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jeudi 25 décembre 2025 - 15h02
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Viens (Carimo)


Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas,
Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant votre corps au plus creux de mes bras
J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire.
Restant lèvres en bouche inventons des baisers
Varions les caresses avides de saveurs
Je me permettrai tout sans rien vous imposer
Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs

Carimo


Viens, je t'emmène au gré de mon humeur
Ferme les yeux. Suis-moi, mon tendre coeur.
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur.
Donne moi ta main, aie confiance en la vie
Aujourd'hui, tu me suis au pays de mes envies.
Ecoute le bruit de cette onde qui murmure
Sens le vent léger sur notre peau si pure
Allez viens, tu aimeras, tu peux en être sûr

Chris

Viens (Carimo) (E)
Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas,
Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant votre corps au plus creux de mes bras
J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire.
Restant lèvres en bouche inve ...

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ma saveur (Oscar Wilde)


Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur,
Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur
En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent,
que ton regard se trouble,

Oscar Wilde - Salomé
ma saveur (Oscar Wilde) (E)
Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur,
Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur
En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pou ...

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Emporte moi (Angelblue)


Fais moi voyager au pays des sensations
Emportes moi dans un tourbillon
Emmènes moi sur la route du plaisir
Egares moi sur les chemins du désir

Embrasses-moi langoureusement
Frôle mon corps amoureusement
Caresses-moi de tes mains exploratrices
Promènes tes lèvres sur ma poitrine tentatrice

Joues avec moi la partition de la volupté
Affole mes sens avec sensualité
Enivre moi de tendresse
Couvres moi de tes caresses

Déverse sur ma peau ce nectar des dieux
Fais couler dans mes veines le feu
Viens cueillir les bulles au creux de mes reins
Dessine avec ta langue des arabesques sur mes seins

Angelblue
Emporte moi (Angelblue) (E)
Fais moi voyager au pays des sensations
Emportes moi dans un tourbillon
Emmènes moi sur la route du plaisir
Egares moi sur les chemins du désir

Embrasses-moi langoureusement
Frôle mon corps ...

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colline amoureuse d’un lac (Evelyne Laurence)


Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel
Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.

Je suis cette colline amoureuse d’un lac
Jusqu’à fondre en ses eaux sa couronne d’ombrages,
Je suis la terre heureuse et chaude du rivage
Qui boit l’effervescence au baiser du ressac.

J’entends me traverser les souffles et les brises
Saturés de parfums, de graines, de pollens.
J’abrite les désirs, les amours, les hymens
Des tourterelles d’or, de blancs ramiers éprises.

Quand je sens la vigueur flexible de tes bras
M’embrase en même temps l’étreinte de la terre.
Et cette double extase et ce double mystère
Pénètrent dans mon sang et me parlent tout bas.

La nature imposante, exorable et féconde
M’offre ses voluptés et m’ouvre ses chemins.
J’enserre la douceur de vivre entre mes mains
Et mêle ma lumière à la lumière blonde.

Je saisis le secret, le coeur sacré des lieux
Lorsque ta vérité me devient un exemple.
Tout m’est prestigieux, parfait, solennel, ample :
Je suis un univers où s’exaltent des dieux.

Evelyne Laurence
colline amoureuse d’un lac (Evelyne Laurence) (E)
Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel
Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.

Je suis ce ...

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Je ne veux que tes baisers


Donne moi tes lèvres chaudes !
ce premier baiser pour un premier plaisir.
ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers
chut ! ne dis plus rien.
Nos langues se caressent, s'emmêlent, se reconnaissent.
Je te sens trembler et je t'entends gémir.
Sens mes seins qui sur toi se frottent doucement...
Sens mes mains vagabondes qui remodèlent ton corps,
Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ...
et ces frémissements qui n'en finissent pas.
Sens la chaleur de mon corps contre toi

Sofifée
Je ne veux que tes baisers (E)
Donne moi tes lèvres chaudes !
ce premier baiser pour un premier plaisir.
ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers
chut ! ne dis ...

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âme d'un soir (Lucie Delarue)


Au coeur de nos fêtes charnelles,
Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé,
Je me penche...
Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir,
Où trouver le baiser double qui les étanche ?

Lucie Delarue
âme d'un soir (Lucie Delarue) (E)
Au coeur de nos fêtes charnelles,
Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé,
Je me penche...
Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir,
Où trou ...

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douce tentation (Maxalexis)


Vos lèvres sont exquises,
permettez-moi d'un baiser
si douces convoitises.

Douce tentation
de vos lèvres si roses,
baisers mouillés
j'y dépose

Maxalexis
douce tentation (Maxalexis) (E)
Vos lèvres sont exquises,
permettez-moi d'un baiser
si douces convoitises.

Douce tentation
de vos lèvres si roses,
baisers mouillés
j'y dépose

Maxalexis

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valse de Vienne


Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses

Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret,
plus que parfait.
valse de Vienne (E)
Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses

Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin ...

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baisers de quatre saisons (Jacques)


Un baiser de printemps léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement
Celui du messager de nos Amours si belles

Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été
En touches si légèresaux pointes de tes seins
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer
Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins

Un baiser à l 'automne aux couleurs ambrées ,
Au seuil de ta corolle à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré,
Franchissant pas à pas les degrés du désir.

Un baiser pour l'hiver aux campagnes blanchies,
Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi,
Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.

Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons,
Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions,
Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

Jacques
baisers de quatre saisons (Jacques) (E)
Un baiser de printemps léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement
Celui du messager de nos Amours si belles

Un baiser en jui ...

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premier don (Paul Valery)


Que ta bouche est douce à prendre,
A boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne
et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime
Que de fondre ce qui se fond
En un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !...
Mais il veut d'autres découvertes,

Paul Valery
premier don (Paul Valery) (E)
Que ta bouche est douce à prendre,
A boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne
et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime
Que de fondre ce qui s ...

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ces baisers, ces morsures (Felix Arvers)


ces rires, ces pleurs, ces baisers, ces morsures,
Ce cou, ces bras meurtris d’amoureuses blessures,
Ces transports, cet oeil enflammé
Qu’à mes baisers de feu ta bouche s’abandonne,
Viens, que chacun de nous trompe l’autre et lui donne
Toi le bonheur moi le plaisir !

Felix Arvers
ces baisers, ces morsures (Felix Arvers) (E)
ces rires, ces pleurs, ces baisers, ces morsures,
Ce cou, ces bras meurtris d’amoureuses blessures,
Ces transports, cet oeil enflammé
Qu’à mes baisers de feu ta bouche s’abandonne,
Viens, que ...

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murmures (Anna De Noailles)


Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ;
C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi,
Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...

Anna De Noailles
murmures (Anna De Noailles) (E)
Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ;
C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi,
Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...

Anna De Noailles ...

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mes sens en éveil


Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors

N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons

Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin
Faites nous voyager tout au long de la nuit
Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin

Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre
Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts
Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien

mes sens en éveil (E)
Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors ...

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passion (O)


Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance
Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants
Je les caresserai d’une langue gourmande
Du bout de mes seins Je ferai frémir
De caresses légères Ta peau de bronze doré

O
passion (O) (E)
Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance
Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants
Je les caresserai d&rsquo ...

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amers comme des larmes (Renée Vivien)


Donne-moi tes baisers amers comme des larmes,
Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour
ont les charmes des rapines, l’attrait farouche des viols.

Délivrant ta haine contenue,
Repousse le frisson de ma bouche éprise de ta chair.
Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue,
Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair.

Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage…
Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison,
O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :
J’en boirai lentement le fiel et le poison.

J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare,
Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit…
L’âme des conquérants, éclatante et barbare,
Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit

Renée Vivien - victoire
amers comme des larmes (Renée Vivien) (E)
Donne-moi tes baisers amers comme des larmes,
Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour
ont les charmes des rapines, l’attrait farouche des viols.

Dél ...

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la rose et le miel (Evariste de Parny)


Le sourire appelle, et promet le baiser
Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres

Evariste de Parny
la rose et le miel (Evariste de Parny) (E)
Le sourire appelle, et promet le baiser
Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres

Evariste de Parny ...

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Ta bouche (Marie Nizet)


Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche,
Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,

Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur ton front de lumière,
Ni ta beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni tes yeux - ces deux caresses bleues ;

Ta bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre,
Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme...

Marie Nizet
Ta bouche (Marie Nizet) (E)
Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche,
Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,

Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues ...

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jusqu'à ce que nos corps tanguent


Approche tes lèvres des miennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue
mélangeons nos salives
jusqu'à ce que nos corps tanguent
Serre moi dans tes bras, caresse moi sans cesse,
Touche moi au plus vif, cueille mon desir
Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens,
Ecoute mon corps impatient qui frémit
ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite,
Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Ne vas pas trop vite, goute moi lentement,
apprécie mes intimes caresses.
Je suis à toi mon amour, maintenant !
jusqu'à ce que nos corps tanguent (E)
Approche tes lèvres des miennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue
mélangeons nos salives
jusqu'à ce que nos corps tanguent
Serre moi dans te ...

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rude comme un chêne (Marie Dauguet)


Tu es rude comme un chêne.
J'aime la tiédeur de ton corps.
Je me rassasie de ton odeur sauvage;
tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup,
Tu jaillis comme un hêtre
dont l'énergie gonfle l'écorce.
Le nœud de tes épaules
est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité,
le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense
où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings
et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes
au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant
et plus innocent qu'un ange.

Marie Dauguet - 1860-1942
rude comme un chêne (Marie Dauguet) (E)
Tu es rude comme un chêne.
J'aime la tiédeur de ton corps.
Je me rassasie de ton odeur sauvage;
tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup,
Tu jaillis comme un hêtre
dont ...

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Vos levres


Posez vos levres sur les miennes,
Elles sont si impatientes, si avides
Que nos langues se caressent,
Qu'elles s'emmêlent, se reconnaissent.
Ce premier baiser pour un premier plaisir.
Ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond...
Vos levres (E)
Posez vos levres sur les miennes,
Elles sont si impatientes, si avides
Que nos langues se caressent,
Qu'elles s'emmêlent, se reconnaissent.
Ce premier baiser pour un premier plaisir.
Ce deuxieme baiser, plus m ...

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baiser (Marie-Emilie de Montanclos)


Recevez ce baiser, mon amant !
Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment,
pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir
me rappeler sur mes lèvres brûlantes ;
Ramenez-y le doux plaisir.
Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ;
Qu'aux yeux d'un amant adoré
ma bouche soit toujours plus belle :
Et qu'un baiser, à longs traits savouré,
soit un charme de plus qui le rende fidèle.

Marie-Emilie de Montanclos
baiser (Marie-Emilie de Montanclos) (E)
Recevez ce baiser, mon amant !
Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment,
pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir
me rappeler sur mes lè ...

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Sous le pont Mirabeau (Guillaume Apollinaire)


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Guillaume Apollinaire
Sous le pont Mirabeau (Guillaume Apollinaire) (E)
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons ...

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le baiser


Je prends ton visage et l'attire vers le mien.
un premier contact sur le bord de tes lèvres,
douceur chaude et satinée,
Tes lèvres s'entrouvrent, presque timidement,
ma langue s'immisce
Tu as les yeux fermés, semble absente,
Tes lèvres sont chaudes et tendres,
Ta langue fraîche et encore maladroite
nos langues se cherchent, se trouvent,
se goûtent, s'enroulent, se mêlent et s'emmêlent,
nos salives se mélangent. C'est soyeux,
le baiser est profond. Tu me suces, me mordilles.
nos bouches se soudent.
Elle m’embrasse toujours, Je sens comme un soupir,
comme la reprise d’un souffle nouveau.
Notre baiser se prolonge longtemps,
accompagné de halètements, de doux frissons,
elle m'embrasse, éperdument
Nos langues se tordent, je suis ivre, je tremble.
Je brûle. Nous éprouvons
une envie grandissante l'un de l'autre.
le baiser (E)
Je prends ton visage et l'attire vers le mien.
un premier contact sur le bord de tes lèvres,
douceur chaude et satinée,
Tes lèvres s'entrouvrent, presque timidement,
ma langue s'immisce
Tu as les ...

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Le baiser - (Paul Éluard)


Odorante et savoureuse
Tu dépasses sans te perdre
Les fontières de ton corps
Tu as enjambé le temps
Te voici femme nouvelle
Révélée à l'infini.

Le baiser - (Paul Éluard)
Le baiser - (Paul Éluard) (E)
Odorante et savoureuse
Tu dépasses sans te perdre
Les fontières de ton corps
Tu as enjambé le temps
Te voici femme nouvelle
Révélée à l'infini.

Le baiser - (Paul ...

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Brandy (Frida Boccara)


Brandy est sage et fou,
sombre et lumineux.
Brandy est fort et doux,
Brandy, c'est lui que je veux.
Brandy (Frida Boccara) (E)
Brandy est sage et fou,
sombre et lumineux.
Brandy est fort et doux,
Brandy, c'est lui que je veux.
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gout de whisky (Charly Lellouche)


En un goût de whisky mélangé à l'orange,
Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant
Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.

Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage,
Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi,
Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.

Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème,
Il te permet ainsi de profiter quand même,
De cet instant de moi où naît l'inspiration
Et tu es le témoin du fruit de ma passion.

Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte,
Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête,
Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers,
Femme tu es furie, muse de mes enfers.

Charly Lellouche
gout de whisky (Charly Lellouche) (E)
En un goût de whisky mélangé à l'orange,
Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant
Découvert qu'après tout l'élixir ...

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goûter l'arôme (Dentelle)


J'aime goûter l'arôme de ta bouche,
Qui fleure bon le baiser farouche,
D'une lèvre gourmande, je savoure,
Le présent que génère ton geste de bravoure.

Dentelle
goûter l'arôme (Dentelle) (E)
J'aime goûter l'arôme de ta bouche,
Qui fleure bon le baiser farouche,
D'une lèvre gourmande, je savoure,
Le présent que génère ton geste de bravoure.

Dentelle ...

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cette bouche joueuse, pulpeuse (Deslys)


Quelle est cette bouche Qui me touche,
M'inspire et m'aspire?
Quelle est cette bouche Qui se mèle,
S'emmêle et s'entremèle?
La tienne se veut joueuse, pulpeuse,
Juteuse et dévoreuse,
La curieuse.
Elle me butine, me cyprine,
Me caline et me domine,
La coquine.
Elle me caresse, me fesse,
Me transperce et me dresse,
L'ogresse.
La mienne se veut rieuse, lieuse, Suceuse et avaleuse,
L'allumeuse.
Elle te taquine, te rumine,
Te mine et t'enracine,
La féline.
Elle te redresse, t'agresse,
Te presse et te renverse,
La diablesse.
Bouche ma bouche de ta bouche,
Que mon plaisir soupire,
Mon amant bien aimant.

Deslys
cette bouche joueuse, pulpeuse (Deslys) (E)
Quelle est cette bouche Qui me touche,
M'inspire et m'aspire?
Quelle est cette bouche Qui se mèle,
S'emmêle et s'entremèle?
La tienne se veut joueuse, pulpeuse,
Juteuse et dévoreuse,
La ...

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Donne moi tes lèvres


Donne moi tes lèvres chaudes !
ce premier baiser pour un premier plaisir.
ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Donne moi ta bouche !
Que nos langues se caressent,
s'emmêlent, se reconnaissent.

Je te sens trembler et je t'entends gémir.
Sens mes seins qui sur toi se frottent doucement...
Sens mes mains vagabondes qui remodèlent ton corps,
Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ...
et ces frémissements qui n'en finissent pas.
Sens la chaleur de mon corps contre toi

Viens ! Je t'emmène chez moi !
J'ai besoin d'être aimée !
Donne moi tes lèvres (E)
Donne moi tes lèvres chaudes !
ce premier baiser pour un premier plaisir.
ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Donne moi ta bouche !
Que nos langues se caressent,
s'emmêlent, se recon ...

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printemps


Le printemps !
Les premiers beaux jours. Les premiers soleils.
La sève qui monte, les corps qui se montrent,
les regards qui sourient, s'interrogent, s'appellent.
le satin de ma robe qui me frôle, me caresse,
titille mon esprit d'impudiques désirs.

Il est là, il m'attend, me rejoint.
il m'embrasse fiévreusement,
je m'agrippe à son cou.
Ses mains explorent ma peau.
Son souffle s'accelere.
Une histoire commence.
printemps (E)
Le printemps !
Les premiers beaux jours. Les premiers soleils.
La sève qui monte, les corps qui se montrent,
les regards qui sourient, s'interrogent, s'appellent.
le satin de ma robe qui me frôle, me caresse ...

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le baiser (04)


Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes,
Paul Valery

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble,
Oscar Wilde - Salomé

Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...
Anna De Noailles

Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande
Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré
O

Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres
Evariste de Parny

se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte.
Guy de Maupassant - Venus rustique

Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés
mes courbes généreuses, tes tendres caresses,
un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité.
Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent
Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer !
Sofifée

Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ;
Ramenez-y le doux plaisir ;Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ;
Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle :
Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle.
Marie-Emilie de Montanclos

Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux.
Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant.
Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant.
Je suis envoûtée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret.
Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe !
Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages...
Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais,
S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais.
Invoque Bacchus pour me conquérir, Sinon, je deviendrai cruelle.....
Reste dur, puissant et exaltant. Ariane sera mon nouveau prénom,
Tu es le charmeur, qui séduit, Ô doux vin, amant de mes nuits.
Rachël Colinet-Pioche

Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme...
Marie Nizet

Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols.
Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair.
Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair.
Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison,
O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J’en boirai lentement le fiel et le poison.
J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit…
L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit
Renée Vivien - victoire

Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ?
Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche :
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...
- Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail ;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !...
Lucie Delarue-Mardrus

Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose
Maxalexis

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors
N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons
Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin
Faites nous voyager tout au long de la nuit
Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin
Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre
Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts
Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien


Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses
Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret, plus que parfait.

Un baiser de printemps , léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement,
Celui du messager de nos Amours si belles.

Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été,
En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer.
Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.
Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées ,
Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré,
Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies,
Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi,
Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons,
Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions,
Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse !
Et tant et tant que nos baisers se font brûlants.
Impatiente ma main se pose sur ton sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant
Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.
Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé.
Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre,
Jacques

En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.
Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même,
De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion.
Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête,
Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers.

Charly Lellouche
le baiser (04) (E)
Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fondre c ...

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le baiser (04)


Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes,
Paul Valery

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble,
Oscar Wilde - Salomé

Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...
Anna De Noailles

Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande
Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré
O

Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres
Evariste de Parny

se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte.
Guy de Maupassant - Venus rustique

Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés
mes courbes généreuses, tes tendres caresses,
un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité.
Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent
Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer !
Sofifée

Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ;
Ramenez-y le doux plaisir ;Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ;
Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle :
Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle.
Marie-Emilie de Montanclos

Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux.
Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant.
Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant.
Je suis envoûtée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret.
Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe !
Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages...
Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais,
S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais.
Invoque Bacchus pour me conquérir, Sinon, je deviendrai cruelle.....
Reste dur, puissant et exaltant. Ariane sera mon nouveau prénom,
Tu es le charmeur, qui séduit, Ô doux vin, amant de mes nuits.
Rachël Colinet-Pioche

Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme...
Marie Nizet

Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols.
Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair.
Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair.
Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison,
O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J’en boirai lentement le fiel et le poison.
J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit…
L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit
Renée Vivien - victoire

Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ?
Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche :
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...
- Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail ;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !...
Lucie Delarue-Mardrus

Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose
Maxalexis

Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise.
Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir...
Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée.
Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner !
Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...
Anne H

Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors
N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons
Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin
Faites nous voyager tout au long de la nuit
Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin
Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre
Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts
Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien


Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses
Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret, plus que parfait.

Un baiser de printemps , léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement,
Celui du messager de nos Amours si belles.

Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été,
En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer.
Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.
Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées ,
Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré,
Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies,
Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi,
Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons,
Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions,
Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse !
Et tant et tant que nos baisers se font brûlants.
Impatiente ma main se pose sur ton sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant
Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.
Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé.
Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre,
Jacques

En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.
Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même,
De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion.
Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête,
Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers.

Charly Lellouche
le baiser (04) (E)
Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fondre c ...