma bouche. Je peux sentir sa pointe, palpitant sous mes touches. J'essaie de le contenir entier entre mes lèvres ; Son grain prêt à bondir, sous l'effet de ma fi&egrav ... |
![]() | tant de beautéTa poitrine m'est offerte je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, lécher, sucer ! J'y met toute mon âme et tu te pâmes sensuel aveu... | tant de beauté (E) Ta poitrine m'est offerte je ne reste point inerte devant tant de beauté à caresser, lécher, sucer ! J'y met toute mon âme et tu te pâmes sensuel aveu... ... |
![]() | Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Des doigts de ta main, souligne mes rondeurs. Effleures mon sein ! Qu'il gonfle sous tes caresses ! Donnes moi tes lèvres fraiches. Enflamme ma bouche Tes lèvres sur ma nuque, ton souffle dans mon cou. Frisson. | (E) Que tes mains me fassent délicates caresses, Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent ! Des doigts de ta main, souligne mes rondeurs. Effleures mon sein ! Qu'il gonfle sous tes caresses ! Donnes moi tes ... |
![]() | les seinsIls se laissent entrevoir sous des chemisiers de soie ou d'insolents décolletés. Ils recoivent la douce caresse du regards des hommes, pleins d'envie. Ils se laissent approcher par les mains émues des hommes pour de premières caresses , les mains se glissent sous le pull, et montent doucement sans les effaroucher, les prennent pour les presser, les soupèser, apprécier leur fermeté, les pétrir délicatement comme des boules de pâte à pain et les former à leur goût. laisser les mains s'emparer de leurs pointes dressées. On les caressent, les parfument, les poudrent. On agace leurs pointes, on les fait se dresser pour mieux les pétrir. de beaux seins exhibés dans de profonds décolletés, à faire crisser la soie. | les seins (E) Ils se laissent entrevoir sous des chemisiers de soie ou d'insolents décolletés. Ils recoivent la douce caresse du regards des hommes, pleins d'envie. Ils se laissent approcher par les mains émues des hommes p ... |
![]() | On nous laisse entrevoir sous des chemisiers de soie ou des décolletés insolents. On recoit la douce caresse des regards des hommes, et ceux des femmes, pleins d'envie. On nous caresse, nous parfume, nous poudre. On agace nos pointes, on les fait se dresser pour mieux les masser. sentir approcher les mains émues des hommes pour de premières caresses , les sentir se glisser sous le pull, et monter doucement sans nous effaroucher, les sentir nous presser, nous soupèser, apprécier notre fermeté, nous pétrir délicatement comme des boules de pâte à pain et nous former à leur goût. les sentir s'emparer de nos pointes dressées. exhibés dans de profonds décolletés. Nous guettons les caresses frôleuses et les pinçons amicaux qui feront bientôt crisser la soie. | (E) On nous laisse entrevoir sous des chemisiers de soie ou des décolletés insolents. On recoit la douce caresse des regards des hommes, et ceux des femmes, pleins d'envie. On nous caresse, nous parfu ... |
![]() | Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin … Je ne te veux encore qu'à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours. Ce n'est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui précède l'Amour ! Ton corsage est ouvert sur tes formes divines, Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse. Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines, Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse. Durant un long baiser où se cherchent nos langues, Tes jambes lentement, s'ouvrent à mes caresses. Il n'est pas temps encore d’aller à ce triangle, Il nous faut prolonger l'attente de l'ivresse. De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce, A quelques millimètres de ce velours intime, Tournant et retournant sans que je ne le touche, Amenant nos désirs au point le plus ultime | (E) Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin … Je ne te veux encore qu'à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes ... |
![]() | à pas de loupLe sein est soyeux, mes doigts se font dentelle, effleurent à pas de loup les pointes au bout dur et nacré. mes doigts s'immiscent, glissent sur le côté, arpentent par l'arrière. se font onctueux pour mieux remonter. Coup de chaleur. | à pas de loup (E) Le sein est soyeux, mes doigts se font dentelle, effleurent à pas de loup les pointes au bout dur et nacré. mes doigts s'immiscent, glissent sur le côté, arpentent par l'arrière. se font ... |
![]() | rouages précieux (Aimé Césaire)De ton corps farineux où pompe l'huile acajou des rouages précieux de tes yeux à marées de ton sexe à crocus de ton corps de ton sexe serpents nocturnes de fleuves et de cases de ton sexe de sabre de général de l'horlogerie astronomique de ton sexe à venin de ton corps de mil de miel de pilon de pileuse d'Attila de l'an mil casqué des algues de l'amour et du crime Aimé Cesaire | rouages précieux (Aimé Césaire) (E) De ton corps farineux où pompe l'huile acajou des rouages précieux de tes yeux à marées de ton sexe à crocus de ton corps de ton sexe serpents nocturnes de fleuves et de cases ... |
![]() | tendre caresseJ'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins, ton regard éperdu au moment de l'orgasme, ta verge gonflée de sève, que caresse mon vagin. et qui se vide en jets multiples dans mon ventre, les râles de plaisir dont souvent j'entends les échos dans mes rêves solitaires J'aime la tendre caresse d'un homme sur mes seins, son regard éperdu au moment de l'orgasme, sa verge gonflée de sève qui se vide dans mon ventre, mon vagin qui la serre et la masse doucement. les râles de plaisir dont souvent j'entends les échos dans mes rêves solitaires | tendre caresse (E) J'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins, ton regard éperdu au moment de l'orgasme, ta verge gonflée de sève, que caresse mon vagin. et qui se vide en jets multiples dans mon ventre, les r ... |
![]() | tendre caresse de tes mainsJ'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins, ton regard éperdu au moment de l'orgasme, ta verge gonflée de sève, que caresse mon vagin. et qui se vide en jets multiples dans mon ventre, les râles de plaisir dont souvent j'entends les échos dans mes rêves solitaires J'aime la tendre caresse d'un homme sur mes seins, j'aime ses mains douces sur ma peau son regard éperdu au moment de l'orgasme, sa verge gonflée de sève qui se vide dans mon ventre, mon vagin qui la serre et la masse doucement. les râles de plaisir dont j'entends les échos. | tendre caresse de tes mains (E) J'aime la tendre caresse de tes mains sur mes seins, ton regard éperdu au moment de l'orgasme, ta verge gonflée de sève, que caresse mon vagin. et qui se vide en jets multiples dans mon ventre, les r ... |
![]() | Rondeurs exquises (Christian Bailly)Rondeurs exquises, Généreuses et pommelées, Comme j'ai envie de vous croquer ! Rondeurs épanouies, Étroitement jumelées, Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ? Secret affriolant, Entre affolantes rondeurs, Émoustille la curiosité de mes ardeurs. Angélique rondeurs, Ce mystère dissimulé, Trouve grâce à mes yeux de débauché. Rondeurs innocentes, Libérez, de grâce, Cette place-forte à la candeur fugace ! Rondeurs indociles, Faut-il que je vous fesse, Pour vous imposer mes largesses ? Rondeurs effarouchées, Soyez charitables, Les douleurs seront supportables… Rondeurs complaisantes, Voyez mes délicatesses, Pour faire de vous dociles pécheresses. Rondeurs accueillantes, À vous, ma virile prestance, Découvrez cette nouvelle expérience. Rondeurs chaleureuses, Dans votre enclave, la lave, De votre fervent et magnanime esclave. Rondeurs radieuses, Aux soupirs convaincus, À ce doux martyr, vous avez survécu. Rondeurs conquises, Votre aimable instructeur, À jamais, sera votre dévoué serviteur. Christian Bailly | Rondeurs exquises (Christian Bailly) (E) Rondeurs exquises, Généreuses et pommelées, Comme j'ai envie de vous croquer ! Rondeurs épanouies, Étroitement jumelées, Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ? Secret affriol ... |
![]() | Caresse-moi (Bertino le Pascalois)Caresse-moi de tes chaudes mains Donne-moi des frissons, fais-moi rêver Dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins Fais-moi vibrer et trembler Caresse-moi, oh! Mon charnel corps Réveille chez moi des sentiments déments Réveille mes sens endormis et morts Fais moi croire que tu m`aimes vraiment Caresse-moi, de tes mains, de tes regards Fais-moi tendre mes muscles, mes nerfs Comme les cordes d’une cithare endiablée Que mon souffle chante comme une sirène Caresse-moi, jusqu’au bout de mes fantasmes Caresse-moi pour que je sache enfin Que tendresse et passion ne sont pas mortes Caresse-moi de grâce… Fais couler l`huile de l`amour dans mon corps Caresse-moi...de tes mains habiles Fais-moi transcender, jusqu’ au creux de mes reins … Bertino le Pascalois Caressez-moi de vos chaudes mains Donnez-moi des frissons, faites-moi rêver Dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins Faites-moi vibrer et trembler Caressez-moi, oh! Mon charnel corps Réveillez chez moi des sentiments déments Réveillez mes sens endormis et morts Faites moi croire que vous m`aimez vraiment Caressez-moi, de vos mains, de vos regards Faites-moi tendre mes muscles, mes nerfs Comme les cordes d’une cithare endiablée Que mon souffle chante comme une sirène Caressez-moi, jusqu’au bout de mes fantasmes Caressez-moi pour que je sache enfin Que tendresse et passion ne sont pas mortes Caressez-moi de grâce… Faites couler l`huile de l`amour dans mon corps Caressez-moi...de vos mains habiles Faites-moi transcender, jusqu’ au creux de mes reins … Bertino le Pascalois | Caresse-moi (Bertino le Pascalois) (E) Caresse-moi de tes chaudes mains Donne-moi des frissons, fais-moi rêver Dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins Fais-moi vibrer et trembler Caresse-moi, oh! Mon charnel corps Réveille chez m ... |
![]() | Sa voix est une main qui caresse mes entrailles, un vent qui se déploie de murmure en tempête. Je l’aime. Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants. Il m’étend sur un lit de velours et de soies, à la lumière de bougies exhalant le santal. Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide. Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades, Il souffle des orages sur les méandres de mes veines, Il fait porter ma voix plus loin que le ciel. Il m’aime. Il serre nos corps jusqu’à la douleur. Il dessine dans le vide des arabesques d’or. Le sol, le tapis, deviennent un champ immense où sa voix me fait l’amour entre un cri et un soupir… Je l’aime. Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut. Il cambre mon corps à la fureur du sien et nos deux voix s’épousent. Il me souffle des mots crus et allume des incendies qu’il s’empresse d’éteindre. Il attise la faim que mon ventre conçoit pour le sien. Il remonte mes jambes et des feux d’artifices sillonnent notre ciel. Il m’aime. Il se glisse dans mon dos et prend mes seins en mains, Il me parle des étoiles, de la magie du ciel. Il s’appuie contre moi pour me faire sentir son desir, Il se penche sur ma nuque et se glisse dans mon ventre. Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts. Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse. Ses gémissements m’excitent, J’aime l’éclat de ses yeux quand il me desire. Je sens leur chaleur aux endroits qu’ils effleurent. Il remonte ma robe, la remonte encore, et se glisse dans mon ventre. J’aime. son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne jusqu’à ne plus savoir où commence son corps et où finit le mien. Je l’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle. Il s’enfonce en moi et le monde disparaît, bout de chair durci qui va et vient dans mon ventre ses doigts qui me fouillent, sa langue, ses mains qui me frôlent, pincent, griffent, s’agrippent, sa bouche qui m’embrasse, me mord et toujours me fait gémir. Il y a son parfum sur ma peau et le poids de son désir dans mon ventre. La nuit est mon histoire, ma délivrance. Il m’aime. | (E) Sa voix est une main qui caresse mes entrailles, un vent qui se déploie de murmure en tempête. Je l’aime. Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants. Il m’étend sur un lit de velours ... |
![]() | Qui lavera vos seinsQui lavera vos seins magnifiques, maîtresse ? Quelle main lascive épongera leur splendeur D’un geste délicat, lent comme une caresse À les faire exulter de joie et d’impudeur ? Quel lait de quelle biche qui ne les salisse ? Quelle douceur de doigt qui ne heurte leur grain Sera-ce votre lait, ô chère ? et votre main, Qui laveront ce soir leur virginité lisse ? Lavez-les bien, vos seins ; lavez-les, vos seins blancs Promenez vos doigts fins sur leurs globes tremblants Et pénétrez-les d’éblouissante lumière Afin qu’en vos cheveux dont la noirceur reluit Ils brillent dans leur sérénité coutumière, Lunes de clarté nue au torse de la Nuit. Pierre Louys | Qui lavera vos seins (E) Qui lavera vos seins magnifiques, maîtresse ? Quelle main lascive épongera leur splendeur D’un geste délicat, lent comme une caresse À les faire exulter de joie et d’impudeur ? Qu ... |
![]() | couvrez ce sein (Moliere - Tartuffe)Madame, couvrons ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées d'apres Moliere (Tartuffe) | couvrez ce sein (Moliere - Tartuffe) (E) Madame, couvrons ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées d'apres Moliere (Tartuffe) ... |
![]() | vos chaudes mainsCaressez-moi de vos chaudes mains Donnez-moi des frissons, faites-moi rêver Dans mon âme et jusqu’au bas de mes reins Faites-moi vibrer et trembler Caressez-moi, oh! Mon charnel corps Réveillez chez moi des sentiments déments Réveillez mes sens endormis et morts Fait moi croire que vous m`aimez vraiment Caressez-moi, de vos mains, de vos regards Faites-moi tendre mes muscles, mes nerfs Comme les cordes d’une cithare endiablée Que mon souffle chante comme une sirène Caressez-moi, jusqu’au bout de mes fantasmes Caressez-moi pour que je sache enfin Que tendresse et passion ne sont pas mortes Caresse-moi de grâce… Fait couler l`huile de l`amour dans mon corps Caressez-moi...de vos mains habiles Faites-moi transcender, jusqu’ au creux de mes reins … Bertino le Pascalois | vos chaudes mains (E) Caressez-moi de vos chaudes mains Donnez-moi des frissons, faites-moi rêver Dans mon âme et jusqu’au bas de mes reins Faites-moi vibrer et trembler Caressez-moi, oh! Mon charnel corps Réveillez ... |
![]() | courbes (Marvin)Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie A devenir la prose que ta langue me crie. Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie. Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit Je souffle en criminel pour attiser mon vit. L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande. Ta descente de rein est un creuset immense Pour le poète enclin à lâcher sa semence. Marvin | courbes (Marvin) (E) Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie A devenir la prose que ta langue me crie. Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui Du verbe qui s’endort et de la chair flét ... |
![]() | le soyeux de ta peau (Sweetgen)Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi. Tes courbes sont comme océans et mers à dompter, telle une Armada je m'y lance à naviguer. Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer. Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi. A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, pour y déposer un doux et long baiser. Y assouvir ma soif de désir, en buvant ton hydromel du jouir. Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour. sweetgen | le soyeux de ta peau (Sweetgen) (E) Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus ... |
![]() | les désirs de ton roiViens ici, et soumets toi aux désirs de ton roi. Viens goûter aux caresses, celles de mes mains parcourant tes formes de déesse, de tes gracieuses épaules à tes jolies fesses, suivant tes courbes invitantes, séduisantes, appétissantes, pétrissant tes seins généreux de femme fecondée, flattant ton ventre volumineux que l’on sent frémir. Suivant la courbe du dos ou remontant les cuisses, atteindre ce paradis luxurieux, théâtre de plaisirs délicieux. Pouvoir profiter d’un séant à la chair généreuse, d’une rondeur si exquise, au temple rose affriolant, aux lèvres vaginales béantes et pendantes, comme des portes ouvertes invitantes. Laisse ton maître prendre soin de toi, laisse ton corps profiter des bontés de ton roi. Bien calée dans mes gros oreillers, remonte ta croupe et laisse moi te penetrer, Laisse mon dard te butiner, ma belle fleur adorée. Quel délice, de sentir ta croupe se chauffer, se mouiller, vibrer, frémir de plaisir. Te faire jouir avant de t’envahir. Étendue sur mon lit, enlève ta robe de soie. Cesse de frotter ta vulve, donne la moi. Laisse moi entrer dans ta jungle humide reçois mon membre en érection, en ébullition, fièrement dressé, prêt pour sa mission: inonder ta grande vallée. Jouons de nos sexes, mélangeons nos fluides. Fais plaisir à ton roi, écarte tes cuisses humides, que j’entre en toi. De grands frissons te parcourent, ton corps me demande de lui faire l’amour, jusqu’au petit jour. Ta croupe, de champagne pétillant bien arrosée, tes orifices mouillés, dans tes trésors de jouissance je vais glisser. Cris, gémis, je veux entendre ta voix, les louanges de tes plaisirs procurés par ton roi. Tu le sens qui te chatouille le ventre, mon sexe chaud ? Je veux jouir en toi, ton corps est si beau. Collé entre de tes chaudes cuisses, repliées entre les miennes, le bélier glisse, membre viril qui se délecte dans ton sillon refermé. Il se fait délicieusement chatouiller, frottant entre tes dunes comprimées. ma verge te brûle les entrailles, t’empale sans demi mesure. Dans ton trou je me suis vidé. Dans ta croupe, un joyeux festin. Tu as été gentille, laisse-moi défaire tes liens. | les désirs de ton roi (E) Viens ici, et soumets toi aux désirs de ton roi. Viens goûter aux caresses, celles de mes mains parcourant tes formes de déesse, de tes gracieuses épaules à tes jolies fesses, suivant te ... |
![]() | mes appatsVous faites éclore mon buste degageant mes appats. vos yeux brillent de desir devant mon corps nu. Vous effleurez mon sein qui gonfle sous vos caresses, Nous nous observons de sublimes instants, désireux de savoir qui fera chavirer l'autre. | mes appats (E) Vous faites éclore mon buste degageant mes appats. vos yeux brillent de desir devant mon corps nu. Vous effleurez mon sein qui gonfle sous vos caresses, Nous nous observons de sublimes instants, désireux de ... |
![]() | Le bruissement de tes doigtsLe bruissement de tes doigts sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux Le désir est puissant et j'en ai presque mal Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Je te ferai l'amour, je me ferai tendresse Tu te feras amour tu me feras passion Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse A en mourir d'amour jusqu'à la déraison. | Le bruissement de tes doigts (E) Le bruissement de tes doigts sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon ... |
![]() | Douce et ingénueDouce et ingénue Tu te mets à nue Offrant à ma vue Tes seins de poupée Toi qui es si belle Tu te fais rebelle Et tu étincelles Te fais désirer Tu cours tu t’envoles Et à jupon vole Dans les herbes folles Et les champs de blé Tu deviens Oh drame ! Un brasier en flamme Et tu me condamnes A l’éternité Oui je le confesse Que dans mes ivresses Et mes maladresses Parfois polisson Tu es si agile Pour mettre en péril Mon coeur si fragile De mauvais garçon Et si ce soir j’ose A travers ma prose Dévoiler la cause De tout mon émoi Sache donc madame Que mon cœur s’enflamme Transperçant mon âme Quand je pense à toi | Douce et ingénue (E) Douce et ingénue Tu te mets à nue Offrant à ma vue Tes seins de poupée Toi qui es si belle Tu te fais rebelle Et tu étincelles Te fais désirer Tu cours tu t’envoles Et &a ... |