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jeudi 25 décembre 2025 - 10h38
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mon jardin secret (Libera)


Je veux t'emmener
au fond de mon jardin secret
tapissé de terre mouillée
je suis la profondeur de l'arbre,
l'entre branches, l'entre jambes
Tu vas entrer dans ma chambre noire
pour y développer tes rêves
Tu franchiras le seuil,
écarteras les feuilles,
pénètreras dans l'ombre
pour y goûter au milieu
ma douce amande

Libera

Cette nuit c'est toi qui m'aimes
Sans que rien ne te retienne
Pour une fois, prends les devants.
Apprends moi tous tes secrets
Fais-moi l'amour sans retenue et sans gène
Deviens mon roi et je serais tout entiere à toi

Donne-moi ce tout petit peu de toi
Qui vaut tant pour moi,
L'extrait, L'intime, Le sublime,
De ton corps d'homme.
Donne-moi, de tes fascinants atours
la preuve de ton amour,
L'élixir, L'essence, La quintessence,
de ta chair amoureuse.
Donne-moi, de tes viriles splendeurs,
ce qui fait mon bonheur,
Le divin, Le céleste, Le zeste,
de tes désirs de mortel.
Christian Bailly

Prends-moi comme on cueille un fruit,
Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir,
Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire,
Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré,
Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder,
Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer,
La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger,
Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée,
C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Que tes mains me fassent délicates caresses,
Sur mes seins fiers, qui de désir se dressent !
Des doigts de ta main, souligne mes rondeurs.
Donnes moi tes lèvres fraiches. Enflamme ma bouche
Tes lèvres sur ma nuque, ton souffle dans mon cou.
Frisson.

Viens, viens vers moi, oh mon roi,
et prend moi dans tes bras
Approche tes lèvres des miennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
Tes lèvres sont douces, ton frémissement est mien,
Je veux que tu me caresses, sans cesse,
que tu fasses grandir ton désir,
que tu me touches moi au plus vif,
Serrons nous l'un vers l'autre pour offrir nos sens,
Tes mains me rendent honneur, se plaquent sur mes chairs.
Serre moi dans tes bras, embrasse moi doucement,
fixe moi dans les yeux, caresse moi tendrement
Je veux happer tes lèvres, ma langue veut te sentir.
Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue
Mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent
Regarde moi dans les yeux, et cueille mon desir
J'ai les jambes tremblantes. Je veux te goûter, je te désire,
Allonge toi avec moi, et serre moi plus fort
Tu me laisses encore dans l'attente de toi.
Je m'ouvre tout entière pour toi.
Et tu viens ! le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Tu te retires. Le vide se fait en moi. Tu te contrôles, un peu,
puis tu ne te contrôles plus,
Tu explores le brasier de mon ventre, ma chaleur infernale...
Je m'ouvre comme l'orchidée.
Mon corps comme un arc ploie sous tes assauts.
Tu m'investis. Brutalement, sans concession, tu me finis.
nos chaleurs enmelées, et nos corps emboités.
Nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
Je crie ma jouissance. Tu jouis avec moi,
Enflammée jusqu'au cœur, une étincelle. Le néant.
Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.
Reste la nuit, pour que triomphe la tendresse

Souviens-toi de cette nuit, de la tendresse,
de la douceur de mon désir qui se réveille,
qu'un effleurement de ta main déclenche,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
mon corps qui s'alanguit, offert,
le mouvement que je fais presque imperceptible
pour t'inviter à venir me remplir, là où c'est si doux, si tendre,
ton membre qui me longe, me scrute puis me pénetre,
tes soupirs, la fougue qui se déclenche
quand tu serre tes muscles et que tu n'y tiens plus...
mes mots doux, encore, pour te demander d'attendre un peu.
Et la jouissance qui nous prend, tous les deux.


Ta voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je t’aime.
Tu caresses mon corps de tes deux yeux brillants.
Tu me prends sur un lit de velours et de soies,
à la lumière de bougies exhalant le santal.
Tu glisses entre mes jambes une main chaude et froide.
Tu dessines sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Tu souffles des orages sur les méandres de mes veines,
Tu fais porter ma voix plus loin que le ciel.
Tu m’aimes.
Tu serres nos corps jusqu’à la douleur.
Tu dessines dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où ta voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…
Je t’aime.
Tu me mords, entres en moi comme un loup à l'affut.
Tu cambres mon corps à la fureur du tien et nos deux voix s’épousent.
Tu me souffles des mots crus et allume des incendies que tu t’empresses d’éteindre. Tu attises la faim que mon ventre conçoit pour le tien.
Tu remontes mes jambes et des feux d’artifices sillonnent notre ciel.
Tu m’aime.
Tu te glisses dans mon dos et prend mes seins en mains,
Tu me parles des étoiles, de la magie du ciel.
Tu t’appuies contre moi pour me faire sentir ton desir,
Tu te penches sur ma nuque et te glisse dans mon ventre.
Tu me fouilles de ta langue, tu m’explores de ses doigts.
Tu te glisses sur moi, je t’embrasse, te caresse.
Tes gémissements m’excitent, J’aime l’éclat de tes yeux quand tu me désires.
Je sens leur chaleur aux endroits qu’ils effleurent.
Tu remontes ma robe, la remonte encore,
et te glisse dans mon ventre.
J’aime.
Ton sexe dans le mien, ta peau sur la mienne
jusqu’à ne plus savoir où commence ton corps et où finit le mien.
Je t’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle.
Tu t’enfonces en moi et le monde disparaît,
bout de chair durci qui va et vient dans mon ventre
Tes doigts qui me fouillent, ta langue,
tes mains qui me frôlent, pincent, griffent, s’agrippent,
ta bouche qui m’embrasse, me mord et toujours me fait gémir.
Il y a ton parfum sur ma peau et le poids de ton désir dans mon ventre.
La nuit est mon histoire, ma délivrance.
Tu m’aimes.

Je t'accueille et tu viens, lentement, tendrement, tu t’enfonces en mon sein.
Tu me pénètres ou tu me prends. Mon paradis de douceur qui te cerne, te boit.
Je m’ouvre à toi et te dévore, sensation délicieuse et presque douloureuse.
Tu es en moi, au plus profond de moi. Tu appartiens à mes entrailles,
tu fais partie de moi, tu m’habites. Tout s'estompe, je ressussite.
Savoure cette douce sensation à l’extrémité de ton être, ce contact intime,
cette communion de chairs qui nous soude l’un à l’autre.
Tu bouges lentement, je caresses ton membre,
je te suce, t'enroule et te déroule. Je me creuse pour toi,
de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de toi.
Module le rythme, glisse en moi, sois légèr, agile, je serai fluide, féline.
Mes muscles se contractent et se relâchent,
Tu as fermé les yeux, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis,
tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.
Agonie de plaisir, ton plaisir est le mien.
J’aime ton corps qui vibre et qui se tend.
J’aime les soubresauts qui t’agitent, toi, si beau en ton plaisir.
Tu remues, imperceptiblement, ouvre les yeux, cherche les miens.
Je te serre de mes lèvres amoureuses, juteuses comme une mangue.
Sens mes contractions qui pulsent dans ma vulve.
je te sens emporté, sur le point d’exploser.
Je n’en peux plus... toi non plus !
Tu lâches tout ... un fleuve de volupté ... Tu m’inonde ...
et ce flot déclenche en moi des vagues de plaisir.
puis tu t’abas sur moi, haletant. soulagement, liberation, plenitude.
Je te serre contre moi, je t’étreins. ton visage dans mon cou,
ton souffle sur ma nuque, mes mains dans le creux de tes reins.
Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant.
Je me sens riche de toi, toujours en moi, apaisé, vidé, comblé,
je rêve d’éternité, je veux qu’en cet instant le temps se décompose,
Je suis tienne Je te sens contre moi, Tu as bousculé ma vie.
Je t'ai donné ma douceur, ma tendresse, ma fraîcheur ... ,
tu es beau et souverain... Je t'embrasse, te caresse...
Je te laisse glisser hors de toi... Je t'aime

Regarde moi ! Dans les yeux ! Ne te lasse pas de me regarder,
Laisse pétiller tes yeux dans les miens, ne cesse pas de me désirer,
Tu vas me prendre comme on cueille un fruit,
Tu vas me déguster avec délice et gourmandise,
Tu vas caresser mes lèvres à ta guise, et effeuiller mon corps dans un soupir,
Tu vas te donner à moi tel un cadeau sucré,
Tu vas faire jaillir en moi le feu sacré, celui qui fait rougir de plaisir...
Tu vas te laisser aller à ton plaisir ! C’est si bon de s’abandonner !

Chut ! ne dis plus rien ! Donne moi tes lèvres chaudes !
Echangeons ce premier baiser pour un premier plaisir.
Puis, ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Et maintenant, collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers.
Laissons nos langues se caresser, s'emmêler, se reconnaitre.
Je te sens trembler et je t'entends gémir.
Sens tu la chaleur de mon corps contre toi ?
Sens tu mes seins qui sur toi se frottent doucement ?
Sens tu mes mains vagabondes qui remodèlent ton corps ?
Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ?
et ces frémissements qui n'en finissent pas ?
Je veux que mon corps chaud t’enflamme, qu'il te brûle.
Je veux que mes seins lourds que tu caresses et qui te troublent
soient l’oasis de nos jouissances
De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent,
qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.
Devore ma peau avec de tendres baisers
Dis moi tout bas tes plus folles pensées
Enmene moi au paradis.
Donne moi de la magie de la passion et du plaisir

Et maintenant, Aime moi sans retenue. Fais de moi ta deesse
Entre les draps, toute nue, comble moi de tes prouesses
Serre-moi fort dans tes bras. Prends-moi avec modération
Fais-moi l'amour, tout simplement,
comme si tu me connaissais depuis toujours
Dresse toi bien contre moi, Enfonce toi dans ma chair,
Enfonce toi en moi, pénètre moi, explore moi, Perfore moi,
Investis moi, brutalement, sans concession,
Fais moi jouir, Enflamme moi, Essouffle moi, Finis moi,
Et toi, remplis moi de toi
Dans mon nid parfumé mouillé de mon nectar,
libère toi en moi et donne moi ta sève chaude
Qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi.
Jouis en moi ! Maintenant !
Abreuve moi de ton élixir de vie, de ton onction liquide,
Lâche toi ! Fais jaillir ton miel d'homme ! Inonde moi de toi !

Allongée près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, mon cœur contre ton cœur,
Nos bouches qui se cherchent,
tant cette ardeur nous presse !
Et tant et tant que nos baisers se font brûlants.
Impatiente ta main se pose sur mon sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant
Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.
Tes lèvres me parcourent, en hâte de mon ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ma tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, j'ai laissé voilé.
Puis ton doigt reconnaît, au sillon de ce centre,
Jacques

Mon plaisir, mon bonheur ? Etre contre toi
Te sentir me frôler, m'entrouvrir
ressentir la fermeté de ton désir, m'offrir,
m'abandonner à toi, te laisser glisser doucement en moi
te sentir dans ma chair durcir et grandir investir mon ventre chaud
mes jambes écartées pour mieux te recevoir
mes jambes resserrées pour mieux te retenir
le désir qui monte en moi femme révélée Et dans mon corps,
cette sensation de puissance
Et ta semence ... qui m'envahit
Le long de mes cuisses coule la jouissance

Une douce penombre, nos corps au ralenti,
Tu t'approches, tu m'embrasses, je me laisse emporter.
Je ferme les yeux, et m'offre à ta caresse Si lourde, si légère.
Le silence d'une plainte.
Ce trop plein de désir, Ton souffle dans mon cou,
Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
Se frôler l'un dans l'autre, se glisser dans nos chairs.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint.
Tu ne sais rien de moi. Il n'y a pas de fin.

Tu es là, Je te sens, arrete-toi, prend le temps,
Je sens ta douce caresse, ce glissement onctueux,
cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.
je t'aspire, tu ondules, tu râles, je soupire.
Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin.
Je t’enroule, te défais, tu plonges, te retire, et reviens.
J'avale ton corps. Le flux et le reflux, les vagues de plaisir,
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Tu es ma flèche, fichée dans ma chair,
J'ai le corps frémissant, tendu comme un arc
tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent.
Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir,
ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent
et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Regardes. Ecoutes. Touches. Respires.
Goûtes. La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Courtisane lascive, soumise et attentive
Au plus profond de moi, ton sceptre devient roi,
se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux
Se perdre dans l'espace immense Oiseaux légers au gré du vent.
Perdre doucement connaissance
Naître à nous-mêmes en même temps.
Tu t'enfonces en moi, me penetre, me comble,
le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats,
tu me reprends. complètement, passionnément.
Ton corps collé au mien tu me pénètres de nouveau,
totalement. Maintenant ! ... OUI !
Tu m'as investie, brutalement, sans concession,
tu m'as finie. Je jouis.
Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée, et tes yeux sont heureux.
Tu réchauffes mon corps de ta semence chaude,
Ne bouge plus. Reste en moi je t'en prie.
Gardes moi dans tes bras encore quelques instants, Ne bouge plus.
Une bulle lumineuse nous coupe du monde.

je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
Tu souris. Je perds pied.
nos chaleurs enmelées, et nos corps enboitées,
nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
Dans mon corps, cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit,
le long de mes cuisses coule l'innocence
Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi
Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu
Dans mes yeux des images racontent
La nuit nous boit comme la terre apres l'orage
Et tout ce parfum s'exhalant, c'est l'haleine sage de la paix qui chante
la douceur d'aimer, d'être aimé, et d'en jouir oh le soir tombe
Philippe Forcioli

nous mourons foudroyés au sein du firmament...
Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis,
du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre
jusqu'à l'apaisement.

Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'a inondée de toi. tu m'a comblée
dans mon corps cette sensation de puissance et ta semence qui m'envahit,
le long de mes cuisses coule l'innocence
Restons ainsi en silence sans bouger ...
emboités l'un dans l'autre, unis l'un à l'autre
nos chaleurs enmelées, et nos corps enboitées,
Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée, et nos corps sont comblés
Reste la nuit, pour que triomphe la tendresse
Restons confondus, emmêlés, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement.
n'être qu'un, bien qu'étant deux Naître à nous-mêmes en même temps.
la vague fougueuse se retire lentement,

Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
tu as senti le plaisir au fond de toi trésaillir
puis comme une eau vive ruisseler et jaillir en soubresauts insaisissables
dans mon corps brulant de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant .
Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfumés

Tu as été créé pour moi, mon homme aux douces lèvres De toute éternité ...
Et ton corps, et tes mains, ces grappes de raisins S'immiscent, plus fervents que les douze apôtres
Pour troubler le repos où mon âme s'est assise Et pour la déranger comme une patenôtre
Où calme et solitaire, elle se croyait admise...
Je crois voir, unies par un nouveau destin Les hanches de mon Aimé, aux miennes accolées
Et sa haute taille, pliée au dessus de mon bassin De nos corps nus, émanent le bonheur,
enfin !
mon jardin secret (Libera) (E)
Je veux t'emmener
au fond de mon jardin secret
tapissé de terre mouillée
je suis la profondeur de l'arbre,
l'entre branches, l'entre jambes
Tu vas entrer dans ma chambre noire
pour y développ ...

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Pourquoi suis-je si belle (Paul Eluard)


Pourquoi suis-je si belle ?
Parce que mon maître me lave

Paul Eluard - Capitale de la douleur
Pourquoi suis-je si belle (Paul Eluard) (E)
Pourquoi suis-je si belle ?
Parce que mon maître me lave

Paul Eluard - Capitale de la douleur ...

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Osons (Dentelle)


Est-ce que j'ose vous dire ?
Je n'entends plus vos mots !
Je vous respire...
Votre douce odeur me grise
et m'attire,
Je vous offre mes lèvres brûlantes
de désirs...

mon voile est transparent,
ma pudeur s’évapore
Je sens votre regard,
je ressens votre envie,
Je vous tente,
Osons !

Angela - Dentelle 2007



Osons (Dentelle) (E)
Est-ce que j'ose vous dire ?
Je n'entends plus vos mots !
Je vous respire...
Votre douce odeur me grise
et m'attire,
Je vous offre mes lèvres brûlantes
de désirs...

mon voile est trans ...

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Ecoute mon corps


Ecoute mon corps impatient qui respire
ma chair qui s'ouvre et se ferme
comme un cœur qui palpite,
Respire, goûte la sueur
qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler
mon étreinte passionnelle,
ma longue étreinte éternelle,
Encore une fois me faire gémir,
Encore une fois te faire jouir
un dernier souffle, dernier soupir.
Ecoute mon corps (E)
Ecoute mon corps impatient qui respire
ma chair qui s'ouvre et se ferme
comme un cœur qui palpite,
Respire, goûte la sueur
qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma ch ...

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Mon corps ce matin (Cyr)


Mon corps ce matin frémit sous le satin,
Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
J'ai besoin d’amour, je viens à vous, mon Amour,
Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes
Je devine le frémissement de votre verge
je rêve de votre dague dressée près de mes berges
Dans cet océan de plaisir qui me rapproche de vous
J'écarte mes genoux. Là... je suis à vous... mon amour
Entourez moi de vos bras ... Là... Venez en moi...
Merveille de ne faire qu'un ...
Amour, je vous aime sans fin...

Cyr
Mon corps ce matin (Cyr) (E)
Mon corps ce matin frémit sous le satin,
Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
J'ai besoin d’amour, je viens à vous, mon Amour,
Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes
Je devine ...

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caresses (Paul Eluard)


Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T’entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses
Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret pas coeur
Toutes les portes de ton empire
Celle des yeux celle des mains
Des seins et de ta bouche où chaque langue fond
ET la porte du temps ouverte entre tes jambes
La fleur des nuits d’été aux lèvres de la foudre
Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure
Tout en gardant cette pâleur de perle morte
Tout en donnant ton coeur tout en ouvrant tes jambes
Tu es comme la mer tu berces les étoiles
Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares
Les amants et les fous
Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute
Et le dernier mariage entre rêve et vertu.

Paul Eluard
caresses (Paul Eluard) (E)
Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T’entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses
Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret pas coeur
Toutes ...

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te serrer dans mes bras


Te serrer dans mes bras,
approcher mes lèvres des tiennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
Te serrer plus fort, m'allonger avec toi,
me contrôler un peu, puis,
ne plus me contrôler,
Te caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir.
Te toucher au plus vif, cueillir ton desir
Nous serrer l'un vers l'autre, pour offrir nos sens,
Plonger en toi enfin, quand tu es prête.
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Viens ! Vite !
te serrer dans mes bras (E)
Te serrer dans mes bras,
approcher mes lèvres des tiennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
Te serrer plus fort, m'allonger avec toi,
me contrôler un peu, puis,
ne plus me contrôler,
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J'ai envie (Djoe l'indien)


J'ai envie de toi qui soudain m'étreint
J'ai envie de te caresser dans les dunes
de te regarder sous la lune
J'ai envie de t'offrir ma bouche
de t'embrasser très fort
de sentir la chaleur de ton corps
de sentir tes bras m'enlacer
de caresser tes seins
de te prendre par la main
et de te faire l'amour avec entrain
J'ai envie de me laisser enchanter
J'ai envie de t'entendre chanter
J'ai envie de faire fuir ta peur
J'ai envie de toi ma jolie fleur
de voir l'horizon avec toi
de partager ta joie

Djoe L'indien
J'ai envie (Djoe l'indien) (E)
J'ai envie de toi qui soudain m'étreint
J'ai envie de te caresser dans les dunes
de te regarder sous la lune
J'ai envie de t'offrir ma bouche
de t'embrasser très fort
de sentir la chaleur de ton corps
d ...

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la vigueur du soleil (Marie Dauguet)


Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!
Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main.
Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce.
... Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
... Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange.

Marie Dauguet
(Extrait de Ce n'est rien, c'est la vie - Ed. Chiberre, 1926)
la vigueur du soleil (Marie Dauguet) (E)
Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!
Tes reins blessent mes mains nou ...

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Caresse moi (Bertino le Pascalois)


Caresse-moi de tes chaudes mains,
donne-moi des frissons,
fais-moi rêver dans mon âme
et jusqu’ au bas de mes reins.
Fais-moi vibrer et trembler.
Caresse-moi, oh! Mon charnel corps.
Réveille chez moi des sentiments déments,
réveille mes sens endormis et morts.
Fais moi croire que tu m`aimes vraiment.
Caresse-moi, de tes mains, de tes regards.
Fais-moi tendre mes muscles, mes nerfs
comme les cordes d’une cithare endiablée.
Que mon souffle chante comme une sirène.
Caresse-moi, jusqu’au bout de mes fantasmes,
caresse-moi pour que je sache enfin
que tendresse et passion ne sont pas mortes.
Caresse-moi de grâce…
Fais couler l`huile de l`amour dans mon corps.
Caresse-moi...de tes mains habiles.
Fais-moi transcender, jusqu’ au creux de mes reins …

Bertino le Pascalois
Caresse moi (Bertino le Pascalois) (E)
Caresse-moi de tes chaudes mains,
donne-moi des frissons,
fais-moi rêver dans mon âme
et jusqu’ au bas de mes reins.
Fais-moi vibrer et trembler.
Caresse-moi, oh! Mon charnel corps.
Ré ...

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les jambes tremblantes (Marie)


De mon visage que tu touches
De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps que tu découvres
De tes caresses dont tu me couvres
De mes seins que tu caresses
De tes gestes je reçois ta tendresse
De mon ventre que tu frôles
De tes douceurs je perds le contrôle
De mon sexe que tu effleures
De tes délicatesses je deviens Fleur
Dont le corps s'abandonne à Toi

J'ai les jambes tremblantes,
laisse moi happer tes lèvres,
Je sens sur moi tes mains,
tu aggripes les draps froissés.
Tu me laisses encore
dans l'attente de toi.
le plaisir monte en vagues,
mon ventre est en feu.




les jambes tremblantes (Marie) (E)
De mon visage que tu touches
De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps que tu découvres
De tes caresses dont tu me couvres
De mes seins que tu caresses
De tes gestes je reçois ta tendresse

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le phare (Charlotte Stagliotti)


Tu es le phare qui me montre la route
qui me donne l'espoir et m'ôtes les doutes...
Tu es le rocher auquel je suis attachée
Solide et fier émergeant de la mer...
Tu es cet oiseau insolent Libre et solitaire
Bravant les éléments Pour rejoindre ma terre...
Tu es le vent marin soufflant de Sein à Molène*
qui caresse le satin de ma peau de sirène...

Je suis le sable de cette plage
Je coule entre tes doigts
Je colle à ta peau de mirage
Je tourbillone devant toi..

Charlotte Stagliotti
le phare (Charlotte Stagliotti) (E)
Tu es le phare qui me montre la route
qui me donne l'espoir et m'ôtes les doutes...
Tu es le rocher auquel je suis attachée
Solide et fier émergeant de la mer...
Tu es cet oiseau insolent Libre et solitai ...

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je veux tout (Luciano)


De ton corps je veux tout
Que tes lèvres me savourent
Qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices
De nos salives qui se mélangent.
Qu’elle crie le plaisir de nos corps
De mes seins lourds et chaleureux
que tu caresse et qui te troublent
Je veux qu’ils soient l’oasis de nos jouissances
Je veux que mon soleil t’enflamme
Qu'il te brûle, te vide de ton corps.
Que dans mon nid parfumé d’encens
Je te mouille de mon nectar.
Que tu puisse, tel un Phoenix
Renaître de tes cendres.

Luciano
je veux tout (Luciano) (E)
De ton corps je veux tout
Que tes lèvres me savourent
Qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices
De nos salives qui se mélangent.
Qu’elle crie le p ...

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je rêve


Je rêve de ton souffle qui bruisse dans mon cou.
Je rêve de tes lèvres qui caressent ma nuque.
Je rêve de tes doigts qui soulignent mes rondeurs.
Je rêve de tes mains qui effleurent mon sein
Je rêve de tes lèvres qui attirent les miennes.
Je rêve de ta bouche qui enflamme ma bouche
frisson.
je rêve (E)
Je rêve de ton souffle qui bruisse dans mon cou.
Je rêve de tes lèvres qui caressent ma nuque.
Je rêve de tes doigts qui soulignent mes rondeurs.
Je rêve de tes mains qui effleurent mon sein

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lettre amoureuse (Georges Sand)


Je suis très émue de vous dire que j’ai
- bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
- danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
- là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
- affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
- vous dévoiler sans artifices mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
- Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
- sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
- amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
- âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
- difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
- faire oublier par l’amour où je veux me
mettre.

Georges Sand
lettre amoureuse (Georges Sand) (E)
Je suis très émue de vous dire que j’ai
- bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
- danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
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je vous aime (Jean Ferrat)


Pour la lampe déjà éteinte
Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent
Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante
Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Je vous aime

Pour vos toisons de ronces douces
Qui me retiennent, me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures
La source, le chant, la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde
Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés
Je vous aime

Jean Ferrat
je vous aime (Jean Ferrat) (E)
Pour la lampe déjà éteinte
Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent
Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du ...

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douce Ipsthilla (Catulle)


Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme.
Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir.
Reste donc au logis; sois prête de pied ferme
A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir!
Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose
Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose,
Et tout mon corps frissonne embrasé de désir.

Catulle, XXXII
douce Ipsthilla (Catulle) (E)
Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta por ...

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serments (Saphire)


Je peindrai tes cheveux de mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses frissonnant ta peau
sous les effleurements de mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits lentes et amoureuses.
Je jouerai sur ta peau la musique éternelle.
Ton corps sera guitare, je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs.
Palpitante, ta bouche sous ma bouche amoureuse
Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits longues et savoureuses.
Je grifferai ta peau de voluptés étranges
Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre
Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits longues et somptueuses
Frémissantes, tes mains, voletant sur ma peau.
Tour à tour intrépides, ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, dans la joute amoureuse
Abandonnée, grisée, tu me voudras à toi
Ta voix sera sanglot, ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits sans fin et fabuleuses.
Je puiserai l'amour à ta source précieuse. Impatientes tes lèvres
Que l'on ne nomme pas à m'aspirer en toi.
Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits ardentes et fiévreuses.

Saphire
serments (Saphire) (E)
Je peindrai tes cheveux de mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses frissonnant ta peau
sous les ...

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au goût de vos caresses (Mangouste)


Mon corps s'est réveillé au goût de vos caresses
Et le temps s'est figé au miel de nos baisers,
Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés.
A l'éclat de vos yeux, je me suis crue déesse.

Mais je sais qu'au-delà des murs de cette pièce
La vie reprend ses droits vous emportant loin de moi
Et me livre à l'oubli, compagnon triste et froid.
Je sombre amèrement au puits de ma détresse.

Voici qu'au soir tombé mon amant vous revenez
Drapé des souvenirs et des élans du jour
Vous effleurez mon grain d'un stylo plein d'amour.
Je m'abandonne alors à vous, mon écrivain.

Mangouste
au goût de vos caresses (Mangouste) (E)
Mon corps s'est réveillé au goût de vos caresses
Et le temps s'est figé au miel de nos baisers,
Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés.
A l'éclat de vos yeux, je me suis crue ...

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Terre sensible (Paul Valery)


Un doigt plus doux que plume sur la harpe
Se joue à fuir sur la fleur de ta chair
Et cette main souple comme une écharpe
Flatte et polit ce qu'elle a de plus cher.

Je vous caresse, ô raisons d'existence,
Parages purs, bords suaves qui sont
Ma terre tiède et d'exquise substance
Terre promise aux fleuves du frisson

Paul Valery
Terre sensible (Paul Valery) (E)
Un doigt plus doux que plume sur la harpe
Se joue à fuir sur la fleur de ta chair
Et cette main souple comme une écharpe
Flatte et polit ce qu'elle a de plus cher.

Je vous caresse, ô raisons d'existe ...

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l'amour sans spleen (Carimo)


Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas,
Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant votre corps au plus creux de mes bras
J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire.

Restant lèvres en bouche inventons des baisers
Varions les caresses avides de saveurs
Je me permettrai tout sans rien vous imposer
Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs

Carimo
l'amour sans spleen (Carimo) (E)
Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas,
Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant votre corps au plus creux de mes bras
J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire.

Restant lèvres en bouche i ...

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les passantes (Antoine Pol, Georges Brassens)


Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

Antoine Pol (Georges Brassens)
les passantes (Antoine Pol, Georges Brassens) (E)
Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle ...

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feuillages (Charles Guérin)


L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...

Je te devine proche au feu de ton visage.
Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.

Charles Guérin
feuillages (Charles Guérin) (E)
L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage.. ...

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sucreries (Alicia Démon)


Je me nourris de toi comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge comme un abricot juteux
Je te lèche, à n'en perdre peu comme de bonbons mentholés
Je te goûte et te savoure, amusée.

Alicia Démon
sucreries (Alicia Démon) (E)
Je me nourris de toi comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge comme un abricot juteux
Je te lèche, ...

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seuls (Félix Arvers)


Les voilà seuls, sur cette plage déserte :
Pourquoi cet air pensif, pourquoi cet œil distrait ?
Pourquoi toujours trembler et pâlir d'épouvante ?
le hasard les rassemble ; Que vont-ils dire ensemble ?
Sentir le bruit léger de sa robe froissée,
Dans les plis de satin sa jambe entrelacée,
Lui donner d'un regard l'heure du lendemain,
Et, dans ce tourbillon qui roule et qui l'emporte.
Lui dire… ou seulement debout, près de la porte,
En passant lui serrer la main !
Cependant, pas à pas, la vieillesse est venue
Troubler son cœur flétri d'une crainte inconnue.
Le prestige enivrant s'est enfin dissipé :
Il faut quitter l'amour, l'amour et son ivresse ;
Il faut se trouver seule et subir la tendresse
De cet homme qu'elle a trompé.

Félix Arvers.
seuls (Félix Arvers) (E)
Les voilà seuls, sur cette plage déserte :
Pourquoi cet air pensif, pourquoi cet œil distrait ?
Pourquoi toujours trembler et pâlir d'épouvante ?
le hasard les rassemble ; Que vont-ils dire en ...

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L’étreinte de la terre (Évelyne Laurence)


Si tu me contemples, je resplendirai
Je serai l’herbe emperlée de rosée.

Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel
Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.

Je suis cette colline amoureuse d’un lac
Jusqu’à fondre en ses eaux sa couronne d’ombrages,
Je suis la terre heureuse et chaude du rivage
Qui boit l’effervescence au baiser du ressac.

J’entends me traverser les souffles et les brises
Saturés de parfums, de graines, de pollens.
J’abrite les désirs, les amours, les hymens
Des tourterelles d’or, de blancs ramiers éprises.

Quand je sens la vigueur flexible de tes bras
M’embrase en même temps l’étreinte de la terre.
Et cette double extase et ce double mystère
Pénètrent dans mon sang et me parlent tout bas.

La nature imposante, exorable et féconde
M’offre ses voluptés et m’ouvre ses chemins.
J’enserre la douceur de vivre entre mes mains
Et mêle ma lumière à la lumière blonde.

Je saisis le secret, le cœur sacré des lieux
Lorsque ta vérité me devient un exemple.
Tout m’est prestigieux, parfait, solennel, ample :
Je suis un univers où s’exaltent des dieux.

Évelyne Laurence
L’étreinte de la terre (Évelyne Laurence) (E)
Si tu me contemples, je resplendirai
Je serai l’herbe emperlée de rosée.

Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accompl ...

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Etre une femme (Elisabeth Mesner)


Etre une femme Une femme seulement Une femme pourtant
Etre troublant Qui cache ses fêlures Qui cache ses blessures
Qui font saigner l'azur... Femme encore
Femme de dentelle Qui souffle des rêves Sans enlever ses jaretelles...
Femme Fardée de mots Ces mots miroirs Où vivent d'autres regards
Etincelles de bonheur Murmures d'instants
Où des amants Viennent ceuillir Ces airs d'antan
Du temps des demoiselles Du temps des ritournelles...
Du temps des belles Des belles d'antan.

Elisabeth Mesner
Etre une femme (Elisabeth Mesner) (E)
Etre une femme Une femme seulement Une femme pourtant
Etre troublant Qui cache ses fêlures Qui cache ses blessures
Qui font saigner l'azur... Femme encore
Femme de dentelle Qui souffle des rêves Sans enlever ses jare ...

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j'aime


J'aime que tu me trouves belle
J'aime ton regard ardent et tes gestes de douceur
J'aime quand tu me caresses lentement, tendrement.
J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand tu me pénètres lentement, puissament.
J'aime quand tu t'enfonces, jusqu'au fond de mon ventre
J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi,
J'aime que tu me prennes tout, que le contrôle t'échappe,
J'aime ton jet de vie qui se libère en moi et qui me remplit
J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre.
j'aime (E)
J'aime que tu me trouves belle
J'aime ton regard ardent et tes gestes de douceur
J'aime quand tu me caresses lentement, tendrement.
J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand tu me p&ea ...

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Serre moi


Serre moi dans tes bras,
Donne moi tes lèvres, donne moi ta bouche !
Dis moi tout bas tes plus folles pensées
Serre moi plus fort, caresse moi sans cesse,
Affermis ton désir, Fais naitre mon plaisir.
donne moi de la magie, enmene moi au paradis,
aime moi sans retenue j'aime tes caresses
dessine mes contours en manque de tendresse
Touche moi au plus vif, serrons l'un contre l'autre
pour offrir nos sens, cueillir notre desir
Contrôle toi ... un peu, puis ne te contrôle plus !
Plonge en moi enfin quand tu es prêt.
N'attends plus ! ... Viens !
Serre moi (E)
Serre moi dans tes bras,
Donne moi tes lèvres, donne moi ta bouche !
Dis moi tout bas tes plus folles pensées
Serre moi plus fort, caresse moi sans cesse,
Affermis ton désir, Fais naitre mon plaisir. ...

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paysage troublant (Cyr)


Tes longs cheveux noirs coulent sur tes joues
En cascade, profond miroir, jusqu’à ton genoux.
Ta jambe longue et fine aux muscles tressaillant
Forme un arc qui dessine un paysage troublant.
Un sein au téton tendu presque érectile
Esquisse sur ta cuisse une caresse subtile.

Cyr
paysage troublant (Cyr) (E)
Tes longs cheveux noirs coulent sur tes joues
En cascade, profond miroir, jusqu’à ton genoux.
Ta jambe longue et fine aux muscles tressaillant
Forme un arc qui dessine un paysage troublant.
Un sein au tét ...

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le bijou dans son écrin (Pierre Albert-Birot)


Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
------------------------------
Prends garde Lucas !
Mon chat mangera ton oiseau
------------------------------
Jeanne ma bien-aimée
Bâton d'amour est baguette de fée
Bouche fleur de chair qui veut ta chair
Je voudrais que nous soyons unis
Comme croûte et mie
------------------------------
Viens Lucas ! Viens !
Viens mettre ton bijou dans mon écrin
------------------------------
Jeannette aimons-nous veux-tu
Je mettrai une queue à ta rose

Pierre Albert-Birot
le bijou dans son écrin (Pierre Albert-Birot) (E)
Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
------------------------------
Prends garde Lucas !
Mon chat mangera ton oiseau
------------------------------
Jeanne ma bien-aimée
Bâton d'amour est baguette de f&eacut ...

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Mon rêve familier (Paul Verlaine)


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cour, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? _ Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.


Paul Verlaine
Mon rêve familier (Paul Verlaine) (E)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, et m'aim ...

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Cantique des cantiques


Que tu es belle, mon amie, que tu es belle!
Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile.
Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,
Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.

Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues,
Qui remontent de l'abreuvoir;
Toutes portent des jumeaux,
Aucune d'elles n'est stérile.

Tes lèvres sont comme un fil cramoisi,
Et ta bouche est charmante;
Ta joue est comme une moitié de grenade,
Derrière ton voile.

Ton cou est comme la tour de David,
Bâtie pour être un arsenal;
Mille boucliers y sont suspendus,
Tous les boucliers des héros.

Tes deux seins sont comme deux faons,
Comme les jumeaux d'une gazelle,
Qui paissent au milieu des lis.

Avant que le jour se rafraîchisse,
Et que les ombres fuient,
J'irai à la montagne de la myrrhe
Et à la colline de l'encens.

Tu es toute belle, mon amie,
Et il n'y a point en toi de défaut.

Viens avec moi du Liban, ma fiancée,
Viens avec moi du Liban!
Regarde du sommet de l'Amana,
Du sommet du Senir et de l'Hermon,
Des tanières des lions,
Des montagnes des léopards.

Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée,
Tu me ravis le coeur par l'un de tes regards,
Par l'un des colliers de ton cou.

Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée!
Comme ton amour vaut mieux que le vin,
Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!

Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée;
Il y a sous ta langue du miel et du lait,
Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.

Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma fiancée,
Une source fermée, une fontaine scellée.

Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers,
Avec les fruits les plus excellents,
Les troënes avec le nard;

Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome,
Avec tous les arbres qui donnent l'encens;
La myrrhe et l'aloès,
Avec tous les principaux aromates;

Une fontaine des jardins,
Une source d'eaux vives,
Des ruisseaux du Liban.

Lève-toi, aquilon! viens, autan!
Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent!
-Que mon bien-aimé entre dans son jardin,
Et qu'il mange de ses fruits excellents! -

Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4
Cantique des cantiques (E)
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle!
Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile.
Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,
Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.

Tes dents sont ...

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adultère (Alfred de Vigny)


Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez donc invité
----------------------------
Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris !
Votre front est semblable au lys de la vallée,
De vos lèvres toujours la rose est exhalée :
Que votre voix est douce et douces vos amours !
----------------------------
Me voici devant vous, belle entre les belles !
Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles
Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir,
Quand sous vos doigts tremblants je me sens tressaillir ?

Alfred de Vigny - adultere

adultère (Alfred de Vigny) (E)
Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez donc invit&eacut ...

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ton corps (Charles Baudelaire)


Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.

Charles Baudelaire, les fleurs du mal
ton corps (Charles Baudelaire) (E)
Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair. ...

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Je vous respire (Angela)


Est-ce que j'ose vous dire ?
Je n'entends plus vos mots ! Je vous respire...
Votre douce odeur me grise et m'attire,
Et votre chemise entrouverte m'invite à tous les délires.

J'imagine mes mains lentement vous dévêtir,
Oh ! Poser sur votre peau mes lèvres brûlantes de désirs...
Hélas ! Je vois bien que vous n'êtes pas prêt à consentir,
Puisque vous me montrez la porte et me priez de sortir !

Angela
Je vous respire (Angela) (E)
Est-ce que j'ose vous dire ?
Je n'entends plus vos mots ! Je vous respire...
Votre douce odeur me grise et m'attire,
Et votre chemise entrouverte m'invite à tous les délires.

J'imagine mes mains lentement ...

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beaux yeux (Pierre de Ronsard)


Mon Dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux
De ma maîtresse, et à tordre en ma bouche
De ses cheveux l'or fin qui s'escarmouche
Si gaiement dessus deux petits cieux !

C'est à mon gré le meilleur de son mieux
Que ce bel oeil, qui jusqu'au coeur me touche,
Dont le beau noeud d'un Scythe plus farouche
Rendrait le coeur courtois et gracieux.

Son beau poil d'or, et ses sourcils encore
De leurs beautés font vergogner l'Aurore,
Quand au matin elle embellit le jour.

Dedans son oeil une vertu demeure,
Qui va jurant par les flèches d'Amour
De me guérir ; mais je ne m'en assure.
beaux yeux (Pierre de Ronsard) (E)
Mon Dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux
De ma maîtresse, et à tordre en ma bouche
De ses cheveux l'or fin qui s'escarmouche
Si gaiement dessus deux petits cieux !

C'est à mon gré l ...

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au fil de nos sourires (Esther Granek)


Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ?
Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal…
alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil.

Esther Granek
au fil de nos sourires (Esther Granek) (E)
Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ?

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doigts pèlerins (Naiade)


De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours,
Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.

En vagues de désir, nous porte la marée
Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour,
Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.

Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser,
Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ?

Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu.
Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise.

Naiade
doigts pèlerins (Naiade) (E)
De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours,
Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambré ...

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Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire)


J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout funèbres.

Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux,
Amant de la muse plastique,

Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité,
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses;

Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d'un bonze,

Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure !

Charles Baudelaire, les fleurs du mal, Les Promesses d'un visage
Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire) (E)
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout fun ...

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l’odeur de tes mains (Arthémisia)


J'aime l’odeur de tes mains quand tu me caresses,
de liqueurs et de sucre mêlés
J'aime l’odeur de tes bras quand tu t'approches,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés
J'aime l’odeur de mes draps quand je vais my glisser
et que tu vas m'y rejoindre de fraîcheur et propreté mêlées
J'aime l’odeur de ton corps quand tu vas m'aimer

Arthémisia
l’odeur de tes mains (Arthémisia) (E)
J'aime l’odeur de tes mains quand tu me caresses,
de liqueurs et de sucre mêlés
J'aime l’odeur de tes bras quand tu t'approches,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ...

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l’odeur de vos mains (Arthémisia)


J'aime l’odeur de vos mains quand vous me caressez,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de votre corps quand vous vous approchez,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
J'aime l’odeur de mes draps quand je vais my glisser,
et que vous allez m'y rejoindre,
de fraîcheur et propreté mêlées ;
J'aime l’odeur de votre sexe quand vous allez m'aimer,
nos deux corps réunis.

Arthémisia
l’odeur de vos mains (Arthémisia) (E)
J'aime l’odeur de vos mains quand vous me caressez,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de votre corps quand vous vous approchez,
d’animal aux aguets et de végétaux m&eci ...

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l’odeur de vos mains (Arthémisia)


J'aime l’odeur de vos mains quand vous me caressez,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de votre corps quand vous vous approchez,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
J'aime l’odeur de mes draps quand je vais my glisser,
et que vous allez m'y rejoindre,
de fraîcheur et propreté mêlées ;
J'aime l’odeur de votre male ardeur quand vous allez m'aimer,
nos deux corps réunis.

Arthémisia




J'aime l’odeur de tes mains quand tu me caresses,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de ton corps quand tu t'approches,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
J'aime l’odeur de mes draps quand je vais my glisser,
et que tu vas m'y rejoindre, de fraîcheur et propreté mêlées
J'aime l’odeur de ton sexe quand tu vas m'aimer,
nos deux corps réunis.

l’odeur de vos mains (Arthémisia) (E)
J'aime l’odeur de vos mains quand vous me caressez,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de votre corps quand vous vous approchez,
d’animal aux aguets et de végétaux m&eci ...

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eau sonore, nuit bénie (Charles Baudelaire)


Ô toi, que la nuit rend si belle,
Qu'il m'est doux, penché vers tes seins,
D'écouter la plainte éternelle
Qui sanglote dans les bassins !

Lune, eau sonore, nuit bénie,
Arbres qui frissonnez autour,
Votre pure mélancolie
Est le miroir de mon amour.

La gerbe épanouie En mille fleurs,
Où Phoebé réjouie Met ses couleurs,
Tombe comme une pluie De larges pleurs.

Charles Baudelaire
eau sonore, nuit bénie (Charles Baudelaire) (E)
Ô toi, que la nuit rend si belle,
Qu'il m'est doux, penché vers tes seins,
D'écouter la plainte éternelle
Qui sanglote dans les bassins !

Lune, eau sonore, nuit bénie,
Arbres qui fr ...

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Et nous aurons des nuits ... (Saphire)


Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.

Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau
Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.

Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare
Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses

Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche
Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.

Je grifferai ta peau De voluptés étranges
Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.

J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre
Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses

Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau.
Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.

Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse
Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi
Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.

Je puiserai l'amour A ta source précieuse.
Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas
A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses.

Saphire
Et nous aurons des nuits ... (Saphire) (E)
Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.

Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau
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Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen)


Grain satin et soyeux de ta peau
me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche,
de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim !
Découvrir tes endroits les plus secrets,
endroits interdits aux étrangers.
Tu es ma Terre, je suis ton roi,
prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Tes courbes sont comme océans et mers à dompter,
telle une Armada je m'y lance à naviguer.
Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés,
m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Découvrir tes endroits les plus secrets,
endroits interdits aux étrangers.
Tu es la Mer, je suis ton roi,
comme Poseidon vivant en toi.
A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter,
pour y déposer un doux et long baiser.
Y assouvir ma soif de désir,
en buvant ton hydromel du jouir.
Découvrir tes endroits les plus secrets,
endroits interdits aux étrangers.
Tu es fontaine de l'Amour,
je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour.

sweetgen
Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen) (E)
Grain satin et soyeux de ta peau
me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche,
de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim !
Découvrir tes endroits les plus ...

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love on the beat (Serge Gainsbourg)


Ecoute ma voix écoute ma prière
Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive

Je t'en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l'eau à la bouche

Laisse toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien Si tu veux bien
Quittons la rive Partons à la dérive

Je te prends doucement et sans contrainte
De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte
Je t'en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l'eau à la bouche
love on the beat (Serge Gainsbourg) (E)
Ecoute ma voix écoute ma prière
Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive

Je t'en prie ne sois pas farouche
Quand me ...

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m'aimes-tu ? (Gustave Nadaud)


m'aimes-tu ? Tu es si jolie !
Laisse-moi te regarder, Julie,
Sans effroi; tes regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je t'aime, cruelle;

M'aimes-tu ? Tes cheveux que je presse,
Sont si longs ! Tes bras, que je caresse,
Sont si ronds ! Et tes petits doigts roses,
Entre nous, Promettent tant de choses...

M'aimes-tu ? Col blanc, taille mignonne,
Que d'appas ! Tu dois être bonne,
N'est -ce pas ? Laisse tomber ces voiles
Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles !

M'aimes-tu ? Ce beau sein sur ma bouche,
Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche,
Qu'il est dur ! Ah ! laisse-moi descendre
Au-dessous; Laisse-moi te surprendre...

M'aimes-tu ? Richesses inconnues
Je te vois ! Tes beautés toutes nues
Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie,
Les verrous ;Je souffle la bougie...

M'aimes-tu ?

Gustave Nadaud
m'aimes-tu ? (Gustave Nadaud) (E)
m'aimes-tu ? Tu es si jolie !
Laisse-moi te regarder, Julie,
Sans effroi; tes regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je t'aime, cruelle;

M'aimes-tu ? Tes cheveux que je presse,
Sont si longs ! Tes bras, que je cares ...

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si tu viens (Lucie Delarue-Mardrus)


Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte,
Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins,
tu m'y feras tomber, longue comme une morte,
Et, passionnément, tu chercheras mes seins.

A travers mon bouquet de corsage, ta bouche
Prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs,
Et m'écoutant gémir du baiser qui les touche,
tu me désireras, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs !

Or, tes lèvres au sein, je veux que ta main droite
Fasse vibrer mon corps - instrument sans défaut -
Que tout l'art de l'Amour inspiré de Sapho
Exalte cette chair sensible intime et moite.

Lucie Delarue-Mardrus
si tu viens (Lucie Delarue-Mardrus) (E)
Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte,
Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins,
tu m'y feras tomber, longue comme une morte,
Et, passionnément, tu chercheras mes seins.

A trav ...

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Je veux te prendre, toi que je tiens haletante
Serré contre tes seins, tes yeux noirs consentent ;
Je veux te posséder, être ton amant,
Je veux te prendre jusqu'au coeur !
Gillser mon corps sur ta nudité,
Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme,
Et m'assouvir d'une possession ingrate
Je voudrais te combler, t'atteindre, t'éventrer,
Fouillant amoureusement ta chair profonde et délicate !...
(E)
Je veux te prendre, toi que je tiens haletante
Serré contre tes seins, tes yeux noirs consentent ;
Je veux te posséder, être ton amant,
Je veux te prendre jusqu'au coeur !
Gillser mon corps sur ta nudit&e ...

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(E)
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le désir (05)


Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Si tu me contemples, je resplendirai Je serai l’herbe emperlée de rosée.
Évelyne Laurence - L’étreinte de la terre

aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses
Dévore ma peau avec de tendres baisers dis moi tout bas tes plus folles pensées
Enmene moi au paradis de l'amour et du desir donne moi de la magie de la passion et du plaisir
fais moi l'amour j'ai envie de toi de sentir la chaleur de ton corps contre moi
fais moi l'amour donne moi tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse
Spatifi

De mon visage que tu touches De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps tu pars à la découverte De tes caresses je suis couverte
De mes seins que tu embrasses De tes gestes je reçois ta tendresse
De mon ventre que tu frôles De tes douceurs je perds le contrôle
De mon sexe que tu effleures De tes délicatesses je deviens Fleur
Dont le corps s'abandonne à Toi
Marie

Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends; J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière,
Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps, Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière,
Avance et montre-toi! - Tes caresses premières Ecartent déjà les chèvrefeuilles flottants
Des phalènes au coeur de mes roses trémières, A ma fenêtre; et, parmi les vols palpitants
Ce sont tes baisers que j'entends. - Beau chevalier, Prends ta lance d'argent et pourfends le geôlier
De mon âme, cette princesse ensorcelée Qu'enferma le maléfique Hiver dans sa tour;
En croupe, conduis-la vers ces bois où, voilée, Ressuscite la fleur de l'éternel amour.
Marie Dauguet

Ton souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson. Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs.
Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses, Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ma bouche
puis ta langue s'insinue et danse avec la mienne. Mes bretelles s'affaissent et d'une main assurée
tu fais éclore mon buste degageant mes appats. tes yeux brillent de desir devant mon corps nu.
Tu me noies de caresses, de tes joues, de tes lèvres.
Nos vetements s'étirent, se dechirent et s'envolent. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition.
Nous nous caressons de sublimes instants, désireux de savoir qui fera chavirer l'autre.
Nos corps se desirent. Je veux sentir ta chair. Viens en moi, je t'en prie. J'ouvre mes ailes pour toi,
Tu es là, Je te sens, sillonnes-moi de ton membre, Prend le temps, arretes-toi et sens la caresse de mon ventre.
Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir. reprend ta course tendre au plus profond de moi,
Rechauffes mon corps de ta semence chaude, Restes en moi je t'en prie. Je reçois ton désir.
Je sens ta chaleur dans mon intimité. Tu t'inquiètes de mes larmes. Mais je pleure de joie.
nos regards se croisent et maintenant se sourient. Gardes moi dans tes bras encore quelques instants,
ne bouges pas. Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Dans quelques minutes, nous reprendrons la route
et tu me ramèneras chez moi, heureuse.

Je veux te serrer dans mes bras, approcher mes lèvres des tiennes, doucement, jusqu'à les effleurer,
Te serrer plus fort, m'allonger avec toi, nous contrôler un peu puis ne plus nous contrôler,
j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse
Je veux te toucher au plus vif, nous serrer l'un vers l'autre pour offrir nos sens,
te caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir. cueillir ton desir
Plonger en toi enfin quand tu es prête. aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse dis moi tout bas tes plus folles pensées

J'ai envie de te retrouver ici ou ailleurs de voir l'horizon avec toi de partager ta joie
J'ai envie de toi qui soudain m'étreint J'ai envie de te caresser dans les dunes
de te regarder sous la lune J'ai envie de te faire l'amour avec entrain
J'ai envie de t'offrir ma bouche de sentir la chaleur de ton corps de t'embrasser très fort
J'ai envie de voir tes fesses se balancer J'ai envie de caresser tes seins
de te prendre par la main de sentir tes bras m'enlacer
J'ai envie de toi ma jolie fleur J'ai envie de me laisser enchanter
J'ai envie de t'entendre chanter J'ai envie de faire fuir ta peur

En un prochain printemps la rose de la vie Je planterai, pour ne plus attendre demain
Que fleurissent les pétales de mon envie, Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains.
A l'été nous cueillerons la rouge cerise, Entre tes lèvres je la mangerai, gourmand...
Dans les prés nous jouerons, caressés par la brise D'une aurore naissante, enlacés tendrement.
A l'automne je peindrai ton corps de mil feux En trempant mon pinceau aux feuilles rougeoyantes
Qu'un vent malicieux mêlera à tes cheveux Humm... Tu seras douce princesse flamboyante !
Avancera l'hiver et son glacial cortège Que nous repousserons par de tendres câlins
Renouvellant sans cesse l'heureux sortilège : Un sourire sur nos lèvres chaque matin...
Djoe L'indien

Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce. Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange.
Marie Dauguet

murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres
africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux et y laisse son empreinte signe de toi
ton corps de liane m'enroule m'ondule piment vaudou écarlate
à l'or de ton baiser splendeur boubou à l'opium de ta peau parfum de ton secret
mille saveurs senteurs le long de tes hanches à ta bouche déchirent ma chair de jouir
ta bouche source fleuve m'attire m'enlise ta croupe chute de reins ton ventre marelle
cascade de ton sexe à ta bouche ivoire au nectar de ta source
à l'arabesque de ta carresse coeur frémissant aux mailles de tes doigts
Lambert Savigneux

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues, Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix.
Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins,
Caressez moi, Caressez le galbe de mes seins, Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous.
Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mes cuisses. Savourez moi, Savourez la pointe de mes seins, soyez délicat.
Touchez moi, Touchez mes lèvres lestement. Pénètrez moi, Pénètrez ma chaleur vaginale
Excitez moi, Excitez ma chair gourmande, Ne vous arrêtez pas
Envahissez moi, Envahissez mes sens d’obscènes sensations.
Provoquez moi, Provoquez l’ultime exaltation,
Abandonnez vous, Abandonnez votre sexe aux caresses de mes mains.
Appellez moi, Appellez ma bouche qu’elle enserre votre sexe tendrement.
Soumettez vous, Soumettez votre esprit à la volupté sans chercher à vous contrôler.
Offrez vous, Offrez moi votre liqueur douce amère, Lâchez vous !
Jouisssez en moi ! Maintenant ! Aimez moi, je suis votre amante
Arianne

Tu es de mes aurores et de mes crépuscules, Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule, De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.
Ces jours où je te vois et qui se font trop rares, Mon cœur endimanché ne se sent plus de joie.
Mes lèvres se font douces, les tiennes se séparent, Et en un long baiser, s ‘éveillent nos émois.
Envahis d ‘un Amour, parcourus d ‘une ivresse, Mon désir et le tien, dès lors ne font plus qu ‘un,
Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin …
Je ne te veux encore qu’à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours.
Ce n est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui précède l ‘Amour !
Ton corsage est ouvert sur tes formes divines, Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse.
Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines, Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse.
Durant un long baiser où se cherchent nos langues, Tes jambes lentement, s ‘ouvrent à mes caresses.
Il n est pas temps encore d’aller à ce triangle, Il nous faut prolonger l ‘attente de l ‘ivresse.
De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce, A quelques millimètres de ce velours intime,
Tournant et retournant sans que je ne le touche, Amenant nos désirs au point le plus ultime


j'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche,
la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi,
ton plaisir qui surgit du volcan de nos corps, flamme dans l'espace, embrasement.
Francois Mitterand (lettre à Anne)

Tes longs cheveux noirs Coulent sur tes joues En cascade, profond miroir, Jusqu’à ton genoux.
Ta jambe longue et fine Aux muscles tressaillant Forme un arc qui dessine Un paysage troublant.
Un sein au téton tendu Presque érectile Esquisse sur ta cuisse Une caresse subtile.
Cyr

- Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
- Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau
- Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée
- Bouche fleur de chair qui veut ta chair Je voudrais que nous soyons unis Comme croûte et mie
- Viens Lucas Viens ! Mettre ton bijou dans mon écrin
- Jeannette aimons-nous veux-tu Je mettrai Une queue à ta rose
Pierre Albert-Birot

Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim !
Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.
Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour.
sweetgen

Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.
Je jouerai sur ta peau la musique éternelle.Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.
Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps.Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses
Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.
Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi.
Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses.
Saphire

Je veux briller dans ton âme. Je veux fondre sous ton œil.
Je veux serpenter sous tes doigts. Je veux disparaître sous ta bouche.
Je veux plonger dans ta couche. Je veux vivre sous ton plaisir.
Je veux partager avec toi, Tout.
Offre moi ton envie, Désire moi. Offre moi ton regard, Dévore moi.
Offre moi ta main, Caresse moi. Offre moi des baisers, Embrasse moi.
Offre moi ton lit, Allonge moi. Offre moi ton sexe, Pénétre moi.
Offre moi ta vie, Comble moi.
Arthemisia

Je me nourris de toi Comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime. Comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge. Comme un abricot juteux
Je te lèche, à n'en perdre peu. Comme de bonbons mentholés
Je te goûte et te savoure amusée.
Alicia Démon

Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute. Le clapotis des doigts fouillant la moiteur de mes tropiques.
Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme mes pensées qui vadrouillent
Touches. Respires. Goûtes. La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Mes doigts trempés que je te donne à goûter. Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Touches. Mêles tes doigts aux miens. Voles ma jouissance avant que je ne te l'offre.
Fais-moi ce cadeau, fais-moi plaisir, fais-moi jouir.

L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...
Je te devine proche au feu de ton visage. Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.
Ecoute au gré du vent la glycine frémir. C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir. D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir, Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
Charles Guérin

Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ?
Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal…
alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil.
Esther Granek

De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.
En vagues de désir, nous porte la marée Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour, Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.
Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser, Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ? Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu. Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise.
Naiade
le désir (05) (E)
Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Si tu me contemples, je ...

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le désir (05)


Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Si tu me contemples, je resplendirai Je serai l’herbe emperlée de rosée.
Évelyne Laurence - L’étreinte de la terre

aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses
Dévore ma peau avec de tendres baisers dis moi tout bas tes plus folles pensées
Enmene moi au paradis de l'amour et du desir donne moi de la magie de la passion et du plaisir
fais moi l'amour j'ai envie de toi de sentir la chaleur de ton corps contre moi
fais moi l'amour donne moi tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse
Spatifi

De mon visage que tu touches De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps tu pars à la découverte De tes caresses je suis couverte
De mes seins que tu embrasses De tes gestes je reçois ta tendresse
De mon ventre que tu frôles De tes douceurs je perds le contrôle
De mon sexe que tu effleures De tes délicatesses je deviens Fleur
Dont le corps s'abandonne à Toi
Marie

Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends; J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière,
Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps, Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière,
Avance et montre-toi! - Tes caresses premières Ecartent déjà les chèvrefeuilles flottants
Des phalènes au coeur de mes roses trémières, A ma fenêtre; et, parmi les vols palpitants
Ce sont tes baisers que j'entends. - Beau chevalier, Prends ta lance d'argent et pourfends le geôlier
De mon âme, cette princesse ensorcelée Qu'enferma le maléfique Hiver dans sa tour;
En croupe, conduis-la vers ces bois où, voilée, Ressuscite la fleur de l'éternel amour.
Marie Dauguet

Ton souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson. Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs.
Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses, Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ma bouche
puis ta langue s'insinue et danse avec la mienne. Mes bretelles s'affaissent et d'une main assurée
tu fais éclore mon buste degageant mes appats. tes yeux brillent de desir devant mon corps nu.
Tu me noies de caresses, de tes joues, de tes lèvres.
Nos vetements s'étirent, se dechirent et s'envolent. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition.
Nous nous caressons de sublimes instants, désireux de savoir qui fera chavirer l'autre.
Nos corps se desirent. Je veux sentir ta chair. Viens en moi, je t'en prie. J'ouvre mes ailes pour toi,
Tu es là, Je te sens, sillonnes-moi de ton membre, Prend le temps, arretes-toi et sens la caresse de mon ventre.
Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir. reprend ta course tendre au plus profond de moi,
Rechauffes mon corps de ta semence chaude, Restes en moi je t'en prie. Je reçois ton désir.
Je sens ta chaleur dans mon intimité. Tu t'inquiètes de mes larmes. Mais je pleure de joie.
nos regards se croisent et maintenant se sourient. Gardes moi dans tes bras encore quelques instants,
ne bouges pas. Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Dans quelques minutes, nous reprendrons la route
et tu me ramèneras chez moi, heureuse.

Je veux te serrer dans mes bras, approcher mes lèvres des tiennes, doucement, jusqu'à les effleurer,
Te serrer plus fort, m'allonger avec toi, nous contrôler un peu puis ne plus nous contrôler,
j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse
Je veux te toucher au plus vif, nous serrer l'un vers l'autre pour offrir nos sens,
te caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir. cueillir ton desir
Plonger en toi enfin quand tu es prête. aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse dis moi tout bas tes plus folles pensées

J'ai envie de te retrouver ici ou ailleurs de voir l'horizon avec toi de partager ta joie
J'ai envie de toi qui soudain m'étreint J'ai envie de te caresser dans les dunes
de te regarder sous la lune J'ai envie de te faire l'amour avec entrain
J'ai envie de t'offrir ma bouche de sentir la chaleur de ton corps de t'embrasser très fort
J'ai envie de voir tes fesses se balancer J'ai envie de caresser tes seins
de te prendre par la main de sentir tes bras m'enlacer
J'ai envie de toi ma jolie fleur J'ai envie de me laisser enchanter
J'ai envie de t'entendre chanter J'ai envie de faire fuir ta peur

En un prochain printemps la rose de la vie Je planterai, pour ne plus attendre demain
Que fleurissent les pétales de mon envie, Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains.
A l'été nous cueillerons la rouge cerise, Entre tes lèvres je la mangerai, gourmand...
Dans les prés nous jouerons, caressés par la brise D'une aurore naissante, enlacés tendrement.
A l'automne je peindrai ton corps de mil feux En trempant mon pinceau aux feuilles rougeoyantes
Qu'un vent malicieux mêlera à tes cheveux Humm... Tu seras douce princesse flamboyante !
Avancera l'hiver et son glacial cortège Que nous repousserons par de tendres câlins
Renouvellant sans cesse l'heureux sortilège : Un sourire sur nos lèvres chaque matin...
Djoe L'indien

Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce. Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange.
Marie Dauguet

murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres
africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux et y laisse son empreinte signe de toi
ton corps de liane m'enroule m'ondule piment vaudou écarlate
à l'or de ton baiser splendeur boubou à l'opium de ta peau parfum de ton secret
mille saveurs senteurs le long de tes hanches à ta bouche déchirent ma chair de jouir
ta bouche source fleuve m'attire m'enlise ta croupe chute de reins ton ventre marelle
cascade de ton sexe à ta bouche ivoire au nectar de ta source
à l'arabesque de ta carresse coeur frémissant aux mailles de tes doigts
Lambert Savigneux

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues, Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix.
Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins,
Caressez moi, Caressez le galbe de mes seins, Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous.
Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mes cuisses. Savourez moi, Savourez la pointe de mes seins, soyez délicat.
Touchez moi, Touchez mes lèvres lestement. Pénètrez moi, Pénètrez ma chaleur vaginale
Excitez moi, Excitez ma chair gourmande, Ne vous arrêtez pas
Envahissez moi, Envahissez mes sens d’obscènes sensations.
Provoquez moi, Provoquez l’ultime exaltation,
Abandonnez vous, Abandonnez votre sexe aux caresses de mes mains.
Appellez moi, Appellez ma bouche qu’elle enserre votre sexe tendrement.
Soumettez vous, Soumettez votre esprit à la volupté sans chercher à vous contrôler.
Offrez vous, Offrez moi votre liqueur douce amère, Lâchez vous !
Jouisssez en moi ! Maintenant ! Aimez moi, je suis votre amante
Arianne

Tu es de mes aurores et de mes crépuscules, Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule, De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.
Ces jours où je te vois et qui se font trop rares, Mon cœur endimanché ne se sent plus de joie.
Mes lèvres se font douces, les tiennes se séparent, Et en un long baiser, s ‘éveillent nos émois.
Envahis d ‘un Amour, parcourus d ‘une ivresse, Mon désir et le tien, dès lors ne font plus qu ‘un,
Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin …
Je ne te veux encore qu’à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours.
Ce n est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui précède l ‘Amour !
Ton corsage est ouvert sur tes formes divines, Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse.
Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines, Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse.
Durant un long baiser où se cherchent nos langues, Tes jambes lentement, s ‘ouvrent à mes caresses.
Il n est pas temps encore d’aller à ce triangle, Il nous faut prolonger l ‘attente de l ‘ivresse.
De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce, A quelques millimètres de ce velours intime,
Tournant et retournant sans que je ne le touche, Amenant nos désirs au point le plus ultime


j'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche,
la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi,
ton plaisir qui surgit du volcan de nos corps, flamme dans l'espace, embrasement.
Francois Mitterand (lettre à Anne)

Tes longs cheveux noirs Coulent sur tes joues En cascade, profond miroir, Jusqu’à ton genoux.
Ta jambe longue et fine Aux muscles tressaillant Forme un arc qui dessine Un paysage troublant.
Un sein au téton tendu Presque érectile Esquisse sur ta cuisse Une caresse subtile.
Cyr

- Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
- Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau
- Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée
- Bouche fleur de chair qui veut ta chair Je voudrais que nous soyons unis Comme croûte et mie
- Viens Lucas Viens ! Mettre ton bijou dans mon écrin
- Jeannette aimons-nous veux-tu Je mettrai Une queue à ta rose
Pierre Albert-Birot

Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim !
Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.
Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour.
sweetgen

Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.
Je jouerai sur ta peau la musique éternelle.Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.
Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps.Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses
Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.
Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi.
Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses.
Saphire

Je veux briller dans ton âme. Je veux fondre sous ton œil.
Je veux serpenter sous tes doigts. Je veux disparaître sous ta bouche.
Je veux plonger dans ta couche. Je veux vivre sous ton plaisir.
Je veux partager avec toi, Tout.
Offre moi ton envie, Désire moi. Offre moi ton regard, Dévore moi.
Offre moi ta main, Caresse moi. Offre moi des baisers, Embrasse moi.
Offre moi ton lit, Allonge moi. Offre moi ton sexe, Pénétre moi.
Offre moi ta vie, Comble moi.
Arthemisia

Je me nourris de toi Comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime. Comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge. Comme un abricot juteux
Je te lèche, à n'en perdre peu. Comme de bonbons mentholés
Je te goûte et te savoure amusée.
Alicia Démon

Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute. Le clapotis des doigts fouillant la moiteur de mes tropiques.
Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme mes pensées qui vadrouillent
Touches. Respires. Goûtes. La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Mes doigts trempés que je te donne à goûter. Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Touches. Mêles tes doigts aux miens. Voles ma jouissance avant que je ne te l'offre.
Fais-moi ce cadeau, fais-moi plaisir, fais-moi jouir.

L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...
Je te devine proche au feu de ton visage. Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.
Ecoute au gré du vent la glycine frémir. C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir. D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir, Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
Charles Guérin

Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ?
Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal…
alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil.
Esther Granek

De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.
En vagues de désir, nous porte la marée Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour, Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.
Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser, Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ? Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu. Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise.
Naiade
le désir (05) (E)
Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Si tu me contemples, je ...

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le désir (5)


Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Si tu me contemples, je resplendirai Je serai l’herbe emperlée de rosée.
Évelyne Laurence - L’étreinte de la terre

aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses
Dévore ma peau avec de tendres baisers dis moi tout bas tes plus folles pensées
Enmene moi au paradis de l'amour et du desir donne moi de la magie de la passion et du plaisir
fais moi l'amour j'ai envie de toi de sentir la chaleur de ton corps contre moi
fais moi l'amour donne moi tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse
Spatifi

De mon visage que tu touches De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps tu pars à la découverte De tes caresses je suis couverte
De mes seins que tu embrasses De tes gestes je reçois ta tendresse
De mon ventre que tu frôles De tes douceurs je perds le contrôle
De mon sexe que tu effleures De tes délicatesses je deviens Fleur
Dont le corps s'abandonne à Toi
Marie

Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends; J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière,
Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps, Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière,
Avance et montre-toi! - Tes caresses premières Ecartent déjà les chèvrefeuilles flottants
Des phalènes au coeur de mes roses trémières, A ma fenêtre; et, parmi les vols palpitants
Ce sont tes baisers que j'entends. - Beau chevalier, Prends ta lance d'argent et pourfends le geôlier
De mon âme, cette princesse ensorcelée Qu'enferma le maléfique Hiver dans sa tour;
En croupe, conduis-la vers ces bois où, voilée, Ressuscite la fleur de l'éternel amour.
Marie Dauguet

Ton souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson. Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs.
Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses, Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ma bouche
puis ta langue s'insinue et danse avec la mienne. Mes bretelles s'affaissent et d'une main assurée
tu fais éclore mon buste degageant mes appats. tes yeux brillent de desir devant mon corps nu.
Tu me noies de caresses, de tes joues, de tes lèvres.
Nos vetements s'étirent, se dechirent et s'envolent. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition.
Nous nous caressons de sublimes instants, désireux de savoir qui fera chavirer l'autre.
Nos corps se desirent. Je veux sentir ta chair. Viens en moi, je t'en prie. J'ouvre mes ailes pour toi,
Tu es là, Je te sens, sillonnes-moi de ton membre, Prend le temps, arretes-toi et sens la caresse de mon ventre.
Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir. reprend ta course tendre au plus profond de moi,
Rechauffes mon corps de ta semence chaude, Restes en moi je t'en prie. Je reçois ton désir.
Je sens ta chaleur dans mon intimité. Tu t'inquiètes de mes larmes. Mais je pleure de joie.
nos regards se croisent et maintenant se sourient. Gardes moi dans tes bras encore quelques instants,
ne bouges pas. Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Dans quelques minutes, nous reprendrons la route
et tu me ramèneras chez moi, heureuse.

Je veux te serrer dans mes bras, approcher mes lèvres des tiennes, doucement, jusqu'à les effleurer,
Te serrer plus fort, m'allonger avec toi, nous contrôler un peu puis ne plus nous contrôler,
j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse
Je veux te toucher au plus vif, nous serrer l'un vers l'autre pour offrir nos sens,
te caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir. cueillir ton desir
Plonger en toi enfin quand tu es prête. aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse dis moi tout bas tes plus folles pensées

J'ai envie de te retrouver ici ou ailleurs de voir l'horizon avec toi de partager ta joie
J'ai envie de toi qui soudain m'étreint J'ai envie de te caresser dans les dunes
de te regarder sous la lune J'ai envie de te faire l'amour avec entrain
J'ai envie de t'offrir ma bouche de sentir la chaleur de ton corps de t'embrasser très fort
J'ai envie de voir tes fesses se balancer J'ai envie de caresser tes seins
de te prendre par la main de sentir tes bras m'enlacer
J'ai envie de toi ma jolie fleur J'ai envie de me laisser enchanter
J'ai envie de t'entendre chanter J'ai envie de faire fuir ta peur

En un prochain printemps la rose de la vie Je planterai, pour ne plus attendre demain
Que fleurissent les pétales de mon envie, Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains.
A l'été nous cueillerons la rouge cerise, Entre tes lèvres je la mangerai, gourmand...
Dans les prés nous jouerons, caressés par la brise D'une aurore naissante, enlacés tendrement.
A l'automne je peindrai ton corps de mil feux En trempant mon pinceau aux feuilles rougeoyantes
Qu'un vent malicieux mêlera à tes cheveux Humm... Tu seras douce princesse flamboyante !
Avancera l'hiver et son glacial cortège Que nous repousserons par de tendres câlins
Renouvellant sans cesse l'heureux sortilège : Un sourire sur nos lèvres chaque matin...
Djoe L'indien

Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce. Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange.
Marie Dauguet

murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres
africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux et y laisse son empreinte signe de toi
ton corps de liane m'enroule m'ondule piment vaudou écarlate
à l'or de ton baiser splendeur boubou à l'opium de ta peau parfum de ton secret
mille saveurs senteurs le long de tes hanches à ta bouche déchirent ma chair de jouir
ta bouche source fleuve m'attire m'enlise ta croupe chute de reins ton ventre marelle
cascade de ton sexe à ta bouche ivoire au nectar de ta source
à l'arabesque de ta carresse coeur frémissant aux mailles de tes doigts
Lambert Savigneux

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues, Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix.
Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins,
Caressez moi, Caressez le galbe de mes seins, Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous.
Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mes cuisses. Savourez moi, Savourez la pointe de mes seins, soyez délicat.
Touchez moi, Touchez mes lèvres lestement. Pénètrez moi, Pénètrez ma chaleur vaginale
Excitez moi, Excitez ma chair gourmande, Ne vous arrêtez pas
Envahissez moi, Envahissez mes sens d’obscènes sensations.
Provoquez moi, Provoquez l’ultime exaltation,
Abandonnez vous, Abandonnez votre sexe aux caresses de mes mains.
Appellez moi, Appellez ma bouche qu’elle enserre votre sexe tendrement.
Soumettez vous, Soumettez votre esprit à la volupté sans chercher à vous contrôler.
Offrez vous, Offrez moi votre liqueur douce amère, Lâchez vous !
Jouisssez en moi ! Maintenant ! Aimez moi, je suis votre amante
Arianne

Tu es de mes aurores et de mes crépuscules, Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule, De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.
Ces jours où je te vois et qui se font trop rares, Mon cœur endimanché ne se sent plus de joie.
Mes lèvres se font douces, les tiennes se séparent, Et en un long baiser, s ‘éveillent nos émois.
Envahis d ‘un Amour, parcourus d ‘une ivresse, Mon désir et le tien, dès lors ne font plus qu ‘un,
Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin …
Je ne te veux encore qu’à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours.
Ce n est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui précède l ‘Amour !
Ton corsage est ouvert sur tes formes divines, Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse.
Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines, Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse.
Durant un long baiser où se cherchent nos langues, Tes jambes lentement, s ‘ouvrent à mes caresses.
Il n est pas temps encore d’aller à ce triangle, Il nous faut prolonger l ‘attente de l ‘ivresse.
De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce, A quelques millimètres de ce velours intime,
Tournant et retournant sans que je ne le touche, Amenant nos désirs au point le plus ultime


j'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche,
la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi,
ton plaisir qui surgit du volcan de nos corps, flamme dans l'espace, embrasement.
Francois Mitterand (lettre à Anne)

Tes longs cheveux noirs Coulent sur tes joues En cascade, profond miroir, Jusqu’à ton genoux.
Ta jambe longue et fine Aux muscles tressaillant Forme un arc qui dessine Un paysage troublant.
Un sein au téton tendu Presque érectile Esquisse sur ta cuisse Une caresse subtile.
Cyr

- Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
- Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau
- Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée
- Bouche fleur de chair qui veut ta chair Je voudrais que nous soyons unis Comme croûte et mie
- Viens Lucas Viens ! Mettre ton bijou dans mon écrin
- Jeannette aimons-nous veux-tu Je mettrai Une queue à ta rose
Pierre Albert-Birot

Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim !
Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.
Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour.
sweetgen

Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.
Je jouerai sur ta peau la musique éternelle.Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.
Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps.Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses
Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.
Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi.
Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses.
Saphire

Je veux briller dans ton âme. Je veux fondre sous ton œil.
Je veux serpenter sous tes doigts. Je veux disparaître sous ta bouche.
Je veux plonger dans ta couche. Je veux vivre sous ton plaisir.
Je veux partager avec toi, Tout.
Offre moi ton envie, Désire moi. Offre moi ton regard, Dévore moi.
Offre moi ta main, Caresse moi. Offre moi des baisers, Embrasse moi.
Offre moi ton lit, Allonge moi. Offre moi ton sexe, Pénétre moi.
Offre moi ta vie, Comble moi.
Arthemisia

Je me nourris de toi Comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime. Comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge. Comme un abricot juteux
Je te lèche, à n'en perdre peu. Comme de bonbons mentholés
Je te goûte et te savoure amusée.
Alicia Démon

Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute. Le clapotis des doigts fouillant la moiteur de mes tropiques.
Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme mes pensées qui vadrouillent
Touches. Respires. Goûtes. La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Mes doigts trempés que je te donne à goûter. Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Touches. Mêles tes doigts aux miens. Voles ma jouissance avant que je ne te l'offre.
Fais-moi ce cadeau, fais-moi plaisir, fais-moi jouir.

L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...
Je te devine proche au feu de ton visage. Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.
Ecoute au gré du vent la glycine frémir. C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir. D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir, Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
Charles Guérin

Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ?
Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal…
alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil.
Esther Granek

De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.
En vagues de désir, nous porte la marée Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour, Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.
Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser, Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ? Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu. Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise.
Naiade
le désir (5) (E)
Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Si tu me contemples, je ...