LE SIGNE DE ZORRO, Rouben Mamoulian 1946, Tyrone Power, Linda Darnell (aventure)@@
1820. Don Diego de la Vega, la meilleure épée de l'Académie royale de Madrid, rejoint ses parents en Californie. Son père, qui était gouverneur, vient de démissionner. Il a été remplacé par don Luis Quintero, qui s'enrichit sur le dos du peuple avec l'aide du capitaine Esteban Pasquale. Don Diego, qui s'est épris de Lolita Quintero, la nièce de don Luis, entretient apparemment des liens d'amitié avec le nouveau gouverneur et sa femme. Mais à la nuit tombée, il devient Zorro - "Renard" -, le mystérieux justicier masqué, défenseur des faibles et des opprimés. Il surgit de la façon la plus inattendue pour déjouer un à un les plans des scélérats, signant ses exploits d'un "Z" qui deviendra légendaire...
TELERAMA
1820. De retour d’Espagne, où il a parfait son éducation et sa science de l’escrime, le jeune Diego Vega découvre que la Californie est tombée sous le joug infamant de Luis Quintero, manipulé par l’odieux Esteban. Diego décide alors de s’inventer une seconde identité : celle d’un vengeur masqué…
Le héros du romancier Johnston McCulley trouve ici son interprète idéal. Tyrone Power a la prestance du grand Zorro, savant croisement entre Robin des bois (il vole les riches pour donner aux pauvres) et Batman (la cape, le masque et la double identité). On appréciera la façon dont il campe un Diego paresseux et précieux : une ruse pour mieux masquer ses activités nocturnes. Face à lui, le vrai méchant, c’est Basil Rathbone, profil d’aigle et arrogance très britannique. Bien servi par son chef opérateur, Rouben Mamoulian cisèle un noir et blanc contrasté. L’ombre de Zorro sur les murs blancs des haciendas en fait un héros de légende plus grand que nature. Même s’il manque par instants d’un peu d’ampleur, ce Signe de Zorro n’a rien d’une série Z.