![]() | Le poème de la femme (1) (Theophile Gautier)Superbe et triomphante Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d’infante Un flot de velours nacarat Théophile Gautier | Le poème de la femme (1) (Theophile Gautier) (E) Superbe et triomphante Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d’infante Un flot de velours nacarat Théophile Gautier ... |
![]() | Le poème de la femme (2) (Theophile Gautier)Oh! quelles ravissantes choses, Dans sa divine nudité, Avec les strophes de ses poses, Chantait cet hymne de beauté! Comme les flots baisant le sable Sous la lune aux tremblants rayons, Sa grâce était intarissable En molles ondulations. Théophile Gautier | Le poème de la femme (2) (Theophile Gautier) (E) Oh! quelles ravissantes choses, Dans sa divine nudité, Avec les strophes de ses poses, Chantait cet hymne de beauté! Comme les flots baisant le sable Sous la lune aux tremblants rayons, Sa gr&ac ... |
![]() | nocturne (Georges Chelon)J’adore la langueur de ta lèvre charnelle Où persiste le pli des baisers d’autrefois. Ta démarche ensorcelle, Et la perversité calme de ta prunelle A pris au ciel du nord ses bleus traîtres et froids. Tes cheveux, répandus ainsi qu’une fumée, Clairement vaporeux, presque immatériels, Semblent, ô Bien-Aimée, Recéler les rayons d’une lune embaumée, D’une lune d’hiver dans le cristal des ciels. Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve ; Les astres sont comme des regards sensuels Dans l’éther d’un gris mauve, Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve, Le lumineux reflet de tes ongles cruels. Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d’aile, Je devine ton corps, les lys ardents des seins, L’or blême de l’aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d’Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. La terre s’alanguit, énervée, et la brise, Chaude encor des lits lointains, vient assouplir La mer enfin soumise… Voici la nuit d’amour depuis longtemps promise… dans l’ombre je te vois divinement pâlir. Georges Chelon - nocturne | nocturne (Georges Chelon) (E) J’adore la langueur de ta lèvre charnelle Où persiste le pli des baisers d’autrefois. Ta démarche ensorcelle, Et la perversité calme de ta prunelle A pris au ciel du nord ses bleus tra ... |
![]() | les bijoux (Charles Baudelaire)... Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. ... Elle était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté, D’un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ; Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne, Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ; Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne Charles Baudelaire | les bijoux (Charles Baudelaire) (E) ... Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. ... Elle était donc couchée ... |
![]() | soiries (Aphrodisia - Dentelle)J’aime le naturel, la soie et la dentelle, ou alors rien du tout, excitante et rebelle J'aime la tendre caresse de ma douce lingerie, J’aime ce contact soyeux, ce frottement indécent. J’aime ce doux tissu qui entre dans mes creux J’aime savoir votre esprit excité. Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ? A vous d’imaginer, ce dont mon corps a envie Je me sens déjà pleine du désir de vous Je m’égare à nouveau je vous connais à peine Et pourtant déjà l’excitation coule dans mes veines Vos écrits faits de petits rien ont resserré notre intime lien Effleurez-moi avec vos mots Tourmentez moi, donnez moi chaud Mon corps frémit sous le satin, éveil de sensations sur un sein, Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes à votre œil, lentement, jusqu’à nu. Je suis comme cette feuille qui rougit dans un frisson Et s’enflamme tel un buisson, désespérant d'être cueillie Je suis comme cette feuille qui tourbillonne autour de vous pour finir délicatement mon vol léger, là, posée sur vous Fragile au creux de vos bras, pour y rester une nuit. Je rêve que vous veniez à moi sans faire de bruit… J'ai envie de vous ! Mon amour ! Venez ! Vite ! J'ai besoin d’amour cette nuit, Aphrodisia - Dentelle | soiries (Aphrodisia - Dentelle) (E) J’aime le naturel, la soie et la dentelle, ou alors rien du tout, excitante et rebelle J'aime la tendre caresse de ma douce lingerie, J’aime ce contact soyeux, ce frottement indécent. J’aime ce do ... |
![]() | Conduis-moi a l’OlympeÔte ma robe de soie, cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, Dévoile les courbes de ma chair, celle d’une brune pour te plaire, Vite mène moi dans le firmament, où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion, Tu seras mon seigneur , et moi juste une fleur, Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles, Mène moi à l’orgasme sous nos baisers, Le jour se découvre, voilà une belle journée | Conduis-moi a l’Olympe (E) Ôte ma robe de soie, cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, ... |
![]() | Viens, je t'emmène (Chris)Viens, je t'emmène au gré de mon humeur Ferme les yeux, suis-moi mon tendre coeur Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main, aies confiance en la vie Aujourd'hui, tu me suis au pays de mes envies. Ecoute le bruit de cette onde qui murmure Sens le vent léger sur notre peau si pure Allez viens, tu aimeras, tu peux en être sûr Glissons nous ensemble dans la joie et la luxure. regarde, mes seins gonflés ton désir se lève, je le vois se dresser Avec tes mains, par les hanches, tu vas me prendre L'eau fraîche est devenue notre lit d'amants Tu es prêt, je le sais, nous jouirons ensemble Viens maintenant, j'ai hâte d'être aimée | Viens, je t'emmène (Chris) (E) Viens, je t'emmène au gré de mon humeur Ferme les yeux, suis-moi mon tendre coeur Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main, aies confiance en la vie Aujourd'hui, tu me suis ... |
![]() | Angela 1Mon corps pour vous se fait soyeux, De votre sexe faites moi douceur, qu'il caresse, glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair. qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénètre. Qu'il se perde au fin fond de mon ventre qu'il goute mon parfum de femme. Humidité abondante, majestueuse L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté. Cris étouffés entre nos bouches. Je vous sens fort, périlleux, fougueux. Oh oui ... je vous sens bien ! Je suis toute à vous ! Je suis prête ! Oh Oui !!! ... c'est si bon ! Vous me faites du bien ! Non ! Restez ! Je veux garder dans ma chair un souvenir de vous, Oh que c'est bon ! - Angela ? ... Vous avez de beaux seins ! - Oh Monsieur ! Vous me gênez ! - Vos seins, vos hanches, ne me laissent pas indifférent. - Mais ... que faites-vous Monsieur ? - Détendez vous Angela ! Laissez moi flatter vos belles poitrines ! - Oui, c'est vrai, elles sont encore bien fermes. Elles s'affaissent un peu mais gardent leur belle rondeur. - Angela ? Vous voyez ? Je ne peux plus cacher mon trouble - Oh Monsieur ! C'est à cause de moi ? Je vous fais tant d'effet ? - Angela ! Vous me troublez, terriblement ! - Je ne suis pas non plus insensible à vos caresses .... Que faites vous ? - Je fais glisser la bretelle de votre joli soutien-gorge. Laissez moi les palper ! Ils sont si doux et moelleux ! - Vous êtes en train de m'exciter ! ... Oh Monsieur ! Vous touchez des endroits intimes ! - Angela ! Vous êtes trempée ! On ne va pas en rester là ! - Oui mais ... pas ici ! Allons dans ma chambre ... et refermez la porte ! - Angela j'ai envie de vous ! - Vous êtes en train de soulever ma combinaison ! - Angela, j'aime votre lingerie, elle est pleine de votre odeur - Ma culotte aussi ? Attendez, je vous aide. - Angela, votre peau est douce ! - Tenez ! vous pouvez prendre ma nuisette dans la table de nuit ! - Allons sur le lit, nous serons mieux ... Oh oui, vous êtes si douce ! - Oh Monsieur ! Votre ... il est énorme ! - Angela ! J'ai envie ! - Monsieur ! Que sommes nous en train de faire ? - Angela, Je suis prêt ! Vous aussi ? - Oui !... Oh oui ... je vous sens bien ! Je vous sens fort, périlleux, fougueux. - Laissez moi prendre vos seins, c'est si bon ! Vous me sentez bien ? - Oh oui ! Je vous sens bien ! vous êtes bien profond en moi, - Angela, Je crois que je viens ! Voulez vous que je me retire ? - Non ! Restez ! Je suis prête ! ... Je suis toute à vous ! - Angela !!! Ca y est ! Je viens ! ... Oh Angela !! ... Oh Oui !!! ... c'est si bon ! - Oh Oui, Je veux garder un souvenir de vous dans ma chair, remplissez-moi encore, - Angela, vous m'avez donné du plaisir - Moi aussi Monsieur, j’ai joui, Oh que c'est bon ! | Angela 1 (E) Mon corps pour vous se fait soyeux, De votre sexe faites moi douceur, qu'il caresse, glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair. qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses qu'il m ... |
![]() | Tendre caresseTendre caresse, de la douce étoffe ! Ça lisse, ça crisse, ça glisse ! J’aime ce contact soyeux, ce frottement m'excite. J’aime ce doux tissu qui caresse ma peau. Délicieuse sensation ou vibrante détresse, ivresse d’une caresse qui va jusqu'à mes tréfonds, s’insinue, s‘immisce, me pénètre, je succombe. Je guide mes mains vers mon jardin secret de parfums de désirs J'écarte ma robe sur mes lèvres en offrande et mène mon corps vers l'instant du jouir J’aime mes mains glissant le long de mes reins, caressant doucement mes seins Je glisse entre mes jambes une main chaude et froide. Je dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades, Je souffle des orages sur les méandres de mes veines, Je fais porter ma voix plus loin que le ciel. Je serres mon corps jusqu’à la douleur. Je dessine dans le vide des arabesques d’or. Le sol, le tapis, deviennent un champ immense où ma voix me fait l’amour entre un cri et un soupir… J’aime. Sur moi Dentelles Douceurs Toutes courbes Danse en rondeurs syncopes Heurts denses Tendue en galbes Arrondie en pubis Déraper en bord dur Douce heure Seins Glisser perplexe Sur prise Surprise en souplesse Arrondir les angles Epouser fermement Elle m'invite Je l'habite JP | Tendre caresse (E) Tendre caresse, de la douce étoffe ! Ça lisse, ça crisse, ça glisse ! J’aime ce contact soyeux, ce frottement m'excite. J’aime ce doux tissu qui caresse ma peau. Délicieuse ... |
![]() | Dentelles DouceursEn toi Dentelles Douceurs Toute courbes Danse en rondeurs syncopes Heurts denses Tendue en galbes Arrondie en pubis Déraper en bord dur Douce heure Seins Glisser perplexe Sur prise Surprise en souplesse Arrondir les angles Epouser fermement Tu m'invites Je t'habite JP | Dentelles Douceurs (E) En toi Dentelles Douceurs Toute courbes Danse en rondeurs syncopes Heurts denses Tendue en galbes Arrondie en pubis Déraper en bord dur Douce heure Seins Glisser perplexe Sur prise Surprise en souplesse |
![]() | LucieElle nous enflammait de ses belles rondeurs, saillant sous la soie tout comme des joyaux. Ses poses suggestives et tendrement lascives rehaussaient ses atours invitant à l’amour. Son regard aguicheur embrasait nos ardeurs quand de sa voix enjouée elle nous apostrophait Puis elle nous emmenait dans un coin en retrait Des formes rondes, rebondies, et terriblement désirables. J’essayais de deviner ce corps, laissant libre cours à mon imagination, C’est elle qui m'a regardé en premier, je crois C'est elle qui a trouvé des prétextes pour que je me rapproche. Je sentais déjà sa chaleur. J’imaginais la fermeté de ses cuisses. J’imaginais l’onctuosité insoutenable de son envie. sans vraiment me rendre compte qu'elle était déjà là contre moi. Je sentis la chaleur de sa peau, son regard amusé, sa main relever ma tête, ses doigts passer dans mes cheveux, son corps frotter mon ventre, son genou serrer mon entrejambe, ses lèvres frotter les miennes, sa langue chercher la mienne. Je fantasmais toujours, quand elle crut bon de me faire réagir, - Mais ... où es-tu ? .... Est-ce que j'embrasse un rêve ? Elle était contre moi et s’enroulait maintenant autour de moi. Je compris que ses soupirs étaient un appel à plus d’impudeur. - Et maintenant, viens avec moi, ne dis rien ... - et surtout ... ne te lasses pas de me regarder, ne cesse pas de me désirer. - Je suis prête à me donner à toi tel un cadeau sucré, - Tu feras jaillir en moi le feu sacré, tu me feras rougir de plaisir... - Tu te laisseras aller à ton plaisir ! Ce sera si bon de s’abandonner ! - De ton corps, je veux tout ! - Que tes lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent. - - Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. - Je veux sentir ton désir se dresser contre moi, - Je veux que mes seins lourds soient l’oasis de nos jouissances partagées. - Je veux que mon corps chaud t'enveloppe, t'enflamme, qu'il te brûle. - Je veux sentir ton sexe s'enfoncer dans ma chair, - qu'il s'enfonce loin en moi, qu'il me pénètre, qu'il m'explore, - qu'il me perfore, brutalement, sans concession, - Je veux que tu me fasses jouir, que tu m'enflammes, - que tu m'essouffles, que tu me finisses, - Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, tu te libères - que tu me donnes toute ta sève chaude, - que tu me remplisses de toi, de ta liqueur douce amère, - qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi. - que tu fasses jaillir ton miel d'homme, que tu m'inondes de toi ! - Viens et allons vite nous aimer ! | Lucie (E) Elle nous enflammait de ses belles rondeurs, saillant sous la soie tout comme des joyaux. Ses poses suggestives et tendrement lascives rehaussaient ses atours invitant à l’amour. Son regard aguicheur embrasa ... |
![]() | Comme un cristal vivant (Francis Etienne Sicard)Comme un cristal vivant ruisselant d’un voyage Ta voix souffle saphirs, diamants et rubis, Dentelles de parfums et désirs infinis, Sur un silence d’or plissé dans un nuage. Des arches de miel pur coulent de page en page, Egrenant le satin d’un fil du paradis Aux bouches des bassons et des cors ébahis Par l’éclat d’une gorge aux couleurs du mirage. Des cascades en sucre et des lacets de sel Ensorcellent l’instinct de la paix d’un missel Que Bach aurait ouvert pour y puiser la joie. Dans la rougeur du soir et de l’éternité, D’une pointe de soif et de sérénité, Tu brodes alors l’extase à tes lèvres de soie. Francis Etienne Sicard | Comme un cristal vivant (Francis Etienne Sicard) (E) Comme un cristal vivant ruisselant d’un voyage Ta voix souffle saphirs, diamants et rubis, Dentelles de parfums et désirs infinis, Sur un silence d’or plissé dans un nuage. Des arches de miel p ... |
![]() | fièvre (Arthur Rimbaud)De ta longue robe où je ne ferai qu’un pli Tombant sur ton dos comme une douce caresse, Sur tes flancs sur tes reins cette senteur d’ivresse Que ma langue tendrement enlace avec envie. Sur tes seins sans soucis s’en vont sous d’autres ciels Mes pensées perdues et mes désirs absolus, Galbe cambré sur tes souliers talons, corps nu, Je touche au parfait, sang du Christ, ivoire et miel. Je glisse entre tes creux heureux entre tes fesses, Brûle l’interdit aux calices des diablesses, Je bois la vie, jus de moiteur, sirop d’eau claire, Ce ruisseau qui coule au fond de ma gorge amère ! J’y sens monté les feux des enfers et des fièvres, Mange à ta bouche et la chair rose et puis tes lèvres, Ce bouton d’or fleuri qui roule en mon palais ; Dieu que c’est bon ma belle et Dieu que ça me plait ! Arthur Rimbaud | fièvre (Arthur Rimbaud) (E) De ta longue robe où je ne ferai qu’un pli Tombant sur ton dos comme une douce caresse, Sur tes flancs sur tes reins cette senteur d’ivresse Que ma langue tendrement enlace avec envie. Sur tes seins s ... |
![]() | Une femme au coeur pâle (Paul Eluard)Une femme au coeur pâle Met la nuit dans ses habits L'amour a decouvert la nuit Sur ses seins impalpables Paul Eluard (Capitale de la douleur) | Une femme au coeur pâle (Paul Eluard) (E) Une femme au coeur pâle Met la nuit dans ses habits L'amour a decouvert la nuit Sur ses seins impalpables Paul Eluard (Capitale de la douleur) ... |
![]() | le miroir (Paul Valery)Ô miroir, vous m'êtes témoin Vous qui redites toute chose Qu'étant belle je n'ai besoin Que d'un soupçon de poudre rose. Belle sans fard, dans ce coin d'or, Toutefois niche un peu de rose Pour la vive métamorphose D'un teint du soir quand il s'endort. Et la rose de ma joue Parfois puise au poudrier, Ma plume aussi bien se joue A plonger dans l'encrier. Pour belle que je me sente, Avec un rien de couleur Une lèvre incandescente Lestement me fera fleur. Ce trésor très familier Tient la poudre de framboise Dont parfois quelque voilier* Le visage se pavoise. Paul Valery | le miroir (Paul Valery) (E) Ô miroir, vous m'êtes témoin Vous qui redites toute chose Qu'étant belle je n'ai besoin Que d'un soupçon de poudre rose. Belle sans fard, dans ce coin d'or, Toutefois niche un peu de ... |
![]() | Le bruissement de la soieLe bruissement de la soie sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux Le désir est puissant et j'en ai presque mal Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Tu me feras l'amour, je me ferai tendresse Tu te feras amour tu me feras passion Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse A en mourir d'amour jusqu'à la déraison. | Le bruissement de la soie (E) Le bruissement de la soie sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon co ... |
![]() | ton parfum (d'après Charles Baudelaire)Ainsi moi l’amant sur un corps adoré Du souvenir cueille la fleur exquise. De tes cheveux élastiques et lourds, Vivant sachet, encensoir de l’alcôve, Une senteur montait, sauvage et fauve, Et de tes habits, mousseline ou velours, Tout imprégnés de ta jeunesse pure, Se dégageait un parfum de fourrure. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal | ton parfum (d'après Charles Baudelaire) (E) Ainsi moi l’amant sur un corps adoré Du souvenir cueille la fleur exquise. De tes cheveux élastiques et lourds, Vivant sachet, encensoir de l’alcôve, Une senteur montait, sauvage et fau ... |
![]() | noble parure (Renée Vivien)Sa robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure, Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure, Lys profane, son corps pâle et voluptueux. Renée Vivien | noble parure (Renée Vivien) (E) Sa robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure, Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure, Lys profane, son corps pâle et voluptueux. Renée Vivien ... |
![]() | aux femmes (Jean Ferrat)Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier Je vous aime Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées Je vous aime Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure De votre corps écartelé Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés Je vous aime Jean Ferrat | aux femmes (Jean Ferrat) (E) Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier ... |
![]() | mes sens en éveilSentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin Faites nous voyager tout au long de la nuit Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices : Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité, Au nocturne bonheur soyez dont invité Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris ! Votre front est semblable au lys de la vallée, De vos lèvres toujours la rose est exhalée : Que votre voix est douce et douces vos amours ! Oh ! quittez ces colliers et ces brillants atours ! Non ; ma main veut tarir cette humide rosée Que l'air sur vos cheveux a longtemps déposée : C'est pour moi que ce front s'est glacé sous la nuit ! Mais ce cœur est brûlant, et l'amour l'a conduit. Me voici devant vous, ô belle entre les belles ! Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir, Quand sous mes doigts tremblants je le sens tressaillir ? Alfred de Vigny - adultere | mes sens en éveil (E) Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors ... |
![]() | A l'approche de ses pasA l'approche de ses pas, rayonnement de lumière, son corps et son parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. Je découvre par transparence, ses pointes en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention Mes yeux suivent le parcours de ses courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre. Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois ses cheveux ainsi, tomber en cascade. De dentelle et de soie mauve caressée, modelant son corps, soutenant ses seins lourds, offerts à mon regard d'amant affamé En mes mains de tendresse glissant avec douceur au long de son dos Jusqu'à lui arracher des plaintes d'offrande à mon amour désiré Sa poitrine m'est offerte, je ne peux rester inerte devant tant de beauté, à caresser, à palper, à flatter J'y met toute mon âme et telle se pâme agrippant mes cheveux sensuel aveux... S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. | A l'approche de ses pas (E) A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière, son corps et son parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. Je d&eacu ... |
![]() | Conduis-moi a l’OlympeÔte ma dentelle cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, Dévoile les courbes de ma chair, Celle d’une brune pour te plaire, Vite mène moi dans le firmament, Où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion, Tu seras mon seigneur , et moi juste une fleur, Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles, Mène moi à l’orgasme sous l'ardeur de nos baisers, Le jour se découvre, voilà une belle journée | Conduis-moi a l’Olympe (E) Ôte ma dentelle cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, Dévoil ... |
![]() | Rondeurs exquises (Christian Bailly)Rondeurs exquises, généreuses et pommelées, Comme j'ai envie de vous croquer ! Rondeurs épanouies, étroitement jumelées, Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ? Secret affriolant, entre affolantes rondeurs, Émoustille la curiosité de mes ardeurs. Angélique rondeurs, ce mystère dissimulé, Trouve grâce à mes yeux de débauché. Rondeurs innocentes, libérez, de grâce, Cette place-forte à la candeur fugace ! Rondeurs indociles, faut-il que je vous fesse, Pour vous imposer mes largesses ? Rondeurs effarouchées, soyez charitables, Les douleurs seront supportables… Rondeurs complaisantes, voyez mes délicatesses, Pour faire de vous dociles pécheresses. Rondeurs accueillantes, à vous, ma virile prestance, Découvrez cette nouvelle expérience. Rondeurs chaleureuses, dans votre enclave, la lave, De votre fervent et magnanime esclave. Rondeurs radieuses, aux soupirs convaincus, À ce doux martyr, vous avez survécu. Rondeurs conquises, votre aimable instructeur, À jamais, sera votre dévoué serviteur. Christian Bailly | Rondeurs exquises (Christian Bailly) (E) Rondeurs exquises, généreuses et pommelées, Comme j'ai envie de vous croquer ! Rondeurs épanouies, étroitement jumelées, Que cachez-vous à mes yeux indiscrets ? Secret affriol ... |
![]() | vole au vent (Chrysalide)Le jupon vole, vole au vent Deux étoffes blanches sur un fil Flottent et s’ébattent dans les champs. Le jupon gonfle, taille épinglée, l’Autant s’engouffre dans le plissé. Au col retenue, la chemise enfle, Les pans au vent prêtent leurs flancs. Dans une bourrasque, ils se délivrent De l’amidon des jours passés. Volutes blanches sur ciel d’orage La terre brûle sous les pieds Femme légère, homme volage Rouleaux de paille, herbe coupée. L’épouvantail est habillé Les pinces à linge restent bouche bée. 2005 © Chrysalide | vole au vent (Chrysalide) (E) Le jupon vole, vole au vent Deux étoffes blanches sur un fil Flottent et s’ébattent dans les champs. Le jupon gonfle, taille épinglée, l’Autant s’engouffre dans le pliss&eac ... |
![]() | plis flottants (Renée Vivien)De ta robe à longs plis flottants Ruissellent toutes les chimères, Et tu m’apportes le printemps Dans tes mains blondes et légères. J’ai peur de ce frisson nacré De tes frêles seins, je ne touche Qu’en tremblant à ton corps sacré, J’ai peur du charme de ta bouche. Je me sens grandir jusqu’aux Dieux Quand, sous mon orgueilleuse étreinte, Le doux bleu meurtri de tes yeux S’évanouit, lumière éteinte. Mais quand, si blanche entre mes bras, À mon cri d’amour qui se pâme, Tu souris et ne réponds pas, Tes yeux fermés me glacent l’âme… J’ai peur, — c’est le remords spectral Que l’extase ne saurait taire, — De t’avoir peut-être fait mal D’une caresse involontaire. Renée Vivien | plis flottants (Renée Vivien) (E) De ta robe à longs plis flottants Ruissellent toutes les chimères, Et tu m’apportes le printemps Dans tes mains blondes et légères. J’ai peur de ce frisson nacré De tes ... |
![]() | sous lumière naissanteSous lumière naissante, une idée imprécise. Me voila dans le noir au début de l'histoire. Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps Je vois frémir sa peau, juste quelques dentelles A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière, Son corps et son parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur, coeur en cavalcade Lorsque je vois ses cheveux tomber en cascade. S'il te plait, délaisse ton voilage, et dévoile ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ta peau frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. | sous lumière naissante (E) Sous lumière naissante, une idée imprécise. Me voila dans le noir au début de l'histoire. Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps Je vois frémir sa peau, juste quelques dentelles ... |
![]() | A l'approche de tes pasA l'approche de tes pas, un rayonnement de lumière, ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. Je découvre par transparence, tes tétons en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre. Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade. S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. | A l'approche de tes pas (E) A l'approche de tes pas, un rayonnement de lumière, ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. Je d&e ... |
![]() | sous lumière naissanteSous lumière naissante, une idée imprécise. Allongé dans ma chambre je l'attends ce soir Me voila dans le noir au début de l'histoire. Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps Je vois frémir sa peau, juste quelques dentelles Elle laisse lentement tomber frêle chemise Et je vois nettement le corps de ma promise. Sa poitrine bien fière m'apparait à son tour Libérée sans lanière, j'apprécie ses contours Enfin elle arrive et je vois dans la glace Fin tissu qu'elle enlève, puis revient à sa place. M'ouvrant un univers jusque là bien caché Devant ou bien derrière J'aimerai l'approcher. Caressant sa poitrine de ses doigts si graciles Elle joue de moi, lutine m'invitant de ses cils. A venir la toucher, juste la caresser A venir la coucher, l'aimer enfin, sans me lasser. | sous lumière naissante (E) Sous lumière naissante, une idée imprécise. Allongé dans ma chambre je l'attends ce soir Me voila dans le noir au début de l'histoire. Mes yeux se font prunelles. Je devine son corps Je v ... |
![]() | parfum d'alcoveSous ce voilage transparent, ton corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade. Je découvre par transparence, des pointes en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre. A l'approche de tes pas, rayonnement de lumière, Ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. | parfum d'alcove (E) Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber e ... |
![]() | Une femme au coeur pâle (Paul Eluard)Une femme au coeur pâle Met la nuit dans ses habits L'amour a decouvert la nuit Sur ses seins impalpables Paul Eluard (Capitale de la douleur) | Une femme au coeur pâle (Paul Eluard) (E) Une femme au coeur pâle Met la nuit dans ses habits L'amour a decouvert la nuit Sur ses seins impalpables Paul Eluard (Capitale de la douleur) ... |
![]() | cette dentelle (François d'Alayrac)Cette dentelle, si fine, qui glisse sur ma peau Cette dentelle blanche où tes lèvres s’attachent, Cette dentelle fluide, pleine de moi, de ton envie De tes mains, de tes lèvres, Cette dentelle que j’écarte un peu pour que tu viennes en moi. Cette dentelle qui alors se mouille de nos jouissances En coulures chaudes et blanches, comme un souvenir le jour durant. Réminiscence de notre amour joyeusement partagé, François d'Alayrac | cette dentelle (François d'Alayrac) (E) Cette dentelle, si fine, qui glisse sur ma peau Cette dentelle blanche où tes lèvres s’attachent, Cette dentelle fluide, pleine de moi, de ton envie De tes mains, de tes lèvres, Cette dentelle qu ... |
![]() | breloquesParée de chaines d’or, perles et autres breloques Je suis décorée comme une réelle princesse Mes seins, mon cou, sous ces bijoux disparaissent Faisant passer mes dentelles pour des loques Embobinée dans mes liens d’or et de feu Je vois ton regard étinceler comme la promesse D’un jeu fou, doux, vibrant, emplit de liesse Ton souffle ardent sur moi erre, si délicieux Tu me caresses, resserres encore les liens De ces chaines qui brillent et me décorent Comme si j’étais un chatoyant trésor Ornés de feu, mes tétons vibrent bel et bien Tu serres autour d’eux ces rubans, ces liens Entailles, tenailles, ma chair sensible Excites les bourgeons de mes seins Pétris et mords ces trésors, douleur indicible Tu fais glisser ce collier de perles attachées Sur mon clitoris déjà en train de se dresser Je souffre, tu resserres, étaux ou bijoux Je ne sais plus, je suis perdue | breloques (E) Parée de chaines d’or, perles et autres breloques Je suis décorée comme une réelle princesse Mes seins, mon cou, sous ces bijoux disparaissent Faisant passer mes dentelles pour des loques < ... |