![]() | En avril, tes bras, ta gorge et davantage Au diable l'adage : Ne te découvre pas d'un fil Il ne sied qu'aux personnes d'âge Quitte tout, ma mie, en avril Quand Zéphyr dévêt des hivers La colline après un long stage, Pourquoi resteraient-ils couverts Les seins de lys qu'un val partage ? Vent ! déchire en ton brigandage Ces brumes : batiste et coutil ! Je me charge du ravaudage. Quitte tout, ma mie, en avril ! Ange ! si ton démaillotage Veut un poêle, mon coeur viril Le remplace avec avantage ! Quitte tout, ma mie, en avril. Jane Catulle Mendes | (E) En avril, tes bras, ta gorge et davantage Au diable l'adage : Ne te découvre pas d'un fil Il ne sied qu'aux personnes d'âge Quitte tout, ma mie, en avril Quand Zéphyr dévêt des hivers < ... |
![]() | Allons vite nous deshabiller (Paul Eluard)Pendant qu'il est facile Et pendant qu'elle est gaie Allons nous habiller Et nous deshabiller Paul Eluard - Capitale de la douleur | Allons vite nous deshabiller (Paul Eluard) (E) Pendant qu'il est facile Et pendant qu'elle est gaie Allons nous habiller Et nous deshabiller Paul Eluard - Capitale de la douleur ... |
![]() | Conduis-moi a l’OlympeÔte ma robe de soie, Cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte, là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, Dévoile les courbes de ma chair, celle d’une brune pour te plaire, Vite mène moi dans le firmament, où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion, que s’imprègnent les parfums de pulsion, Tu seras mon seigneur, et moi juste une fleur, Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles, Mène moi à l’orgasme sous nos baisers ardents, Le jour se découvre, voilà une belle journée | Conduis-moi a l’Olympe (E) Ôte ma robe de soie, Cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte, là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, enrobées de satin de lu ... |
![]() | à l’ombre de cette chambreLe temps pour vous de d'ouvrir ma robe, de la descendre sur mes hanches, elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette chambre, au cœur de la ville bruissante, se dérobant à nous comme je me dérobe à la bienséance, dans cette ivresse, vous disant oui, soupirant des encore, dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes, Si un rideau en face s’entrouvre, laissant percer un regard, convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas, les nôtres seront ardents, quand dans un souffle animal et vous ne me forçerez pas, libre et terriblement femelle, je m’abandonnerai à vous ! | à l’ombre de cette chambre (E) Le temps pour vous de d'ouvrir ma robe, de la descendre sur mes hanches, elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette chambre, au ... |
![]() | trouble appel dans la nuitJ'ai ouvert pour vous ma robe, qui glisse à vos pieds vous offrant mon corps de femme aux braises alanguies, Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit. Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, Amenant à vous, ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant d’Arabie. Mon corps se fait dunes, courbures incendiaires, Vagues de sable chaud, oasis brulant. Sous vos doigts pénétrants mes humides frontières. Devenue faible proie, je glisse dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale, Buvant au creux du corps, des replis de l’intime, L’oued libérateur, femelle de vous, de mon mâle. | trouble appel dans la nuit (E) J'ai ouvert pour vous ma robe, qui glisse à vos pieds vous offrant mon corps de femme aux braises alanguies, Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nu ... |
![]() | consentanteJ'ai ouvert pour vous ma robe qui glisse consentante, offrant mon corps de femme aux braises alanguies, Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit. Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, Amenant à vous, ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant d’Arabie. Mon corps se fait dunes, courbures incendiaires, Vagues de sable chaud, oasis brulant. Sous vos doigts pénétrants mes humides frontières. Devenue faible proie, je glisse dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale, Buvant au creux du corps, des replis de l’intime, L’oued libérateur, femelle de vous, de mon mâle. | consentante (E) J'ai ouvert pour vous ma robe qui glisse consentante, offrant mon corps de femme aux braises alanguies, Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit. Ma ... |
![]() | te devêtir (Paul Valery)Te vêtir... Ô le paradoxe Quand au contraire je ne veux Pour l'amour et sa tendre boxe Que ta parure de cheveux C'est en vain que tu dérobes Sous tous les plis que tu voudras A la plus belle de tes robes J'aime mieux le pli de tes draps. Ôte-moi donc vite la gêne De la souple et nerveuse gaine. Paul Valery | te devêtir (Paul Valery) (E) Te vêtir... Ô le paradoxe Quand au contraire je ne veux Pour l'amour et sa tendre boxe Que ta parure de cheveux C'est en vain que tu dérobes Sous tous les plis que tu voudras A la plus belle d ... |
![]() | grâce et beauté (Voltaire)Jeune et charmant objet à qui pour son partage Le ciel a prodigué les trésors les plus doux, Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage, Jouissez du rare avantage D’être sans préjugés, ainsi que sans époux ! Libre de ce double esclavage, Joignez à tous ces dons celui d’en faire usage ; Faites de votre lit le trône de l’Amour Voltaire - À une jeune veuve | grâce et beauté (Voltaire) (E) Jeune et charmant objet à qui pour son partage Le ciel a prodigué les trésors les plus doux, Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage, Jouissez du rare avantage D’êtr ... |
![]() | Tout le bonheur en un instantJeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve. une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte. Tendresse et passion mêlée. Les rondeurs se dégustent, une main sur un sein. un doigt sous l'élastique, dessous écartés, pénetration, extase Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes. Profondeur abyssale, le sang qui monte. tension maximale Jouissance liberée, jouissance partagée. Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant. | Tout le bonheur en un instant (E) Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se rele ... |
![]() | Conduisez-moi a l’OlympeÔtez ma dentelle cette nuit est à vous , Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, Dévoilez les courbes de ma chair, Celle d’une brune pour vous plaire, Vite menez moi dans le firmament, Où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion, Vous serez mon seigneur , et moi juste une fleur, Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles, Menez moi à l’orgasme sous nos baisers, Le jour se découvre, voilà une belle journée | Conduisez-moi a l’Olympe (E) Ôtez ma dentelle cette nuit est à vous , Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, |
![]() | je m’abandonneraiLe temps pour vous de de degrapher ma robe, de la descendre sur mes hanches, elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette chambre, au cœur de la ville bruissante, se dérobant à nous comme je me dérobe à la bienséance, dans cette ivresse, vous disant oui, soupirant des encore, dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes, Si un rideau en face s’entrouvre, laissant percer un regard, convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas, les nôtres seront ardents, quand dans un souffle animal et vous ne me forçerez pas, libre et terriblement femelle, je m’abandonnerai à vous ! | je m’abandonnerai (E) Le temps pour vous de de degrapher ma robe, de la descendre sur mes hanches, elle tombera à vos pieds en une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette chambre ... |
![]() | une étreinte sans bruitCollés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. Caresses imprécises qui égarent nos mains. je m'abreuve du mouvement de ses cheveux. Je sens sa chair sous l'étoffe fragile de sa robe d'été. J'entrevois la naissance d'un sein. Je surfe lentement à la lisière des dentelles. Je goute les prémices des sucs qui transpirent, j'ouvre patiemment une fente qui se gonfle, humide. Je la sens frémir, goûter à ces caprices immobiles. ses seins contre ma poitrine. le contact est chaud, les pointes sont douces. Je me laisse coulisser au creux de sa tanniere Je perçois sa liqueur douce, qui coule le long de ses chairs roses. je la mouille encore plus, j'observe ses seins se tendre, mon sexe fusionne au sien. Je la caresse au plus chaud de son envie. L'explosion vient de la succion du puit qu'elle m'ouvre. Je me déverse longuement. Diluant mon plaisir dans le sien, La prendre et être pris. Échange total. | une étreinte sans bruit (E) Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. Caresses imprécises qui égarent nos mains. je m'abreuve du mouvement de ses cheveux. Je sens sa chair sous l'étoffe fragile de sa ... |
![]() | Je devine ton corps (Renée Vivien)Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile, Je devine ton corps, — les lys ardents des seins, L’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. La terre s’alanguit, énervée, et la brise, Chaude encore des lits lointains, vient assouplir La mer lasse et soumise… Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise… Dans l’ombre je te vois divinement pâlir. Renée Vivien | Je devine ton corps (Renée Vivien) (E) Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile, Je devine ton corps, — les lys ardents des seins, L’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle, Le v ... |
![]() | nocturne (Georges Chelon)Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile, Je devine ton corps, les lys ardents des seins, l’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. La terre s’alanguit, énervée, et la brise, Chaude encore des lits lointains, vient assouplir La mer lasse et soumise… Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise… Dans l’ombre je te vois divinement pâlir. | nocturne (Georges Chelon) (E) Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile, Je devine ton corps, les lys ardents des seins, l’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle, Le velout&eac ... |
![]() | Déshabille-moi (Robert Nyel)Déshabille-moi, oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Ne sois pas comme les autres, trop pressé. Dévore-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien tes mots, dirige bien tes gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau ... Voilà, ça y est, Tu y es arrivé ! je suis frémissante et offerte De ta main experte, vas-y... Déshabille-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sache me posséder, me consommer, me consumer Déshabille-moi, Conduis-toi en homme Sois homme... Agis ! Déshabille-moi, et toi aussi ... déshabille-toi ! Vite ! Robert Nyel | Déshabille-moi (Robert Nyel) (E) Déshabille-moi, oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Ne sois pas comme les autres, trop pressé. Dévore-moi des yeux, mais avec retenue Pour q ... |
![]() | je voudraisQue tu me déshabille doucement j'aimerai Que tu m'embrasse longuement j'adorerai Que tu me pénètre profondément je désirerai Que tu ailles et viennes fougueusement je voudrais | je voudrais (E) Que tu me déshabille doucement j'aimerai Que tu m'embrasse longuement j'adorerai Que tu me pénètre profondément je désirerai Que tu ailles et viennes fougueusement je voudrais ... |
![]() | Déshabillez-moi (Juliette Greco)Déshabillez-moi, Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots Dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Voilà, ça y est, je suis Frémissante et offerte Maintenant tout de suite, allez vite Sachez me posséder, me consommer, me consumer Juliette Greco | Déshabillez-moi (Juliette Greco) (E) Déshabillez-moi, Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots Dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Voilà, ça y est, je ... |
![]() | De mes entraves libère moi (Nathalie Racine)Doucement, tendrement, de mes entraves libère moi. Patiemment, effeuille moi. Écarte le pétale de mes émois, De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc De mon corps qui se tend, recueille son frisson, D'un baiser brûlant, abreuve toi de mon abandon. L'âme enfin apaisée, je dépose à tes pieds Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes. Et jusqu'au soleil de mon corps criant mes "encore" Effeuille moi, Aime moi, Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie Et même pas du tout, mais aime moi encore... Nathalie Racine | De mes entraves libère moi (Nathalie Racine) (E) Doucement, tendrement, de mes entraves libère moi. Patiemment, effeuille moi. Écarte le pétale de mes émois, De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc De mon corps qui se tend, recueille son fr ... |
![]() | De tes bretelles de dentellesDe tes bretelles de dentelles, De tes épaules descendues, En un frou frou de bagatelle Tes seins me sont là déjà dus. Et quand tes bas de voile sombre De leurs rubans de surah nuit Tombent par terre en goutte d’ombre C’est ma raison qui s’amuït. -------------------------- Doucement Tendrement de mes entraves libère moi. Patiemment, effeuille moi. Ecarte le pétale de mes émois, De la caresse de ton doigt sur le capitule blanc De mon corps qui se tend reçois son frisson, D'un baiser brûlant abreuve toi de mon abandon. -------------------------- Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien. Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu, C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue. -------------------------- L'âme enfin apaisée Je dépose à tes pieds Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes. Et jusqu'au soleil de mon corps criant mes "encore" Effeuille moi, Aime moi, un peu, beaucoup, Passionnément à la folie et même pas du tout, Mais aime moi encore... | De tes bretelles de dentelles (E) De tes bretelles de dentelles, De tes épaules descendues, En un frou frou de bagatelle Tes seins me sont là déjà dus. Et quand tes bas de voile sombre De leurs rubans de surah nuit Tombent par terre e ... |
![]() | effeuillageDu bout des doigts vous écartez mes pétales, Et me donnez de douces caresses en rafales. Sous ma robe, qui tombe en un frôlement d’aile, Vous découvrez mon corps, les lys ardents des seins, L’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d’immortelle, et la moiteur des reins. A vos pieds glissent les oripeaux qui calfeutraient ma pétulance, Découvrant juste un peu de peau, un rien de soie et d’impatience. De mes bretelles de dentelles, de mes épaules descendues, En un frou frou de bagatelle, mes seins vous sont là déjà dus. Peau tendre me voilà nue au milieu de la chambre, Votre main sur ma peau dessine la volupté. fleur parmi les fleurs, délicatement, vous m'explorez mon corps ondule comme une vague, Je tangue sous vos mains qui pétrissent ma chair et suivent le contour de mes courbes, arpentent ma poitrine en l'effleurant à peine Ma peau frémit, se hérisse, chair de poule, frisson qui nous traverse dans le dos, sur les bras et les jambes Deux pouces aux courbes de mes hanches ont dénoué mon dernier lien Faisant couler en avalanche tous tes versets de parnassien. Et du triangle de mes lèvres, se faisant là plus ingénu, C’est en accès de grosse fièvre que tu me vois là, toute nue. nos peaux sont moites, s'entremêlent déjà dans l'accomplissement du désir Mes cheveux coulent parfumés le long de mes joues, Mes seins lourds et beaux, mous et tendres, pendent comme des fruits murs, Frissons, caresses, à faire tinter d'ivresse Toute la tendresse. Il est l'heure d'aimer. Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise… Dans l’ombre vous me voyez divinement pâlir. Voilà, ça y est, je suis frémissante et offerte. Maintenant tout de suite, allez vite ! Sachez me posséder, me consommer, me consumer L'âme enfin apaisée J'ai déposé à vos pieds Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes. Aimez moi, Un peu, Beaucoup, Passionnément A la folie Et même pas du tout, Mais aimez moi toujours | effeuillage (E) Du bout des doigts vous écartez mes pétales, Et me donnez de douces caresses en rafales. Sous ma robe, qui tombe en un frôlement d’aile, Vous découvrez mon corps, les lys ardents des seins, |
![]() | je m’abandonnerai (Laure Ryane)Le temps de dégrafer mon corsage,d’une fermeture éclair glissant, ma jupe tombera à vos pieds une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette rue, au cœur de la ville bruissante, se dérobant à nous, comme je me déroberai à la bienséance dans cette ivresse, vous disant oui, soupirant des encore, dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes, un rideau s’entrouvrira, laissant percer un regard, convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas. Nos désirs seront ardents, quand dans un souffle animal et vous ne me forcerez pas, libre et terriblement femelle, je m’abandonnerai ! Laure Ryane | je m’abandonnerai (Laure Ryane) (E) Le temps de dégrafer mon corsage,d’une fermeture éclair glissant, ma jupe tombera à vos pieds une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette rue, < ... |
![]() | Sanguine, Joli fruit Soleil de nuit (Jacques Prevert)La fermeture éclair a glissé sur tes reins Et tout l’orage heureux de ton corps amoureux Au beau milieu de l’ombre a éclaté soudain Et ta robe en tombant sur le parquet ciré N’a pas fait plus de bruit qu’une écorce d’orange tombant sur un tapis Mais sous nos pieds ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins Sanguine. joli fruit La pointe de ton sein a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main Sanguine. Joli fruit. Soleil de nuit Jacques Prévert | Sanguine, Joli fruit Soleil de nuit (Jacques Prevert) (E) La fermeture éclair a glissé sur tes reins Et tout l’orage heureux de ton corps amoureux Au beau milieu de l’ombre a éclaté soudain Et ta robe en tombant sur le parquet ciré N&r ... |
![]() | déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco)Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Déshabillez-moi, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots, dirigez bien tes gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sachez me posséder, me consommer, me consumer Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme Soyez l'homme... Agissez ! Déshabillez-moi, ! Et vous ... Déshabillez-vous ! Robert Nyel | déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco) (E) Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du pr&e ... |
![]() | déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco)Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Déshabillez-moi, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau ... Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! ... Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sachez me posséder, me consommer, me consumer Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme Soyez l'homme... Agissez ! Déshabillez-moi, ! Et vous ... Déshabillez-vous ! Robert Nyel | déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco) (E) Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du pr&e ... |
![]() | Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) | (E) Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) ... |
![]() | Mais ... Monsieur ! (Juliette Greco)Monsieur ! ... Mais, que faites-vous ? Seriez-vous donc soudain devenu fou ? Vous ouvrez mon corsage ? Ce n'est pas bien ! Vous me donnez des frissons en rafales. Je n'en peux plus ! Vous me rendez folle ! Vous arrêter ? Ce n'est pas ce que j'ai dit ! Effeuillez-moi, oui mais, avec délicatesse, En souplesse, et doigté, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes. A la bonne heure ! Mes compliments ! Votre indécence me plaît ! Continuons ! Et maintenant, regardez moi ... De vos mains agiles, déboutonnez ma chemise Mon désir est trop brûlant ! Déchirez vite mon corsage Renversez moi sans attendre sur cette banquette fleurie j'ai si envie...donnez moi l'absolu ! je vous en prie ! Je tremble de la tête aux fesses ! Découvrez moi fougueuse, sauvage et tigresse ! Je suis Frémissante et offerte. Je suis prête Maintenant, tout de suite, Allez, vite Sachez me posséder, me consommer, me consumer Et vous, déshabillez-vous ! Vite ! | Mais ... Monsieur ! (Juliette Greco) (E) Monsieur ! ... Mais, que faites-vous ? Seriez-vous donc soudain devenu fou ? Vous ouvrez mon corsage ? Ce n'est pas bien ! Vous me donnez des frissons en rafales. Je n'en peux plus ! Vous me rendez folle ! Vous arr&eci ... |