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jeudi 25 décembre 2025 - 10h33
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En avril, tes bras, ta gorge et davantage
Au diable l'adage : Ne te découvre pas d'un fil
Il ne sied qu'aux personnes d'âge
Quitte tout, ma mie, en avril

Quand Zéphyr dévêt des hivers
La colline après un long stage,
Pourquoi resteraient-ils couverts
Les seins de lys qu'un val partage ?

Vent ! déchire en ton brigandage
Ces brumes : batiste et coutil !
Je me charge du ravaudage.
Quitte tout, ma mie, en avril !

Ange ! si ton démaillotage
Veut un poêle, mon coeur viril
Le remplace avec avantage !
Quitte tout, ma mie, en avril.

Jane Catulle Mendes
(E)
En avril, tes bras, ta gorge et davantage
Au diable l'adage : Ne te découvre pas d'un fil
Il ne sied qu'aux personnes d'âge
Quitte tout, ma mie, en avril

Quand Zéphyr dévêt des hivers < ...

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Allons vite nous deshabiller (Paul Eluard)


Pendant qu'il est facile
Et pendant qu'elle est gaie
Allons nous habiller
Et nous deshabiller

Paul Eluard - Capitale de la douleur
Allons vite nous deshabiller (Paul Eluard) (E)
Pendant qu'il est facile
Et pendant qu'elle est gaie
Allons nous habiller
Et nous deshabiller

Paul Eluard - Capitale de la douleur ...

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Conduis-moi a l’Olympe


Ôte ma robe de soie,
Cette nuit est à toi ,
Conduis-moi a l’Olympe,
A l’étreinte, là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes,
enrobées de satin de lune,
Dévoile les courbes de ma chair,
celle d’une brune pour te plaire,
Vite mène moi dans le firmament,
où la jouissance, berce les amants,
Corps à corps vivant la passion,
que s’imprègnent les parfums de pulsion,
Tu seras mon seigneur,
et moi juste une fleur,
Que cette nuit soit éternelle,
enivrant le ciel,
Où je verserai des larmes prunelles,
Mène moi à l’orgasme
sous nos baisers ardents,
Le jour se découvre,
voilà une belle journée
Conduis-moi a l’Olympe (E)
Ôte ma robe de soie,
Cette nuit est à toi ,
Conduis-moi a l’Olympe,
A l’étreinte, là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes,
enrobées de satin de lu ...

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à l’ombre de cette chambre


Le temps pour vous de d'ouvrir ma robe,
de la descendre sur mes hanches,
elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde,
victime consentante, jouissant comme jamais
à l’ombre de cette chambre, au cœur de la ville bruissante,
se dérobant à nous comme je me dérobe à la bienséance,
dans cette ivresse, vous disant oui, soupirant des encore,
dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes,

Si un rideau en face s’entrouvre, laissant percer un regard,
convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas,
les nôtres seront ardents, quand dans un souffle animal
et vous ne me forçerez pas, libre et terriblement femelle,
je m’abandonnerai à vous !
à l’ombre de cette chambre (E)
Le temps pour vous de d'ouvrir ma robe,
de la descendre sur mes hanches,
elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde,
victime consentante, jouissant comme jamais
à l’ombre de cette chambre, au ...

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trouble appel dans la nuit


J'ai ouvert pour vous ma robe, qui glisse à vos pieds
vous offrant mon corps de femme aux braises alanguies,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes,
ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit.
Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes,
d’un désir si intense appuyé, infini,
Amenant à vous, ma chair nue, découverte,
balayée par un vent brulant d’Arabie.
Mon corps se fait dunes, courbures incendiaires,
Vagues de sable chaud, oasis brulant.
Sous vos doigts pénétrants mes humides frontières.
Devenue faible proie, je glisse dans l’ultime,
tenaillée de cette faim d’appétence animale,
Buvant au creux du corps, des replis de l’intime,
L’oued libérateur, femelle de vous, de mon mâle.
trouble appel dans la nuit (E)
J'ai ouvert pour vous ma robe, qui glisse à vos pieds
vous offrant mon corps de femme aux braises alanguies,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes,
ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nu ...

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consentante


J'ai ouvert pour vous ma robe qui glisse consentante,
offrant mon corps de femme aux braises alanguies,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes,
ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit.
Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes,
d’un désir si intense appuyé, infini,
Amenant à vous, ma chair nue, découverte,
balayée par un vent brulant d’Arabie.
Mon corps se fait dunes, courbures incendiaires,
Vagues de sable chaud, oasis brulant.
Sous vos doigts pénétrants mes humides frontières.
Devenue faible proie, je glisse dans l’ultime,
tenaillée de cette faim d’appétence animale,
Buvant au creux du corps, des replis de l’intime,
L’oued libérateur, femelle de vous, de mon mâle.
consentante (E)
J'ai ouvert pour vous ma robe qui glisse consentante,
offrant mon corps de femme aux braises alanguies,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes,
ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit.
Ma ...

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te devêtir (Paul Valery)


Te vêtir... Ô le paradoxe
Quand au contraire je ne veux
Pour l'amour et sa tendre boxe
Que ta parure de cheveux

C'est en vain que tu dérobes
Sous tous les plis que tu voudras
A la plus belle de tes robes
J'aime mieux le pli de tes draps.

Ôte-moi donc vite la gêne
De la souple et nerveuse gaine.

Paul Valery
te devêtir (Paul Valery) (E)
Te vêtir... Ô le paradoxe
Quand au contraire je ne veux
Pour l'amour et sa tendre boxe
Que ta parure de cheveux

C'est en vain que tu dérobes
Sous tous les plis que tu voudras
A la plus belle d ...

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grâce et beauté (Voltaire)


Jeune et charmant objet à qui pour son partage
Le ciel a prodigué les trésors les plus doux,
Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage,
Jouissez du rare avantage
D’être sans préjugés, ainsi que sans époux !
Libre de ce double esclavage,
Joignez à tous ces dons celui d’en faire usage ;
Faites de votre lit le trône de l’Amour

Voltaire - À une jeune veuve

grâce et beauté (Voltaire) (E)
Jeune et charmant objet à qui pour son partage
Le ciel a prodigué les trésors les plus doux,
Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage,
Jouissez du rare avantage
D’êtr ...

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Tout le bonheur en un instant


Jeu de mains.
Doigts qui apprennent
à se connaître.
Au plus pressé.
dessous de chemisier,
dessous de dentelles.
Effeuillage rapide,
une main qui longe un bas,
une jambe qui se releve.
une jupe qui s'écarte,
qui s'apprivoise, qui se remonte.
Tendresse et passion mêlée.
Les rondeurs se dégustent,
une main sur un sein.
un doigt sous l'élastique,
dessous écartés,
pénetration, extase
Vient le soyeux intense,
le charnel infini.
Le paradis moite
qui ouvre grand ses portes.
Profondeur abyssale,
le sang qui monte.
tension maximale
Jouissance liberée,
jouissance partagée.
Déferlement.
Tout le bonheur du monde
en un instant.
Tout le bonheur en un instant (E)
Jeu de mains.
Doigts qui apprennent
à se connaître.
Au plus pressé.
dessous de chemisier,
dessous de dentelles.
Effeuillage rapide,
une main qui longe un bas,
une jambe qui se rele ...

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Conduisez-moi a l’Olympe


Ôtez ma dentelle cette nuit est à vous ,
Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte
là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes,
Enrobée de satin de lune,
Dévoilez les courbes de ma chair,
Celle d’une brune pour vous plaire,
Vite menez moi dans le firmament,
Où la jouissance, berce les amants,
Corps à corps vivant la passion,
Que s’imprègnent les parfums de pulsion,
Vous serez mon seigneur , et moi juste une fleur,
Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel,
Où je verserai des larmes prunelles,
Menez moi à l’orgasme sous nos baisers,
Le jour se découvre, voilà une belle journée
Conduisez-moi a l’Olympe (E)
Ôtez ma dentelle cette nuit est à vous ,
Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte
là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes,
Enrobée de satin de lune,

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je m’abandonnerai


Le temps pour vous de de degrapher ma robe,
de la descendre sur mes hanches,
elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde,
victime consentante, jouissant comme jamais
à l’ombre de cette chambre, au cœur de la ville bruissante,
se dérobant à nous comme je me dérobe à la bienséance,
dans cette ivresse, vous disant oui, soupirant des encore,
dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes,

Si un rideau en face s’entrouvre, laissant percer un regard,
convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas,
les nôtres seront ardents, quand dans un souffle animal
et vous ne me forçerez pas, libre et terriblement femelle,
je m’abandonnerai à vous !
je m’abandonnerai (E)
Le temps pour vous de de degrapher ma robe,
de la descendre sur mes hanches,
elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde,
victime consentante, jouissant comme jamais
à l’ombre de cette chambre ...

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une étreinte sans bruit


Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit.
Caresses imprécises qui égarent nos mains.
je m'abreuve du mouvement de ses cheveux.
Je sens sa chair sous l'étoffe fragile de sa robe d'été.
J'entrevois la naissance d'un sein.
Je surfe lentement à la lisière des dentelles.
Je goute les prémices des sucs qui transpirent,
j'ouvre patiemment une fente qui se gonfle, humide.
Je la sens frémir, goûter à ces caprices immobiles.
ses seins contre ma poitrine. le contact est chaud,
les pointes sont douces. Je me laisse coulisser au creux de sa tanniere
Je perçois sa liqueur douce, qui coule le long de ses chairs roses.
je la mouille encore plus, j'observe ses seins se tendre, mon sexe fusionne au sien.
Je la caresse au plus chaud de son envie.
L'explosion vient de la succion du puit qu'elle m'ouvre.
Je me déverse longuement. Diluant mon plaisir dans le sien,
La prendre et être pris. Échange total.
une étreinte sans bruit (E)
Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit.
Caresses imprécises qui égarent nos mains.
je m'abreuve du mouvement de ses cheveux.
Je sens sa chair sous l'étoffe fragile de sa ...

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Je devine ton corps (Renée Vivien)


Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile,
Je devine ton corps, — les lys ardents des seins,
L’or blême de l’aisselle,
Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle,
Le velouté du ventre et la rondeur des reins.

La terre s’alanguit, énervée, et la brise,
Chaude encore des lits lointains, vient assouplir
La mer lasse et soumise…
Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise…
Dans l’ombre je te vois divinement pâlir.

Renée Vivien
Je devine ton corps (Renée Vivien) (E)
Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile,
Je devine ton corps, — les lys ardents des seins,
L’or blême de l’aisselle,
Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle,
Le v ...

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nocturne (Georges Chelon)


Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile,
Je devine ton corps, les lys ardents des seins,
l’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris,
les jambes d’immortelle, Le velouté du ventre
et la rondeur des reins.
La terre s’alanguit, énervée, et la brise,
Chaude encore des lits lointains,
vient assouplir La mer lasse et soumise…
Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise…
Dans l’ombre je te vois divinement pâlir.
nocturne (Georges Chelon) (E)
Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile,
Je devine ton corps, les lys ardents des seins,
l’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris,
les jambes d’immortelle, Le velout&eac ...

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Déshabille-moi (Robert Nyel)


Déshabille-moi, oui, mais
pas tout de suite, pas trop vite
Sache me convoiter, me désirer, me captiver
Ne sois pas comme les autres, trop pressé.
Dévore-moi des yeux, mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisis bien tes mots, dirige bien tes gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
...
Voilà, ça y est, Tu y es arrivé !
je suis frémissante et offerte
De ta main experte, vas-y... Déshabille-moi,
Maintenant tout de suite, allez vite !
Sache me posséder, me consommer, me consumer
Déshabille-moi, Conduis-toi en homme
Sois homme... Agis ! Déshabille-moi,
et toi aussi ... déshabille-toi ! Vite !

Robert Nyel
Déshabille-moi (Robert Nyel) (E)
Déshabille-moi, oui, mais
pas tout de suite, pas trop vite
Sache me convoiter, me désirer, me captiver
Ne sois pas comme les autres, trop pressé.
Dévore-moi des yeux, mais avec retenue
Pour q ...

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je voudrais


Que tu me déshabille doucement j'aimerai
Que tu m'embrasse longuement j'adorerai
Que tu me pénètre profondément je désirerai
Que tu ailles et viennes fougueusement je voudrais
je voudrais (E)
Que tu me déshabille doucement j'aimerai
Que tu m'embrasse longuement j'adorerai
Que tu me pénètre profondément je désirerai
Que tu ailles et viennes fougueusement je voudrais ...

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Déshabillez-moi (Juliette Greco)


Déshabillez-moi,
Avec délicatesse,
en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes,
sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
Maintenant tout de suite,
allez vite
Sachez me posséder,
me consommer,
me consumer

Juliette Greco
Déshabillez-moi (Juliette Greco) (E)
Déshabillez-moi,
Avec délicatesse,
en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes,
sur ma peau
Voilà, ça y est, je ...

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De mes entraves libère moi (Nathalie Racine)


Doucement, tendrement, de mes entraves libère moi.
Patiemment, effeuille moi. Écarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend, recueille son frisson,
D'un baiser brûlant, abreuve toi de mon abandon.
L'âme enfin apaisée, je dépose à tes pieds
Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps criant mes "encore"
Effeuille moi, Aime moi,
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie
Et même pas du tout, mais aime moi encore...

Nathalie Racine
De mes entraves libère moi (Nathalie Racine) (E)
Doucement, tendrement, de mes entraves libère moi.
Patiemment, effeuille moi. Écarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend, recueille son fr ...

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De tes bretelles de dentelles


De tes bretelles de dentelles, De tes épaules descendues,
En un frou frou de bagatelle Tes seins me sont là déjà dus.
Et quand tes bas de voile sombre De leurs rubans de surah nuit
Tombent par terre en goutte d’ombre C’est ma raison qui s’amuït.
--------------------------
Doucement Tendrement de mes entraves libère moi.
Patiemment, effeuille moi. Ecarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend reçois son frisson,
D'un baiser brûlant abreuve toi de mon abandon.
--------------------------
Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien.
Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue.
--------------------------
L'âme enfin apaisée Je dépose à tes pieds
Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps criant mes "encore"
Effeuille moi, Aime moi, un peu, beaucoup,
Passionnément à la folie et même pas du tout,
Mais aime moi encore...
De tes bretelles de dentelles (E)
De tes bretelles de dentelles, De tes épaules descendues,
En un frou frou de bagatelle Tes seins me sont là déjà dus.
Et quand tes bas de voile sombre De leurs rubans de surah nuit
Tombent par terre e ...

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effeuillage


Du bout des doigts vous écartez mes pétales,
Et me donnez de douces caresses en rafales.
Sous ma robe, qui tombe en un frôlement d’aile,
Vous découvrez mon corps, les lys ardents des seins,
L’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris,
les jambes d’immortelle, et la moiteur des reins.

A vos pieds glissent les oripeaux qui calfeutraient ma pétulance,
Découvrant juste un peu de peau, un rien de soie et d’impatience.
De mes bretelles de dentelles, de mes épaules descendues,
En un frou frou de bagatelle, mes seins vous sont là déjà dus.

Peau tendre me voilà nue au milieu de la chambre,
Votre main sur ma peau dessine la volupté.
fleur parmi les fleurs, délicatement, vous m'explorez
mon corps ondule comme une vague,
Je tangue sous vos mains qui pétrissent ma chair
et suivent le contour de mes courbes,
arpentent ma poitrine en l'effleurant à peine

Ma peau frémit, se hérisse, chair de poule, frisson
qui nous traverse dans le dos, sur les bras et les jambes
Deux pouces aux courbes de mes hanches ont dénoué mon dernier lien
Faisant couler en avalanche tous tes versets de parnassien.
Et du triangle de mes lèvres, se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre que tu me vois là, toute nue.

nos peaux sont moites, s'entremêlent déjà dans l'accomplissement du désir
Mes cheveux coulent parfumés le long de mes joues,
Mes seins lourds et beaux, mous et tendres, pendent comme des fruits murs,

Frissons, caresses, à faire tinter d'ivresse
Toute la tendresse. Il est l'heure d'aimer.
Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise…
Dans l’ombre vous me voyez divinement pâlir.
Voilà, ça y est, je suis frémissante et offerte.
Maintenant tout de suite, allez vite !
Sachez me posséder, me consommer, me consumer

L'âme enfin apaisée J'ai déposé à vos pieds
Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes.
Aimez moi, Un peu, Beaucoup, Passionnément
A la folie Et même pas du tout,
Mais aimez moi toujours
effeuillage (E)
Du bout des doigts vous écartez mes pétales,
Et me donnez de douces caresses en rafales.
Sous ma robe, qui tombe en un frôlement d’aile,
Vous découvrez mon corps, les lys ardents des seins,

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je m’abandonnerai (Laure Ryane)


Le temps de dégrafer mon corsage,d’une fermeture éclair glissant,
ma jupe tombera à vos pieds une fraction de seconde,
victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette rue,
au cœur de la ville bruissante, se dérobant à nous,
comme je me déroberai à la bienséance dans cette ivresse,
vous disant oui, soupirant des encore,
dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes,
un rideau s’entrouvrira, laissant percer un regard,
convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas.
Nos désirs seront ardents, quand dans un souffle animal
et vous ne me forcerez pas,
libre et terriblement femelle, je m’abandonnerai !

Laure Ryane
je m’abandonnerai (Laure Ryane) (E)
Le temps de dégrafer mon corsage,d’une fermeture éclair glissant,
ma jupe tombera à vos pieds une fraction de seconde,
victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette rue, < ...

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Sanguine, Joli fruit Soleil de nuit (Jacques Prevert)


La fermeture éclair a glissé sur tes reins
Et tout l’orage heureux de ton corps amoureux
Au beau milieu de l’ombre a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
N’a pas fait plus de bruit qu’une écorce d’orange
tombant sur un tapis

Mais sous nos pieds ses petits boutons de nacre
craquaient comme des pépins
Sanguine. joli fruit
La pointe de ton sein a tracé
une nouvelle ligne de chance
dans le creux de ma main
Sanguine. Joli fruit. Soleil de nuit

Jacques Prévert
Sanguine, Joli fruit Soleil de nuit (Jacques Prevert) (E)
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
Et tout l’orage heureux de ton corps amoureux
Au beau milieu de l’ombre a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
N&r ...

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déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco)


Déshabillez-moi,
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Déshabillez-moi, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots, dirigez bien tes gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau

Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi,
cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises
et tremble de la tête aux cuisses !
Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue,
Mais aucun ne saurait vous égaler,
Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse !
il n'y a de plus ardent et a la fois doux,
Mes compliments, mon très cher,
et mes émois, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît !

Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte
De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi,
Maintenant tout de suite, allez vite !
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme
Soyez l'homme... Agissez !
Déshabillez-moi, ! Et vous ...
Déshabillez-vous !

Robert Nyel
déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco) (E)
Déshabillez-moi,
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du pr&e ...

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déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco)


Déshabillez-moi,
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Déshabillez-moi, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
...
Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi,
cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises
et tremble de la tête aux cuisses !
Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue,
Mais aucun ne saurait vous égaler,
Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse !
il n'y a de plus ardent et a la fois doux,
Mes compliments, mon très cher,
et mes émois, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît !
...
Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte
De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi,
Maintenant tout de suite, allez vite !
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme
Soyez l'homme... Agissez !
Déshabillez-moi, ! Et vous ...
Déshabillez-vous !

Robert Nyel
déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco) (E)
Déshabillez-moi,
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du pr&e ...

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Couvrez ce sein,
que je ne saurais voir.
Par de pareils objets
les âmes sont blessées,
Et cela fait venir
de coupables pensées

Moliere (Tartuffe)
(E)
Couvrez ce sein,
que je ne saurais voir.
Par de pareils objets
les âmes sont blessées,
Et cela fait venir
de coupables pensées

Moliere (Tartuffe) ...

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Mais ... Monsieur ! (Juliette Greco)


Monsieur ! ... Mais, que faites-vous ?
Seriez-vous donc soudain devenu fou ?
Vous ouvrez mon corsage ? Ce n'est pas bien !
Vous me donnez des frissons en rafales.
Je n'en peux plus ! Vous me rendez folle !
Vous arrêter ? Ce n'est pas ce que j'ai dit !
Effeuillez-moi, oui mais, avec délicatesse,
En souplesse, et doigté, dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes. A la bonne heure !
Mes compliments ! Votre indécence me plaît !
Continuons ! Et maintenant, regardez moi ...
De vos mains agiles, déboutonnez ma chemise
Mon désir est trop brûlant ! Déchirez vite mon corsage
Renversez moi sans attendre sur cette banquette fleurie
j'ai si envie...donnez moi l'absolu ! je vous en prie !
Je tremble de la tête aux fesses !
Découvrez moi fougueuse, sauvage et tigresse !
Je suis Frémissante et offerte. Je suis prête
Maintenant, tout de suite, Allez, vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Et vous, déshabillez-vous ! Vite !
Mais ... Monsieur ! (Juliette Greco) (E)
Monsieur ! ... Mais, que faites-vous ?
Seriez-vous donc soudain devenu fou ?
Vous ouvrez mon corsage ? Ce n'est pas bien !
Vous me donnez des frissons en rafales.
Je n'en peux plus ! Vous me rendez folle !
Vous arr&eci ...