![]() | Viens (Carimo)Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas, Isolons notre amour en un lieu solitaire En laissant votre corps au plus creux de mes bras J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire. Restant lèvres en bouche inventons des baisers Varions les caresses avides de saveurs Je me permettrai tout sans rien vous imposer Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs Carimo Viens, je t'emmène au gré de mon humeur Ferme les yeux. Suis-moi, mon tendre coeur. Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main, aie confiance en la vie Aujourd'hui, tu me suis au pays de mes envies. Ecoute le bruit de cette onde qui murmure Sens le vent léger sur notre peau si pure Allez viens, tu aimeras, tu peux en être sûr Chris | Viens (Carimo) (E) Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas, Isolons notre amour en un lieu solitaire En laissant votre corps au plus creux de mes bras J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire. Restant lèvres en bouche inve ... |
![]() | ma saveur (Oscar Wilde)Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Oscar Wilde - Salomé | ma saveur (Oscar Wilde) (E) Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pou ... |
![]() | Emporte moi (Angelblue)Fais moi voyager au pays des sensations Emportes moi dans un tourbillon Emmènes moi sur la route du plaisir Egares moi sur les chemins du désir Embrasses-moi langoureusement Frôle mon corps amoureusement Caresses-moi de tes mains exploratrices Promènes tes lèvres sur ma poitrine tentatrice Joues avec moi la partition de la volupté Affole mes sens avec sensualité Enivre moi de tendresse Couvres moi de tes caresses Déverse sur ma peau ce nectar des dieux Fais couler dans mes veines le feu Viens cueillir les bulles au creux de mes reins Dessine avec ta langue des arabesques sur mes seins Angelblue | Emporte moi (Angelblue) (E) Fais moi voyager au pays des sensations Emportes moi dans un tourbillon Emmènes moi sur la route du plaisir Egares moi sur les chemins du désir Embrasses-moi langoureusement Frôle mon corps ... |
![]() | colline amoureuse d’un lac (Evelyne Laurence)Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel, Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève. Je suis cette colline amoureuse d’un lac Jusqu’à fondre en ses eaux sa couronne d’ombrages, Je suis la terre heureuse et chaude du rivage Qui boit l’effervescence au baiser du ressac. J’entends me traverser les souffles et les brises Saturés de parfums, de graines, de pollens. J’abrite les désirs, les amours, les hymens Des tourterelles d’or, de blancs ramiers éprises. Quand je sens la vigueur flexible de tes bras M’embrase en même temps l’étreinte de la terre. Et cette double extase et ce double mystère Pénètrent dans mon sang et me parlent tout bas. La nature imposante, exorable et féconde M’offre ses voluptés et m’ouvre ses chemins. J’enserre la douceur de vivre entre mes mains Et mêle ma lumière à la lumière blonde. Je saisis le secret, le coeur sacré des lieux Lorsque ta vérité me devient un exemple. Tout m’est prestigieux, parfait, solennel, ample : Je suis un univers où s’exaltent des dieux. Evelyne Laurence | colline amoureuse d’un lac (Evelyne Laurence) (E) Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel, Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève. Je suis ce ... |
![]() | Je ne veux que tes baisersDonne moi tes lèvres chaudes ! ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ... Collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers chut ! ne dis plus rien. Nos langues se caressent, s'emmêlent, se reconnaissent. Je te sens trembler et je t'entends gémir. Sens mes seins qui sur toi se frottent doucement... Sens mes mains vagabondes qui remodèlent ton corps, Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ... et ces frémissements qui n'en finissent pas. Sens la chaleur de mon corps contre toi Sofifée | Je ne veux que tes baisers (E) Donne moi tes lèvres chaudes ! ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ... Collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers chut ! ne dis ... |
![]() | âme d'un soir (Lucie Delarue)Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir, Où trouver le baiser double qui les étanche ? Lucie Delarue | âme d'un soir (Lucie Delarue) (E) Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir, Où trou ... |
![]() | douce tentation (Maxalexis)Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose Maxalexis | douce tentation (Maxalexis) (E) Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose Maxalexis |
![]() | valse de VienneTa langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin secret, plus que parfait. | valse de Vienne (E) Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin ... |
![]() | baisers de quatre saisons (Jacques)Un baiser de printemps léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement Celui du messager de nos Amours si belles Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été En touches si légèresaux pointes de tes seins Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins Un baiser à l 'automne aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … Jacques | baisers de quatre saisons (Jacques) (E) Un baiser de printemps léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement Celui du messager de nos Amours si belles Un baiser en jui ... |
![]() | premier don (Paul Valery)Que ta bouche est douce à prendre, A boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime Que de fondre ce qui se fond En un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, Paul Valery | premier don (Paul Valery) (E) Que ta bouche est douce à prendre, A boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime Que de fondre ce qui s ... |
![]() | ces baisers, ces morsures (Felix Arvers)ces rires, ces pleurs, ces baisers, ces morsures, Ce cou, ces bras meurtris d’amoureuses blessures, Ces transports, cet oeil enflammé Qu’à mes baisers de feu ta bouche s’abandonne, Viens, que chacun de nous trompe l’autre et lui donne Toi le bonheur moi le plaisir ! Felix Arvers | ces baisers, ces morsures (Felix Arvers) (E) ces rires, ces pleurs, ces baisers, ces morsures, Ce cou, ces bras meurtris d’amoureuses blessures, Ces transports, cet oeil enflammé Qu’à mes baisers de feu ta bouche s’abandonne, Viens, que ... |
![]() | murmures (Anna De Noailles)Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ; Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... Anna De Noailles | murmures (Anna De Noailles) (E) Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ; Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... Anna De Noailles ... |
![]() | mes sens en éveilSentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin Faites nous voyager tout au long de la nuit Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien | mes sens en éveil (E) Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors ... |
![]() | passion (O)Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré O | passion (O) (E) Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d&rsquo ... |
![]() | amers comme des larmes (Renée Vivien)Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes des rapines, l’attrait farouche des viols. Délivrant ta haine contenue, Repousse le frisson de ma bouche éprise de ta chair. Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair. Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison, O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage : J’en boirai lentement le fiel et le poison. J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit… L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit Renée Vivien - victoire | amers comme des larmes (Renée Vivien) (E) Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes des rapines, l’attrait farouche des viols. Dél ... |
![]() | la rose et le miel (Evariste de Parny)Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres Evariste de Parny | la rose et le miel (Evariste de Parny) (E) Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres Evariste de Parny ... |
![]() | Ta bouche (Marie Nizet)Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur ton front de lumière, Ni ta beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni tes yeux - ces deux caresses bleues ; Ta bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... Marie Nizet | Ta bouche (Marie Nizet) (E) Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues ... |
![]() | jusqu'à ce que nos corps tanguentApproche tes lèvres des miennes, doucement, jusqu'à les effleurer, Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent Serre moi dans tes bras, caresse moi sans cesse, Touche moi au plus vif, cueille mon desir Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Ecoute mon corps impatient qui frémit ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite, Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Ne vas pas trop vite, goute moi lentement, apprécie mes intimes caresses. Je suis à toi mon amour, maintenant ! | jusqu'à ce que nos corps tanguent (E) Approche tes lèvres des miennes, doucement, jusqu'à les effleurer, Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent Serre moi dans te ... |
![]() | rude comme un chêne (Marie Dauguet)Tu es rude comme un chêne. J'aime la tiédeur de ton corps. Je me rassasie de ton odeur sauvage; tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre dont l'énergie gonfle l'écorce. Le nœud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, le sanglot rauque de ta chair; Je louerai ta sève immense où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se dénouent Tout à coup quand tu retombes au creux d'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant et plus innocent qu'un ange. Marie Dauguet - 1860-1942 | rude comme un chêne (Marie Dauguet) (E) Tu es rude comme un chêne. J'aime la tiédeur de ton corps. Je me rassasie de ton odeur sauvage; tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre dont ... |
![]() | Vos levresPosez vos levres sur les miennes, Elles sont si impatientes, si avides Que nos langues se caressent, Qu'elles s'emmêlent, se reconnaissent. Ce premier baiser pour un premier plaisir. Ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond... | Vos levres (E) Posez vos levres sur les miennes, Elles sont si impatientes, si avides Que nos langues se caressent, Qu'elles s'emmêlent, se reconnaissent. Ce premier baiser pour un premier plaisir. Ce deuxieme baiser, plus m ... |
![]() | baiser (Marie-Emilie de Montanclos)Recevez ce baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ; Ramenez-y le doux plaisir. Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ; Qu'aux yeux d'un amant adoré ma bouche soit toujours plus belle : Et qu'un baiser, à longs traits savouré, soit un charme de plus qui le rende fidèle. Marie-Emilie de Montanclos | baiser (Marie-Emilie de Montanclos) (E) Recevez ce baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lè ... |
![]() | Sous le pont Mirabeau (Guillaume Apollinaire)Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Guillaume Apollinaire | Sous le pont Mirabeau (Guillaume Apollinaire) (E) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons ... |
![]() | le baiserJe prends ton visage et l'attire vers le mien. un premier contact sur le bord de tes lèvres, douceur chaude et satinée, Tes lèvres s'entrouvrent, presque timidement, ma langue s'immisce Tu as les yeux fermés, semble absente, Tes lèvres sont chaudes et tendres, Ta langue fraîche et encore maladroite nos langues se cherchent, se trouvent, se goûtent, s'enroulent, se mêlent et s'emmêlent, nos salives se mélangent. C'est soyeux, le baiser est profond. Tu me suces, me mordilles. nos bouches se soudent. Elle m’embrasse toujours, Je sens comme un soupir, comme la reprise d’un souffle nouveau. Notre baiser se prolonge longtemps, accompagné de halètements, de doux frissons, elle m'embrasse, éperdument Nos langues se tordent, je suis ivre, je tremble. Je brûle. Nous éprouvons une envie grandissante l'un de l'autre. | le baiser (E) Je prends ton visage et l'attire vers le mien. un premier contact sur le bord de tes lèvres, douceur chaude et satinée, Tes lèvres s'entrouvrent, presque timidement, ma langue s'immisce Tu as les ... |
![]() | Le baiser - (Paul Éluard)Odorante et savoureuse Tu dépasses sans te perdre Les fontières de ton corps Tu as enjambé le temps Te voici femme nouvelle Révélée à l'infini. Le baiser - (Paul Éluard) | Le baiser - (Paul Éluard) (E) Odorante et savoureuse Tu dépasses sans te perdre Les fontières de ton corps Tu as enjambé le temps Te voici femme nouvelle Révélée à l'infini. Le baiser - (Paul ... |
![]() | Brandy (Frida Boccara)Brandy est sage et fou, sombre et lumineux. Brandy est fort et doux, Brandy, c'est lui que je veux. | Brandy (Frida Boccara) (E) Brandy est sage et fou, sombre et lumineux. Brandy est fort et doux, Brandy, c'est lui que je veux. ... |
![]() | gout de whisky (Charly Lellouche)En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant. Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage, Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même, De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion. Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête, Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers. Charly Lellouche | gout de whisky (Charly Lellouche) (E) En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir ... |
![]() | goûter l'arôme (Dentelle)J'aime goûter l'arôme de ta bouche, Qui fleure bon le baiser farouche, D'une lèvre gourmande, je savoure, Le présent que génère ton geste de bravoure. Dentelle | goûter l'arôme (Dentelle) (E) J'aime goûter l'arôme de ta bouche, Qui fleure bon le baiser farouche, D'une lèvre gourmande, je savoure, Le présent que génère ton geste de bravoure. Dentelle ... |
![]() | cette bouche joueuse, pulpeuse (Deslys)Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire? Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle? La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse, La curieuse. Elle me butine, me cyprine, Me caline et me domine, La coquine. Elle me caresse, me fesse, Me transperce et me dresse, L'ogresse. La mienne se veut rieuse, lieuse, Suceuse et avaleuse, L'allumeuse. Elle te taquine, te rumine, Te mine et t'enracine, La féline. Elle te redresse, t'agresse, Te presse et te renverse, La diablesse. Bouche ma bouche de ta bouche, Que mon plaisir soupire, Mon amant bien aimant. Deslys | cette bouche joueuse, pulpeuse (Deslys) (E) Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire? Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle? La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse, La ... |
![]() | Donne moi tes lèvresDonne moi tes lèvres chaudes ! ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ... Donne moi ta bouche ! Que nos langues se caressent, s'emmêlent, se reconnaissent. Je te sens trembler et je t'entends gémir. Sens mes seins qui sur toi se frottent doucement... Sens mes mains vagabondes qui remodèlent ton corps, Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ... et ces frémissements qui n'en finissent pas. Sens la chaleur de mon corps contre toi Viens ! Je t'emmène chez moi ! J'ai besoin d'être aimée ! | Donne moi tes lèvres (E) Donne moi tes lèvres chaudes ! ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ... Donne moi ta bouche ! Que nos langues se caressent, s'emmêlent, se recon ... |
![]() | printempsLe printemps ! Les premiers beaux jours. Les premiers soleils. La sève qui monte, les corps qui se montrent, les regards qui sourient, s'interrogent, s'appellent. le satin de ma robe qui me frôle, me caresse, titille mon esprit d'impudiques désirs. Il est là, il m'attend, me rejoint. il m'embrasse fiévreusement, je m'agrippe à son cou. Ses mains explorent ma peau. Son souffle s'accelere. Une histoire commence. | printemps (E) Le printemps ! Les premiers beaux jours. Les premiers soleils. La sève qui monte, les corps qui se montrent, les regards qui sourient, s'interrogent, s'appellent. le satin de ma robe qui me frôle, me caresse ... |
![]() | le baiser (04)Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, Paul Valery Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Oscar Wilde - Salomé Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... Anna De Noailles Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré O Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres Evariste de Parny se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou, Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte. Guy de Maupassant - Venus rustique Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés mes courbes généreuses, tes tendres caresses, un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité. Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer ! Sofifée Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ; Ramenez-y le doux plaisir ;Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ; Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle : Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle. Marie-Emilie de Montanclos Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux. Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant. Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant. Je suis envoûtée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret. Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe ! Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages... Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais, S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais. Invoque Bacchus pour me conquérir, Sinon, je deviendrai cruelle..... Reste dur, puissant et exaltant. Ariane sera mon nouveau prénom, Tu es le charmeur, qui séduit, Ô doux vin, amant de mes nuits. Rachël Colinet-Pioche Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... Marie Nizet Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols. Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair. Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair. Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison, O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J’en boirai lentement le fiel et le poison. J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit… L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit Renée Vivien - victoire Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ? Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche : C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur... - Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail, Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail ; Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité, Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !... Lucie Delarue-Mardrus Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose Maxalexis Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré, Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir... Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens, Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée. Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs, Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner ! Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis... Anne H Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin Faites nous voyager tout au long de la nuit Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin secret, plus que parfait. Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles. Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins, Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins. Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur, Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse ! Et tant et tant que nos baisers se font brûlants. Impatiente ma main se pose sur ton sein, En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin. Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre, De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté, D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé. Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre, Jacques En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant. Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage, Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même, De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion. Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête, Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers. Charly Lellouche | le baiser (04) (E) Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre c ... |
![]() | le baiser (04)Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, Paul Valery Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Oscar Wilde - Salomé Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... Anna De Noailles Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré O Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres Evariste de Parny se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou, Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte. Guy de Maupassant - Venus rustique Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés mes courbes généreuses, tes tendres caresses, un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité. Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer ! Sofifée Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ; Ramenez-y le doux plaisir ;Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ; Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle : Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle. Marie-Emilie de Montanclos Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux. Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant. Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant. Je suis envoûtée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret. Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe ! Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages... Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais, S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais. Invoque Bacchus pour me conquérir, Sinon, je deviendrai cruelle..... Reste dur, puissant et exaltant. Ariane sera mon nouveau prénom, Tu es le charmeur, qui séduit, Ô doux vin, amant de mes nuits. Rachël Colinet-Pioche Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... Marie Nizet Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols. Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair. Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair. Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison, O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J’en boirai lentement le fiel et le poison. J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit… L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit Renée Vivien - victoire Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ? Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche : C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur... - Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail, Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail ; Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité, Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !... Lucie Delarue-Mardrus Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose Maxalexis Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré, Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir... Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens, Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée. Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs, Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner ! Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis... Anne H Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin Faites nous voyager tout au long de la nuit Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin secret, plus que parfait. Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles. Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins, Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins. Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur, Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse ! Et tant et tant que nos baisers se font brûlants. Impatiente ma main se pose sur ton sein, En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin. Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre, De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté, D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé. Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre, Jacques En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant. Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage, Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même, De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion. Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête, Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers. Charly Lellouche | le baiser (04) (E) Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre c ... |