![]() | mon bien aimé (cnl)Approche-toi, ferme les yeux. caresses mes jambes remonte le long de mes cuisses, Sens la chaleur de mes levres ma peau est brûlante de désir, j’écarte les jambes pour toi. approches ton visage dans l’antre de mes cuisses soyeuses, Ote le doux tissu négligé, ce petit rien Regarde mon sexe nu, ma forêt foudroyante vois mes lèvres distendues et gonflées, Enfouis ton visage au creux de mon intimité. Touche, butine, bois la douceur de mon elixir Imagine ta verge-poisson glisser dans mon ventre-océan Jouir à ta demande... De mes lèvres douces, humides, à ma fleur que tu butines, je sais pour toi le goût de mon corps, de tous ses arômes, parfums secrets et interdits. et plus encore, si tel est ton désir Puise donc ta force en mon calice, en y trempant tes lèvres avec malice. Tu deviendras enfin le complice, de la fin de mon supplice. Goûte-moi Je sens frissonner sur mes lèvres muettes la douceur et la chaleur de ton premier baiser. Continue, respire le parfum de mon jardin de Jade. Plus près encore… Là où le désir transpire, Là où la grotte à corail, l’écrin à bijoux, cache mon trésor mystérieux. Sois tendre, prévenant, délicat, généreux, mais aussi, pourquoi pas, fantasque et un peu fou. À l’écume de mon ventre, Au lait de mes seins lourds, je te donne soif de mes plus goûteux atours Aie l’audace de me fendre d’une langue de velours. Hardi ! vas au plus tendre Viens boire dans ma déchirure, j’étale mes jambes nues, je les ouvre comme un livre Viens sans crainte goûter mon absinthe, boire mon vin doux (Georges Bataille - Jean Ferrat) De son écrin de soie, délicatement, dévoile-la, voluptueuse, généreuse, pulpeuse. Hume son parfum subtil. Puis délicatement, entre tes mains, entrouvre la Fraîche, humide, épanouie. De ses lèvres charnues, effleure la, imprègne la du suc de ma chair rosée et, engouffre la goulûment ... ma figue.. Au creux de ma féminité, j’ai délicatement accroché un petit diamant sacré. Ta langue a redessiné le chemin de la volupté, plaisir dans la sensualité. (Dentelle) Là, sur ma bouche à demi close, bois, me baisant nuit et jour, à la santé de notre amour, dans ma coupe de rose. (Saint Amant) Du bout des doigts tu viens d'écarter mes pétales, et me donner de douces caresses en rafales. Tu as su flatter mon nombril, pour enfin descendre jusqu’à mon pistil. Et c’est avec ton nez aquilin de félin, que tu as humé goulument mon parfum de venin, De ta langue tu as voyagé en terrain conquis. Tu es le delicieux jardinier de mon pré fleuri. (Dentelle) Cherche ce petit bois touffu, qui couvre un gentil labyrinthe. Tous les mois, on y voit quelques fleurs colorer le rivage, viens donc verser quelques pleurs dans ce joli bocage. arroser la gazon sans imbiber la terre. (Voltaire) Caresses butineuses sous la chaleur du soleil, lèvres entrouvertes petites pétales roses et fragiles qui s'épanouissent avec délicatesse comme les ailes légères d'un papillon irisées d'un rouge tendre au creux de sa corolle reluit la douce cyprine qui perle à fleur de peau ambroisie des amoureux, je butine autour de ta fleur odorante avant d'y poser ma bouche pour y laper le nectar des dieux qui s'écoule de ta source je sens ton corps qui se livre il s'offre à moi tout entier il se confie avec ferveur à ma tendresse à ma passion tu m'enivres de tes caresses de ton breuvage désaltérant qui trahit si savoureusement tes plus secrets tes plus fougueux désirs De mes fruits, amande, pèche ou fraise, tu connais la tendre et puissante saveur : Ils sont de ceux gonflés de ma saveur qu'on presse, on croque, on suce, on boit, on baise. Le jus Tendresse et puis le suc Amour Tandis que l'âme avec l'âme roucoule, Des fruits pressés, l'un jaillit, l'autre coule, Et l'autre et l'un, dans mon soyeux séjour. Paul Valery Elle naît tout en bas d'un lieu géométrique A la sentir couler je me crois à la mer Parmi les poissons fous c'est comme une musique C'est le printemps et c'est l'automne et c'est l'hiver L'été ses fleurs mouillées au rythme de l'extase Dans des bras de folie accrochent les amants On dirait que l'amour n'a plus besoin de phrases On dirait que les lèvres n'ont plus besoin d'enfants Elles coulent les sources en robe ou en guenilles Celles qui sont fermées celles qu'on n'ouvre plus Sous des linges qu'on dit marqués du sceau des filles Et ces marques ça me fait croire qu'il a plu Qui que tu sois toi que je vois de ma voix triste Microsillonne-toi et je n'en saurai rien Coule dans ton phono ma voix de l'improviste Ma musique te prend les reins alors tu viens Ma dune tu la vois je la sens qui m'ensable Avec ce va-et-vient de ta mer qui s'en va Qui s'en va et revient mieux que l'imaginable Ma source tu le sais ne s'imagine pas Et tu fais de ma bouche un complice estuaire Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne Ne se retourneront jamais pour voir la terre Ta source s'est perdue au fond de ma poitrine Montagnes. Collines. Vallées. Forêt. Les effluves de mon parfum sont les épices de l’alcôve, cannelle de ma peau moelleuse Les fruits que tu cueilles à mes branches sont la manne de tes nuits blanches Sur mon duvet, mon gazon, tu peux rêver, portée par mes sens Fraises insolentes au sucre roux de ma chevelure, cascades chantantes de mes soupirs Rivière de mes désirs Souffle divin que tu m’insuffles Soif que tu apaises Faim inextinguible Montagnes. Vallées. Collines. Toutes chargées de tes merveilles Mon soleil Corne d’abondance Forêt de lychees Imbibés de mon suc Alcool, nectar dont je te grise Sirop de violette au goût cerise Mélange de toi De moi De nos folies Moi paysage toi qui m’habite Moi qui t’abrite Sous l’ombre douce de ton corps Consolation. Cœur rubicond. (Ruichan) | mon bien aimé (cnl) (E) Approche-toi, ferme les yeux. caresses mes jambes remonte le long de mes cuisses, Sens la chaleur de mes levres ma peau est brûlante de désir, j’écarte les jambes pour toi. approches ton visage dans l&rsq ... |
![]() | mon bien aimé (fel)Sens mes mains, voyager sur ton corps, laisse les se promener au gré de leurs envies, Partout où elles peuvent, inventer de la vie, en te faisant crier, tous ces mots, comme encore. Tu attends de ma bouche ton plaisir, tu sens entre mes lèvres, arriver ton bonheur, Perdre ici la notion de l’endroit et de l’heure Et te laisser aller, au bout de ton désir. Je veux que tous tes sens, partent dans tous les sens, que ta peau se hérisse, d’océan de frissons Et que ton explosion arrive à l’imminence, Je veux te voir jouir, te gardant dans ma bouche, enfin à l’unisson, Ton arbre Je le sens, frémissant sous la brise, tremblant mais résistant de toute sa force blonde, Cet arbre m’attire, me provoque, m’interpelle. Mon âme en est captive, y nage et se délecte se pare de son or, s’empare de son corps.Je voudrais le prendre, le serrer, le goûter, Ce matin, dans la lumière du matin, ton sexe c'est mon arbre divin. (Arthémisia) Quand au petit matin je te sens érectile, Je pense à ces fruits rouges aux saveurs subtiles, Aux framboises juteuses, aux fraises purpurines, Aux drupes lisses et sombres recouvertes de pruine Aux grenades de cinabre, aux muscats diaprés, Aux groseilles carminées, aux pommes ensorcelées… Ton éveil tendu fais le moi vite goûter ! Tant que mes lèvres gourmandes de lui s’amuseront ! (Arthémisia) Ton sexe est en joie, d’une lubricité humide et chaude bordée de mousse écumante. Ton sexe scintille, venant et revenant, du ressac éternel, de tes marées viriles. Ton sexe s’exhibe, nu, suintant dans l’océan orgiaque qui fait rire les mouettes. Ton sexe disparait, englouti par ma caresse dévoreuse, mon sensuel baiser porteur de tous mes rêves. (Arthémisia) Ma bouche est une sucrerie au nectar de framboise Et tu fonds quand je me fait grivoise Ma bouche est une passion quand, vorace, je fond sur ton simple appareil Ma bouche est tropicale, chaude humide à la fois, arc en ciel bucal que j' aime autant que toi Ce plaisir fou sauvage qui s'empare de nous, ce fabuleux voyage sans honte ni tabou... Sens-tu ma langue douce au sortir de ma bouche qui, amoureusement glisse le long de ton sexe lisse. Et mes lèvres humides qui, sur ton sceptre dressé s'entrouvrent comme un calice sur ta peau embuée. De mouvements lascifs en caresses secrètes, ton sexe durcit et c'est toi qui fléchit. Et je ne sais plus de mes lèvres, de ma langue ou mes doigts caressants le comment de ta fièvre Gonflé sous ma chaleur, mûri par mon ardeur, couleur lie-de-vin, son grain de raisin. arrière-goût capiteux, presque moelleux, saison de vendange, parfum très étrange. Le faire chambrer, et pour ça le lécher, jusqu'à la dernière goutte, je tiendrai la route. Mes seins en calice, véritables complices, je récolte son vin, Ce nectar divin! (Dentelle) Quand perle ta rosée en goutte riche et tendre, ton fruit rouge, en ma main qui le presse un peu fort, Me stimule encore plus, tout en venant se tendre, vers ma bouche gourmande où l’attend un doux sort. Aspiré sans vergogne, il trouve bien sa place dans ma gorge profonde, avec empressement, Car mon fourreau soyeux est loin d’être de glace : Il prise tes assauts au moindre glissement. Raidi par ton désir et par ma langue experte, Il a pris de l’ampleur, c’est un fruit tropical Dont la taille étourdit par sa mesure offerte en comblant un banquet… tel un dessert royal ! Allant, venant, d’ivresse, il inflige à mes lèvres un rythme plus rapide et, déjà, l’avant-goût De cette quintessence, affluant par mes fièvres, qu’il me délivrera, me grise plus que tout. Les remous de ta sève élèvent leur cantique. Mais, voulant savourer encore un peu ton jonc, Je retarde son flux d’une habile pratique, Juste avant que, d’émoi, n’explose ton bourgeon. La passion l’emporte, alors d’un bel entrain Je suce goulûment ce fruit qui me rend folle Pour recueillir son flot robuste, souverain, sur mes papilles où leur seul sens en raffole J'aime ta sucette, ta sucette à l'anis, ta sucette à l'anis donne à mes baisers un goût anisé lorsque ton sucre d'orge parfumé à l'anis coule dans ma gorge lisse, je suis au paradis Pour quelques pennies, je suçe ma sucette à l'anis. Elle a la couleur de tes grands yeux La couleur des jours heureux (Serge Gainsbourg) Tu adores, quand ma bouche sur ta verge coulisse c'est divin, quand je salive sur ton gland turgescent, lustrant bien ta lance Tu te pâmes, quand je vais et je viens sur ton pieu en feu Ton plaisir en râles et gémissement atteint des sommets indiscibles Tandis qu'au rythme de mes succions tu garde l'illusion de garder le contrôle Allons donc, La fièvre te traverse de part en part. Tu voudrais retarder l'instant mais, savoureuse et profonde, je te possède trop bien Et soudain l'éclair ! Je sens que tu viens ! Tu t''abandonnes enfin Tu cris et tu jouis, dans ma bouche, mon essence Tes muscles tremblent, tu coules en moi, nectar nacré A mon doux palais, sur ma langue velours, tu t'essaimes ... je te suçe, je te bois ... je t'aime (Cyr) J'adore les petits fruits, j'aime les raisins autant que les quetches, la goûteuse prunelle, la juteuse mirabelle... Je n'oublie pas non plus la cerise aigrelette montée sur ta queue. Mais celui que je préfère te donne tant de plaisir que lorsque je le déguste Tout son être se déchaîne. Je raffole du gland, ce petit fruit oblong abondant de fécule... En jupe-culottes Un soir à Joinville, je t'ai sucé la bite Mon joli chignon En papier doré te faisait bander comme un cuirassier Puis nous nous branlâmes Le con et la trique Attendant un tram Pour la république (Raymond Radiguet) Profondément endormi, tu rêves dans le lit. J'entre dans ta chambre, doucement, à petits pas, Je me glisse sous les draps et cherche une raideur à tâton. Je le trouve un sexe entre tes cuisses, à plat. Ainsi abandonné, si tentant, ma main s'y pose frémissante, j'enveloppe ta chair au repos Ma langue vient goûter ta peau douce et chaude de sommeil et tendrement elle suçe ton gland. Ton dard alors se raidit par un afflux de sang, je l'avale et tu souris ... De contentement... Des images érotiques viennent troubler tes rêves tandis que je réanime ta verge qui toute entière se soulève. Tu gémis dans tes songes... Et dans ma gorge profonde ... toute ta raideur je gobe Et, d'un féroce appétit, en sonde je la suçe telle une bonde. Toute ma fringale te submerge, Un amour liquide qui trempe ta verge, et coule, impérieux, dans ton sommeil pour y verser mille merveilles... Soudain ! Un feu d'artifice Irise tes paupières closes et les vagues de ton volcan dans ma bouche explosent ! Tu jouis Ca te fait du bien. J'avale tout, rien, Et je ris Jusque dans tes rêves. Somptueux travail d'orphèvre..., (Cyr) Au bout de ta plume mon ami Pierrot, moi, ta jolie brune te joue du pipeau Ta chandelle est morte Je fais de mon mieux et la réconforte pour plaire à mes vœux. Caresse opportune, ta chandelle se raidit, prend du volume, entre en appétit Claire ma voisine Vous me voyez prêt Chevauchez câline C’est nôtre intérêt. Je pose ma prune Sur ton bel engin Si c’est la coutume Qui mieux te convient. Si d’une autre sorte tu aimes le cours Face à ta porte Ce sera mon tour. Sur ta tendre enclume, le jeu du marteau te plait, te consume. Attends un peu Fais de la sorte qu’un feu délicat enchante ma porte d’un sublime éclat. (Carimo) Ton corps entier s’offre à ma bouche Et j’aime cet intime cadeau Cet abandon de ta personne A ma salive à mes envies Je me délecte de ta peau Je la caresse et je la touche Tout doucement lente alanguie Je m’insinue je te sillonne Je te possède mon bel objet Sur le bout des doigts de la langue Comme un bijou dans son écrin Mon corps de femme mon âme mâle Et lorsque las ton sexe exsangue Me quitte vidé plein de regrets Je me repose horizontale Ton souvenir entre mes reins (Cécile) Sens tu ma douce chaleur humide et moite qui envahit ton bas ventre. Tes yeux s’ouvrent à peine, il fait encore nuit. Sur le haut de tes jambes tout juste une douce caresse qui effleure ta peau. Sens tu mon parfum capiteux qui flotte dans l’espace de la chambre. Ton sexe te brûle comme si tu allais te liberer tout seul. Ta main glisse au bas de ton ventre dans ma chevelure fine et soyeuse. Tes mains caressèrent ma nuque, qui fléchit en de longs mouvements réguliers , effleurant à peine les sillons de ma peau si douce et tiède. Tu caresses mon épaule qui ondule, en légers soubresauts réguliers. Ma gaine humide, onctueuse enveloppe maintenant ton sexe Ma langue fougueuse léche ton gland avec plus d’insistance. En mouvements circulaires, je m’enroule autour de ta verge. J'entreprends de te sucer plus profondément en accélérant la cadence. Et ton liquide se répand dans ma bouche. Je te léche alors avec le même soin qu’une chatte élégante qui fait sa toilette, pour nettoyer ton gland de la dernière goutte. Tu veux me susurrer des mots tendres. Mais brusquement je me redresse et je disparais dans l’embrasure de la porte. | mon bien aimé (fel) (E) Sens mes mains, voyager sur ton corps, laisse les se promener au gré de leurs envies, Partout où elles peuvent, inventer de la vie, en te faisant crier, tous ces mots, comme encore. Tu attends de ma bouche ton plaisir, ... |
![]() | mon bien aimé (gpe)Ensorceleuses, serions-nous ces sorcières envoûteuses d'amants Ces jeteuses de sorts, Amazones chasseresses, vous livrant tout entier au bûcher de nos coeurs ? Déposez donc les armes, laissez-vous envahir, et à bride abattue, savourez nos vallons Acceptez pour une fois d'en devenir la proie, De brûler à la flamme d'un corps possédé (Chrysalide) Quand au lit des amants, la nuit chaude et caline Devient au son des cris, l’enfer du paradis, Dessinant le plaisir aux mots de l’interdit, L’esquisse de l’amour a le goût de praline. Des jeux luxurieux, gourmandises charnelles Pour des couples ayant faim de jardin des délices, De caresses sans fin, de sucres et d’épices Et de peau qui se suce au parfum de cannelle. Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs Sans chercher pourquoi sans autre raison Que d’aimer un peu à la déraison Sur le canapé j’étais près de toi Oui mais dans mes bras ce n’était pas toi Quand tu t’es penché pour me regarder Juste à cet instant je t’ai désiré Puis tu t’es glissé tout contre mon corps Et je sens ta peau qui me brûle encore Ainsi j’ai compris n’aimer plus que toi Et que nous faisions là n’importe quoi Et puis un à un m’avez caressée Et puis un à un j’ai su vous aimer Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs L’amour à plusieurs C’est pas bon pour le cœur (Ann Sorel) Femme mystérieuse, tu me croyais seule Nous avons valsé, mille temps, Regards troublés, désirs naissants, tu me sens à la fois proche et rebelle, Ta main sur ma taille chaude caresse un rêve, m'ensorceler, me faire tienne. A la fin de la danse, je t'avais mis en transe de ma souplesse sensuelle Mais mon amant a surgit alors, cavalier de prestance ! La danse a repris car à nos yeux, moi, toi et lui, tous deux, vous alliez m'aimer, ardemment de concert, en symbiose, d'une même flamme, d'une même tendresse, d'une même passion ! Et faire de moi votre maîtresse à tous les deux, en un divin spectacle d'amour à trois, (Cyr) Vous vous pressez contre moi, émus, tremblant beaucoup, me mangeant de baisers en me serrant le cou, Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, muette, je tends ma joue à votre étreinte. (Guy de Maupassant) Je vous sens dans mon ventre, vos deux sexes ardents, qui entrent et sortent et se frottent sur moi, l'un contre l'autre en ma chair et mon sang ... Que c'est bon ! Double étalons, double évanescence ! Joyeusement je m'empâle sur vos pieux dressés, Vous deux, mes amis, agissez de concert Pour bientôt me faire jouir dans une symphonie en forme d'apotheose. Quel plaisir ! (Cyr) Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour. Et moi je vous savoure l'un et l'autre, tour à tour. Si je suis en tristesse L'un de vous se met aux caresses Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise Mais vous deux m'ont conquise Et vous deux m'avez prise Et bien que vous soyez ardents tous les deux, J'ai comme le sentiment que j'ai du temps pour un troisième amant Je suis devenue femme... Lentement, vous avez joués de mon corps, Eveillant au désir, le grain de ma peau, Caressant mes seins avec douceur, Me faisant découvrir mille plaisirs, M'incitant à l'impudeur, Me forçant sans douleurs, Allant et venant, m'oubliant, Pour mieux me faire vibrer, Et revenir en vainqueurs, Pour enfin, me faire partir... Sous vos doigts musiciens... (BB) Vous déshabillez nos seins : Vos caresses, par essaims, s'abattent sur les coussins de nos fortes poitrines ; Vous vous vautrez sur nos flancs, Ivre de nos parfums troublants qui montent de nos ventres blancs A vos narines. Nous aussi. Nymphes, splendeurs que pour vos fauves ardeurs, l'art du pinceau sans pudeurs a dévêtues : Nos formes, obstinément, vous attirent comme un aimant (Edmond Haraucourt) Nous étions deux maîtresses, sans paresse, et nous n’aimions que toi, nous étions faites pour toi. Toujours l’une derrière l’autre sans jamais se fâcher, nous étions deux apôtres à tes pieds, enlacées. Tu nous avais connues à Auch, nous sortions d’une boîte. L’une était à sa gauche et moi mal à droite. Nous avions grand plaisir à nous faire sauter. Aussi, il n'avait pu croire en nos virginités Lorsque le soir venu, tu nous a pénétrées. Ça s’est fait sans un cri, tout juste un peu serré Et quand tu t'es extrait de nous, tu avais trouvé chaussure a à ton pied. Nous ne l'avons pas quitté malgré toutes les souffrances, que tu nous a données souvent par ignorance. Les coups sur les trottoirs, les attentes dans les gares Et ces déchets de chiens, que nous prenions pour un rien. Tu te trouve ici, devant nous, tout penaud, c'est que notre vernis a quitté notre peau Tu veux nous abandonner, nous, tes belles, là dans cette ruelle, toutes nues, sans lacets. Nous avions trop vieilli, nous n'étions plus très sûres Nous que tu as tant chéries, nous tes vieilles chaussures. (Gilles Butin) Je couche le premier soir, certains trouvent ça bizarre Je couche sans faire d'histoire, a une pute on me compare On me traite de salope, de traînée, Et pourtant Quand un homme en fait autant ça reste un Donjuan Je ne suis pas une pétasse, mon corps vit, mon âme se lasse Alors les mâles passent, et dans mon lit, ils s'entassent J'aimerai n'en avoir qu'un, qui m'fasse vibre avec ses mains J'aimerai n'en avoir qu'un, mais c'est mon destin J'aime leurs bouches, qu'on me touche J'aime leurs peaux qui prend d'assaut C'est quand j'excite que j'existe Le sexe n'est pas sexiste Ça ne veut pas dire qu'un jour, je n'aurai pas fait le tour Qu'un jour je rencontrerai, me marierai et tromperai Ça me prend partout au ciné, au supermarché Chez l'banquier, je suis crevée ... J'aime faire l'amour, sans détour je fais l'amour La nuit, le jour (Vicky Banjo) Je m'offre à tous les vents, Sans réticences, Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent, Venez, venez vite, J'veux tout, mais tout de suite, Dégraffez les cols blancs de vos consciences, Mon lit est assez grand pour des milliers d'amants, Au soleil de minuit de mes nuits blanches, Chacun sera servi, mais c'est moi qui choisis, C'est moi qui invite, c'est moi qui vous quitte, Parmi tous vos désirs, vos médisances, Sans adieu ni merci, je vous laisserai ici, car, moi, je m'en balance (Barbara) Je me fais sucer la friandise Je me fais caresser le gardon Je me fais empeser la chemise Je me fais picorer le bonbon Je me fais frotter la péninsule Je me fais béliner le joyau Je me fais remplir le vestibule Je me fais ramoner l’abricot Je me fais farcir la mottelette Je me fais couvrir le rigondonne Je me fais gonfler la mouflette Je me fais donner le picotin Je me fais laminer l’écrevisse Je me fais foyer le cœur fendu Je me fais tailler la pelisse Je me fais planter le mont velu Je me fais briquer le casse-noisettes Je me fais mamourer le bibelot Je me fais sabrer la sucette Je me fais reluire le berlingot Je me fais gauler la mignardise Je me fais rafraîchir le tison Je me fais grossir la cerise Je me fais nourrir le hérisson Je me fais chevaucher la chosette Je me fais chatouiller le bijou Je me fais bricoler la cliquette Je me fais gâter le matou Et vous me demanderez peut-être Ce que je fais le jour durant Oh ! cela tient en peu de lettres Le jour, je baise, tout simplement | mon bien aimé (gpe) (E) Ensorceleuses, serions-nous ces sorcières envoûteuses d'amants Ces jeteuses de sorts, Amazones chasseresses, vous livrant tout entier au bûcher de nos coeurs ? Déposez donc les armes, laissez-vous envahir, ... |