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Le poème de la femme (1) (Theophile Gautier)


Superbe et triomphante
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d’infante
Un flot de velours nacarat

Théophile Gautier
Le poème de la femme (1) (Theophile Gautier) (E)
Superbe et triomphante
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d’infante
Un flot de velours nacarat

Théophile Gautier
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Le poème de la femme (2) (Theophile Gautier)


Oh! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté!

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable
En molles ondulations.

Théophile Gautier
Le poème de la femme (2) (Theophile Gautier) (E)
Oh! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté!

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa gr&ac ...

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nocturne (Georges Chelon)


J’adore la langueur de ta lèvre charnelle
Où persiste le pli des baisers d’autrefois.
Ta démarche ensorcelle,
Et la perversité calme de ta prunelle
A pris au ciel du nord ses bleus traîtres et froids.

Tes cheveux, répandus ainsi qu’une fumée,
Clairement vaporeux, presque immatériels,
Semblent, ô Bien-Aimée,
Recéler les rayons d’une lune embaumée,
D’une lune d’hiver dans le cristal des ciels.

Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve ;
Les astres sont comme des regards sensuels
Dans l’éther d’un gris mauve,
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux reflet de tes ongles cruels.

Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile,
Je devine ton corps, les lys ardents des seins,
L’or blême de l’aisselle,
Les flancs doux et fleuris, les jambes d’Immortelle,
Le velouté du ventre et la rondeur des reins.

La terre s’alanguit, énervée, et la brise,
Chaude encor des lits lointains, vient assouplir
La mer enfin soumise…
Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise…
dans l’ombre je te vois divinement pâlir.

Georges Chelon - nocturne
nocturne (Georges Chelon) (E)
J’adore la langueur de ta lèvre charnelle
Où persiste le pli des baisers d’autrefois.
Ta démarche ensorcelle,
Et la perversité calme de ta prunelle
A pris au ciel du nord ses bleus tra ...

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les bijoux (Charles Baudelaire)


...
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.
...
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
À mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne

Charles Baudelaire
les bijoux (Charles Baudelaire) (E)
...
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.
...
Elle était donc couchée ...

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soiries (Aphrodisia - Dentelle)


J’aime le naturel, la soie et la dentelle,
ou alors rien du tout, excitante et rebelle
J'aime la tendre caresse de ma douce lingerie,
J’aime ce contact soyeux, ce frottement indécent.
J’aime ce doux tissu qui entre dans mes creux
J’aime savoir votre esprit excité.
Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ?
A vous d’imaginer, ce dont mon corps a envie
Je me sens déjà pleine du désir de vous
Je m’égare à nouveau je vous connais à peine
Et pourtant déjà l’excitation coule dans mes veines
Vos écrits faits de petits rien ont resserré notre intime lien
Effleurez-moi avec vos mots Tourmentez moi, donnez moi chaud
Mon corps frémit sous le satin, éveil de sensations sur un sein,
Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue
Révélant mes courbes à votre œil, lentement, jusqu’à nu.
Je suis comme cette feuille qui rougit dans un frisson
Et s’enflamme tel un buisson, désespérant d'être cueillie
Je suis comme cette feuille qui tourbillonne autour de vous
pour finir délicatement mon vol léger, là, posée sur vous
Fragile au creux de vos bras, pour y rester une nuit.
Je rêve que vous veniez à moi sans faire de bruit…
J'ai envie de vous ! Mon amour ! Venez ! Vite !
J'ai besoin d’amour cette nuit,

Aphrodisia - Dentelle
soiries (Aphrodisia - Dentelle) (E)
J’aime le naturel, la soie et la dentelle,
ou alors rien du tout, excitante et rebelle
J'aime la tendre caresse de ma douce lingerie,
J’aime ce contact soyeux, ce frottement indécent.
J’aime ce do ...

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Conduis-moi a l’Olympe


Ôte ma robe de soie, cette nuit est à toi ,
Conduis-moi a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune,
Dévoile les courbes de ma chair, celle d’une brune pour te plaire,
Vite mène moi dans le firmament, où la jouissance, berce les amants,
Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion,

Tu seras mon seigneur , et moi juste une fleur,
Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel,
Où je verserai des larmes prunelles,
Mène moi à l’orgasme sous nos baisers,
Le jour se découvre, voilà une belle journée
Conduis-moi a l’Olympe (E)
Ôte ma robe de soie, cette nuit est à toi ,
Conduis-moi a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune,
...

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Viens, je t'emmène (Chris)


Viens, je t'emmène au gré de mon humeur
Ferme les yeux, suis-moi mon tendre coeur
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur.
Donne moi ta main, aies confiance en la vie

Aujourd'hui, tu me suis au pays de mes envies.
Ecoute le bruit de cette onde qui murmure
Sens le vent léger sur notre peau si pure
Allez viens, tu aimeras, tu peux en être sûr

Glissons nous ensemble dans la joie et la luxure.
regarde, mes seins gonflés
ton désir se lève, je le vois se dresser
Avec tes mains, par les hanches, tu vas me prendre

L'eau fraîche est devenue notre lit d'amants
Tu es prêt, je le sais, nous jouirons ensemble
Viens maintenant, j'ai hâte d'être aimée
Viens, je t'emmène (Chris) (E)
Viens, je t'emmène au gré de mon humeur
Ferme les yeux, suis-moi mon tendre coeur
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur.
Donne moi ta main, aies confiance en la vie

Aujourd'hui, tu me suis ...

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Angela 1


Mon corps pour vous se fait soyeux,
De votre sexe faites moi douceur,
qu'il caresse, glisse, se fasse onctueux
pour mieux remonter ma chair.
qu'il m'explore, remonte, s'immisce
dans mes tendres muqueuses
qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénètre.
Qu'il se perde au fin fond de mon ventre
qu'il goute mon parfum de femme.
Humidité abondante, majestueuse
L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total.
Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté.
Cris étouffés entre nos bouches.
Je vous sens fort, périlleux, fougueux.
Oh oui ... je vous sens bien !
Je suis toute à vous ! Je suis prête !
Oh Oui !!! ... c'est si bon ! Vous me faites du bien !
Non ! Restez ! Je veux garder dans ma chair
un souvenir de vous, Oh que c'est bon !




- Angela ? ... Vous avez de beaux seins !
- Oh Monsieur ! Vous me gênez !
- Vos seins, vos hanches, ne me laissent pas indifférent.
- Mais ... que faites-vous Monsieur ?
- Détendez vous Angela ! Laissez moi flatter vos belles poitrines !
- Oui, c'est vrai, elles sont encore bien fermes. Elles s'affaissent un peu mais gardent leur belle rondeur.
- Angela ? Vous voyez ? Je ne peux plus cacher mon trouble
- Oh Monsieur ! C'est à cause de moi ? Je vous fais tant d'effet ?
- Angela ! Vous me troublez, terriblement !
- Je ne suis pas non plus insensible à vos caresses .... Que faites vous ?
- Je fais glisser la bretelle de votre joli soutien-gorge. Laissez moi les palper ! Ils sont si doux et moelleux !
- Vous êtes en train de m'exciter ! ... Oh Monsieur ! Vous touchez des endroits intimes !
- Angela ! Vous êtes trempée ! On ne va pas en rester là !
- Oui mais ... pas ici ! Allons dans ma chambre ... et refermez la porte !
- Angela j'ai envie de vous !
- Vous êtes en train de soulever ma combinaison !
- Angela, j'aime votre lingerie, elle est pleine de votre odeur
- Ma culotte aussi ? Attendez, je vous aide.
- Angela, votre peau est douce !
- Tenez ! vous pouvez prendre ma nuisette dans la table de nuit !
- Allons sur le lit, nous serons mieux ... Oh oui, vous êtes si douce !
- Oh Monsieur ! Votre ... il est énorme !
- Angela ! J'ai envie !
- Monsieur ! Que sommes nous en train de faire ?
- Angela, Je suis prêt ! Vous aussi ?
- Oui !... Oh oui ... je vous sens bien ! Je vous sens fort, périlleux, fougueux.
- Laissez moi prendre vos seins, c'est si bon ! Vous me sentez bien ?
- Oh oui ! Je vous sens bien ! vous êtes bien profond en moi,
- Angela, Je crois que je viens ! Voulez vous que je me retire ?
- Non ! Restez ! Je suis prête ! ... Je suis toute à vous !
- Angela !!! Ca y est ! Je viens ! ... Oh Angela !! ... Oh Oui !!! ... c'est si bon !
- Oh Oui, Je veux garder un souvenir de vous dans ma chair, remplissez-moi encore,
- Angela, vous m'avez donné du plaisir
- Moi aussi Monsieur, j’ai joui, Oh que c'est bon !
Angela 1 (E)
Mon corps pour vous se fait soyeux,
De votre sexe faites moi douceur,
qu'il caresse, glisse, se fasse onctueux
pour mieux remonter ma chair.
qu'il m'explore, remonte, s'immisce
dans mes tendres muqueuses
qu'il m ...

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Tendre caresse


Tendre caresse, de la douce étoffe !
Ça lisse, ça crisse, ça glisse !
J’aime ce contact soyeux, ce frottement m'excite.
J’aime ce doux tissu qui caresse ma peau.
Délicieuse sensation ou vibrante détresse,
ivresse d’une caresse qui va jusqu'à mes tréfonds,
s’insinue, s‘immisce, me pénètre, je succombe.

Je guide mes mains vers mon jardin secret de parfums de désirs
J'écarte ma robe sur mes lèvres en offrande
et mène mon corps vers l'instant du jouir
J’aime mes mains glissant le long de mes reins,
caressant doucement mes seins

Je glisse entre mes jambes une main chaude et froide.
Je dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Je souffle des orages sur les méandres de mes veines,
Je fais porter ma voix plus loin que le ciel.
Je serres mon corps jusqu’à la douleur.
Je dessine dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où ma voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…
J’aime.

Sur moi Dentelles Douceurs
Toutes courbes Danse en rondeurs
syncopes Heurts denses
Tendue en galbes Arrondie en pubis
Déraper en bord dur Douce heure
Seins Glisser perplexe
Sur prise Surprise en souplesse
Arrondir les angles Epouser fermement
Elle m'invite Je l'habite

JP
Tendre caresse (E)
Tendre caresse, de la douce étoffe !
Ça lisse, ça crisse, ça glisse !
J’aime ce contact soyeux, ce frottement m'excite.
J’aime ce doux tissu qui caresse ma peau.
Délicieuse ...

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Dentelles Douceurs


En toi Dentelles Douceurs
Toute courbes Danse en rondeurs
syncopes Heurts denses
Tendue en galbes Arrondie en pubis
Déraper en bord dur Douce heure
Seins Glisser perplexe
Sur prise Surprise en souplesse
Arrondir les angles Epouser fermement
Tu m'invites Je t'habite

JP
Dentelles Douceurs (E)
En toi Dentelles Douceurs
Toute courbes Danse en rondeurs
syncopes Heurts denses
Tendue en galbes Arrondie en pubis
Déraper en bord dur Douce heure
Seins Glisser perplexe
Sur prise Surprise en souplesse

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Lucie


Elle nous enflammait de ses belles rondeurs,
saillant sous la soie tout comme des joyaux.
Ses poses suggestives et tendrement lascives
rehaussaient ses atours invitant à l’amour.
Son regard aguicheur embrasait nos ardeurs
quand de sa voix enjouée elle nous apostrophait
Puis elle nous emmenait dans un coin en retrait

Des formes rondes, rebondies, et terriblement désirables.
J’essayais de deviner ce corps, laissant libre cours à mon imagination,
C’est elle qui m'a regardé en premier, je crois
C'est elle qui a trouvé des prétextes pour que je me rapproche.
Je sentais déjà sa chaleur. J’imaginais la fermeté de ses cuisses.
J’imaginais l’onctuosité insoutenable de son envie.
sans vraiment me rendre compte qu'elle était déjà là contre moi.
Je sentis la chaleur de sa peau, son regard amusé,
sa main relever ma tête, ses doigts passer dans mes cheveux,
son corps frotter mon ventre, son genou serrer mon entrejambe,
ses lèvres frotter les miennes, sa langue chercher la mienne.
Je fantasmais toujours, quand elle crut bon de me faire réagir,
- Mais ... où es-tu ? .... Est-ce que j'embrasse un rêve ?
Elle était contre moi et s’enroulait maintenant autour de moi.
Je compris que ses soupirs étaient un appel à plus d’impudeur.
- Et maintenant, viens avec moi, ne dis rien ...
- et surtout ... ne te lasses pas de me regarder, ne cesse pas de me désirer.
- Je suis prête à me donner à toi tel un cadeau sucré,
- Tu feras jaillir en moi le feu sacré, tu me feras rougir de plaisir...
- Tu te laisseras aller à ton plaisir ! Ce sera si bon de s’abandonner !
- De ton corps, je veux tout !
- Que tes lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent. -
- Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.
- Je veux sentir ton désir se dresser contre moi,
- Je veux que mes seins lourds soient l’oasis de nos jouissances partagées.
- Je veux que mon corps chaud t'enveloppe, t'enflamme, qu'il te brûle.
- Je veux sentir ton sexe s'enfoncer dans ma chair,
- qu'il s'enfonce loin en moi, qu'il me pénètre, qu'il m'explore,
- qu'il me perfore, brutalement, sans concession,
- Je veux que tu me fasses jouir, que tu m'enflammes,
- que tu m'essouffles, que tu me finisses,
- Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, tu te libères
- que tu me donnes toute ta sève chaude,
- que tu me remplisses de toi, de ta liqueur douce amère,
- qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi.
- que tu fasses jaillir ton miel d'homme, que tu m'inondes de toi !
- Viens et allons vite nous aimer !
Lucie (E)
Elle nous enflammait de ses belles rondeurs,
saillant sous la soie tout comme des joyaux.
Ses poses suggestives et tendrement lascives
rehaussaient ses atours invitant à l’amour.
Son regard aguicheur embrasa ...

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Comme un cristal vivant (Francis Etienne Sicard)


Comme un cristal vivant ruisselant d’un voyage
Ta voix souffle saphirs, diamants et rubis,
Dentelles de parfums et désirs infinis,
Sur un silence d’or plissé dans un nuage.

Des arches de miel pur coulent de page en page,
Egrenant le satin d’un fil du paradis
Aux bouches des bassons et des cors ébahis
Par l’éclat d’une gorge aux couleurs du mirage.

Des cascades en sucre et des lacets de sel
Ensorcellent l’instinct de la paix d’un missel
Que Bach aurait ouvert pour y puiser la joie.

Dans la rougeur du soir et de l’éternité,
D’une pointe de soif et de sérénité,
Tu brodes alors l’extase à tes lèvres de soie.

Francis Etienne Sicard
Comme un cristal vivant (Francis Etienne Sicard) (E)
Comme un cristal vivant ruisselant d’un voyage
Ta voix souffle saphirs, diamants et rubis,
Dentelles de parfums et désirs infinis,
Sur un silence d’or plissé dans un nuage.

Des arches de miel p ...

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fièvre (Arthur Rimbaud)


De ta longue robe où je ne ferai qu’un pli
Tombant sur ton dos comme une douce caresse,
Sur tes flancs sur tes reins cette senteur d’ivresse
Que ma langue tendrement enlace avec envie.

Sur tes seins sans soucis s’en vont sous d’autres ciels
Mes pensées perdues et mes désirs absolus,
Galbe cambré sur tes souliers talons, corps nu,
Je touche au parfait, sang du Christ, ivoire et miel.

Je glisse entre tes creux heureux entre tes fesses,
Brûle l’interdit aux calices des diablesses,
Je bois la vie, jus de moiteur, sirop d’eau claire,
Ce ruisseau qui coule au fond de ma gorge amère !

J’y sens monté les feux des enfers et des fièvres,
Mange à ta bouche et la chair rose et puis tes lèvres,
Ce bouton d’or fleuri qui roule en mon palais ;
Dieu que c’est bon ma belle et Dieu que ça me plait !

Arthur Rimbaud
fièvre (Arthur Rimbaud) (E)
De ta longue robe où je ne ferai qu’un pli
Tombant sur ton dos comme une douce caresse,
Sur tes flancs sur tes reins cette senteur d’ivresse
Que ma langue tendrement enlace avec envie.

Sur tes seins s ...

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Une femme au coeur pâle (Paul Eluard)


Une femme au coeur pâle
Met la nuit dans ses habits
L'amour a decouvert la nuit
Sur ses seins impalpables

Paul Eluard (Capitale de la douleur)
Une femme au coeur pâle (Paul Eluard) (E)
Une femme au coeur pâle
Met la nuit dans ses habits
L'amour a decouvert la nuit
Sur ses seins impalpables

Paul Eluard (Capitale de la douleur)
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le miroir (Paul Valery)


Ô miroir, vous m'êtes témoin
Vous qui redites toute chose
Qu'étant belle je n'ai besoin
Que d'un soupçon de poudre rose.

Belle sans fard, dans ce coin d'or,
Toutefois niche un peu de rose
Pour la vive métamorphose
D'un teint du soir quand il s'endort.

Et la rose de ma joue
Parfois puise au poudrier,
Ma plume aussi bien se joue
A plonger dans l'encrier.

Pour belle que je me sente,
Avec un rien de couleur
Une lèvre incandescente
Lestement me fera fleur.

Ce trésor très familier
Tient la poudre de framboise
Dont parfois quelque voilier*
Le visage se pavoise.

Paul Valery
le miroir (Paul Valery) (E)
Ô miroir, vous m'êtes témoin
Vous qui redites toute chose
Qu'étant belle je n'ai besoin
Que d'un soupçon de poudre rose.

Belle sans fard, dans ce coin d'or,
Toutefois niche un peu de ...

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Le bruissement de la soie


Le bruissement de la soie sur ma peau
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
Un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons

Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu
Il me coupe le souffle et je respire à peine
Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux

Le désir est puissant et j'en ai presque mal
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau

Tu me feras l'amour, je me ferai tendresse
Tu te feras amour tu me feras passion
Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse
A en mourir d'amour jusqu'à la déraison.
Le bruissement de la soie (E)
Le bruissement de la soie sur ma peau
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
Un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons

Il envahit mon co ...

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ton parfum (d'après Charles Baudelaire)


Ainsi moi l’amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De tes cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l’alcôve,

Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et de tes habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de ta jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
ton parfum (d'après Charles Baudelaire) (E)
Ainsi moi l’amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De tes cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l’alcôve,

Une senteur montait, sauvage et fau ...

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noble parure (Renée Vivien)


Sa robe a des frissons de festins somptueux,
Et, sous la majesté de la noble parure,
Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure,
Lys profane, son corps pâle et voluptueux.

Renée Vivien
noble parure (Renée Vivien) (E)
Sa robe a des frissons de festins somptueux,
Et, sous la majesté de la noble parure,
Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure,
Lys profane, son corps pâle et voluptueux.

Renée Vivien ...

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aux femmes (Jean Ferrat)


Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
Je vous aime

Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Je vous aime

Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés
Je vous aime

Jean Ferrat
aux femmes (Jean Ferrat) (E)
Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
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mes sens en éveil


Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors

N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons

Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin
Faites nous voyager tout au long de la nuit
Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin

Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre
Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts
Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien

Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez dont invité

Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris !
Votre front est semblable au lys de la vallée,
De vos lèvres toujours la rose est exhalée :
Que votre voix est douce et douces vos amours !

Oh ! quittez ces colliers et ces brillants atours !
Non ; ma main veut tarir cette humide rosée
Que l'air sur vos cheveux a longtemps déposée :
C'est pour moi que ce front s'est glacé sous la nuit !
Mais ce cœur est brûlant, et l'amour l'a conduit.

Me voici devant vous, ô belle entre les belles !
Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles
Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir,
Quand sous mes doigts tremblants je le sens tressaillir ?

Alfred de Vigny - adultere
mes sens en éveil (E)
Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors ...

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A l'approche de ses pas


A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière,
son corps et son parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie
les lueurs du soir, la font étinceler.

Je découvre par transparence, ses pointes en tension
Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de ses courbes tendres
Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.

Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade
Lorsque je vois ses cheveux ainsi, tomber en cascade.

De dentelle et de soie mauve caressée,
modelant son corps, soutenant ses seins lourds, offerts à mon regard d'amant affamé
En mes mains de tendresse glissant avec douceur au long de son dos
Jusqu'à lui arracher des plaintes d'offrande à mon amour désiré

Sa poitrine m'est offerte, je ne peux rester inerte
devant tant de beauté, à caresser, à palper, à flatter
J'y met toute mon âme et telle se pâme
agrippant mes cheveux sensuel aveux...

S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps
De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne
Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.



A l'approche de ses pas (E)
A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière,
son corps et son parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie
les lueurs du soir, la font étinceler.

Je d&eacu ...

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Conduis-moi a l’Olympe


Ôte ma dentelle cette nuit est à toi ,
Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune,
Dévoile les courbes de ma chair, Celle d’une brune pour te plaire,

Vite mène moi dans le firmament, Où la jouissance, berce les amants,
Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion,
Tu seras mon seigneur , et moi juste une fleur,
Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles,

Mène moi à l’orgasme sous l'ardeur de nos baisers,
Le jour se découvre, voilà une belle journée
Conduis-moi a l’Olympe (E)
Ôte ma dentelle cette nuit est à toi ,
Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune,
Dévoil ...

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Rondeurs exquises (Christian Bailly)


Rondeurs exquises, généreuses et pommelées,
Comme j'ai envie de vous croquer !
Rondeurs épanouies, étroitement jumelées,
Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ?
Secret affriolant, entre affolantes rondeurs,
Émoustille la curiosité de mes ardeurs.
Angélique rondeurs, ce mystère dissimulé,
Trouve grâce à mes yeux de débauché.
Rondeurs innocentes, libérez, de grâce,
Cette place-forte à la candeur fugace !
Rondeurs indociles, faut-il que je vous fesse,
Pour vous imposer mes largesses ?
Rondeurs effarouchées, soyez charitables,
Les douleurs seront supportables…
Rondeurs complaisantes, voyez mes délicatesses,
Pour faire de vous dociles pécheresses.
Rondeurs accueillantes, à vous, ma virile prestance,
Découvrez cette nouvelle expérience.
Rondeurs chaleureuses, dans votre enclave, la lave,
De votre fervent et magnanime esclave.
Rondeurs radieuses, aux soupirs convaincus,
À ce doux martyr, vous avez survécu.
Rondeurs conquises, votre aimable instructeur,
À jamais, sera votre dévoué serviteur.

Christian Bailly
Rondeurs exquises (Christian Bailly) (E)
Rondeurs exquises, généreuses et pommelées,
Comme j'ai envie de vous croquer !
Rondeurs épanouies, étroitement jumelées,
Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ?
Secret affriol ...

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vole au vent (Chrysalide)


Le jupon vole, vole au vent
Deux étoffes blanches sur un fil
Flottent et s’ébattent dans les champs.

Le jupon gonfle, taille épinglée,
l’Autant s’engouffre dans le plissé.
Au col retenue, la chemise enfle,
Les pans au vent prêtent leurs flancs.

Dans une bourrasque, ils se délivrent
De l’amidon des jours passés.

Volutes blanches sur ciel d’orage
La terre brûle sous les pieds
Femme légère, homme volage
Rouleaux de paille, herbe coupée.

L’épouvantail est habillé
Les pinces à linge restent bouche bée.

2005 © Chrysalide
vole au vent (Chrysalide) (E)
Le jupon vole, vole au vent
Deux étoffes blanches sur un fil
Flottent et s’ébattent dans les champs.

Le jupon gonfle, taille épinglée,
l’Autant s’engouffre dans le pliss&eac ...

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plis flottants (Renée Vivien)


De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent toutes les chimères,
Et tu m’apportes le printemps
Dans tes mains blondes et légères.

J’ai peur de ce frisson nacré
De tes frêles seins, je ne touche
Qu’en tremblant à ton corps sacré,
J’ai peur du charme de ta bouche.

Je me sens grandir jusqu’aux Dieux
Quand, sous mon orgueilleuse étreinte,
Le doux bleu meurtri de tes yeux
S’évanouit, lumière éteinte.

Mais quand, si blanche entre mes bras,
À mon cri d’amour qui se pâme,
Tu souris et ne réponds pas,
Tes yeux fermés me glacent l’âme…

J’ai peur, — c’est le remords spectral
Que l’extase ne saurait taire, —
De t’avoir peut-être fait mal
D’une caresse involontaire.

Renée Vivien
plis flottants (Renée Vivien) (E)
De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent toutes les chimères,
Et tu m’apportes le printemps
Dans tes mains blondes et légères.

J’ai peur de ce frisson nacré
De tes ...

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sous lumière naissante


Sous lumière naissante, une idée imprécise.
Me voila dans le noir au début de l'histoire.
Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps
Je vois frémir sa peau, juste quelques dentelles

A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière,
Son corps et son parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie
les lueurs du soir, la font étinceler.

Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur, coeur en cavalcade
Lorsque je vois ses cheveux tomber en cascade.

S'il te plait, délaisse ton voilage, et dévoile ton corps
De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau frissonne
Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.
sous lumière naissante (E)
Sous lumière naissante, une idée imprécise.
Me voila dans le noir au début de l'histoire.
Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps
Je vois frémir sa peau, juste quelques dentelles
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A l'approche de tes pas


A l'approche de tes pas, un rayonnement de lumière,
ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie
les lueurs du soir, la font étinceler.

Je découvre par transparence, tes tétons en tension
Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres
Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.

Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade
Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade.

S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps
De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne
Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.
A l'approche de tes pas (E)
A l'approche de tes pas, un rayonnement de lumière,
ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie
les lueurs du soir, la font étinceler.

Je d&e ...

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sous lumière naissante


Sous lumière naissante, une idée imprécise.
Allongé dans ma chambre je l'attends ce soir
Me voila dans le noir au début de l'histoire.
Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps
Je vois frémir sa peau, juste quelques dentelles
Elle laisse lentement tomber frêle chemise
Et je vois nettement le corps de ma promise.
Sa poitrine bien fière m'apparait à son tour
Libérée sans lanière, j'apprécie ses contours
Enfin elle arrive et je vois dans la glace
Fin tissu qu'elle enlève, puis revient à sa place.
M'ouvrant un univers jusque là bien caché
Devant ou bien derrière J'aimerai l'approcher.
Caressant sa poitrine de ses doigts si graciles
Elle joue de moi, lutine m'invitant de ses cils.
A venir la toucher, juste la caresser
A venir la coucher, l'aimer enfin, sans me lasser.
sous lumière naissante (E)
Sous lumière naissante, une idée imprécise.
Allongé dans ma chambre je l'attends ce soir
Me voila dans le noir au début de l'histoire.
Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps
Je v ...

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parfum d'alcove


Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade
Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade.

Je découvre par transparence, des pointes en tension
Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres
Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.

A l'approche de tes pas, rayonnement de lumière,
Ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie
les lueurs du soir, la font étinceler.

S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps
De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne
Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.
parfum d'alcove (E)
Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade
Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber e ...

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Une femme au coeur pâle (Paul Eluard)


Une femme au coeur pâle
Met la nuit dans ses habits
L'amour a decouvert la nuit
Sur ses seins impalpables

Paul Eluard (Capitale de la douleur)
Une femme au coeur pâle (Paul Eluard) (E)
Une femme au coeur pâle
Met la nuit dans ses habits
L'amour a decouvert la nuit
Sur ses seins impalpables

Paul Eluard (Capitale de la douleur)
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cette dentelle (François d'Alayrac)


Cette dentelle, si fine, qui glisse sur ma peau
Cette dentelle blanche où tes lèvres s’attachent,
Cette dentelle fluide, pleine de moi, de ton envie
De tes mains, de tes lèvres,
Cette dentelle que j’écarte un peu
pour que tu viennes en moi.
Cette dentelle qui alors se mouille de nos jouissances
En coulures chaudes et blanches,
comme un souvenir le jour durant.
Réminiscence de notre amour
joyeusement partagé,

François d'Alayrac
cette dentelle (François d'Alayrac) (E)
Cette dentelle, si fine, qui glisse sur ma peau
Cette dentelle blanche où tes lèvres s’attachent,
Cette dentelle fluide, pleine de moi, de ton envie
De tes mains, de tes lèvres,
Cette dentelle qu ...

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breloques


Parée de chaines d’or, perles et autres breloques
Je suis décorée comme une réelle princesse
Mes seins, mon cou, sous ces bijoux disparaissent
Faisant passer mes dentelles pour des loques

Embobinée dans mes liens d’or et de feu
Je vois ton regard étinceler comme la promesse
D’un jeu fou, doux, vibrant, emplit de liesse
Ton souffle ardent sur moi erre, si délicieux

Tu me caresses, resserres encore les liens
De ces chaines qui brillent et me décorent
Comme si j’étais un chatoyant trésor
Ornés de feu, mes tétons vibrent bel et bien

Tu serres autour d’eux ces rubans, ces liens
Entailles, tenailles, ma chair sensible
Excites les bourgeons de mes seins
Pétris et mords ces trésors, douleur indicible

Tu fais glisser ce collier de perles attachées
Sur mon clitoris déjà en train de se dresser
Je souffre, tu resserres, étaux ou bijoux
Je ne sais plus, je suis perdue
breloques (E)
Parée de chaines d’or, perles et autres breloques
Je suis décorée comme une réelle princesse
Mes seins, mon cou, sous ces bijoux disparaissent
Faisant passer mes dentelles pour des loques
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